Un oubli de 300 000 euros dans la déclaration d’impôts d’Éric Dupond-Moretti !

 

Un oubli de 300 000 euros dans la déclaration d’impôts d’Éric Dupond-Moretti !

Eric Dupont-Moretti lors d'une rencontre à l'Elysée en 2019

Le garde des Sceaux affirme, selon « L’Opinion », qu’il s’agit d’une erreur de son comptable qui a été réglée immédiatement après avoir été connue.

Un oubli vite réglé pour éviter une escadrille d’ennuis. Alors qu’Éric Dupond-Moretti a été convoqué le 16 juillet prochain par la Cour de justice de la République en vue d’une mise en examen, une première pour un ministre en exercice, le voilà embarrassé par une affaire fiscale. Selon les informations de L’Opinion, le garde des Sceaux s’est aperçu de ce qu’il présente comme une erreur de son comptable. Un oubli d’abord présenté comme étant de 180 000 euros non déclarés au titre de l’impôt sur le revenu, qui finalement représente 300 000 euros, 180 000 euros étant le montant dû.

Rien n’avait été identifié au moment du contrôle fiscal d’usage à son arrivée au sein de l’exécutif ni lors de la vérification de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). C’est son nouvel avocat fiscaliste qui aurait remarqué l’oubli dans la déclaration. Le ministre précise que l’erreur a été réglée dès qu’elle a été connue.

 

« Sa situation fiscale est désormais totalement en règle »

L’Opinion explique que cette somme correspond à celle que l’avocat a perçue en avance sur ses cachets de la pièce À la barre quand il montait sur la scène du théâtre de la Madeleine, avance non déclarée pour l’année 2018-2019. L’entourage du ministre précise à L’Opinion que les cotisations Urssaf et la TVA ont été dûment réglées, ce qui atteste de la bonne foi du ministre et de la sincérité de l’oubli sans volonté de dissimuler la somme. Dans un courrier envoyé début juin, Éric Dupond-Moretti reconnaît cet oubli. Si le correctif a effectivement été apporté à la suite d’une démarche personnelle d’Éric Dupond-Moretti, celui-ci pourra bénéficier d’une réduction de 50 % des intérêts infligés pour cause de retard, « dans le cadre du droit à l’erreur ».


Auprès de Mediapart, le ministère apporte une explication plus précise. Le ministre a « découvert que le précédent comptable n’avait pas déclaré à l’impôt sur le revenu des avances sur revenus perçus en 2018 et 2019 lorsqu’il était au théâtre alors même qu’elles avaient été déclarées aux Urssaf et assujetties à la TVA », confirme-t-on. Éric Dupond-Moretti a demandé à son conseil que ces revenus soient spontanément déclarés en déposant début mai des déclarations rectificatives pour les années concernées se traduisant par une imposition complémentaire de l’ordre de 180 000 euros pour un montant total d’impôts déjà payés de plus de 460 000 euros. »

Et d’ajouter que la situation personnelle du garde des Sceaux est en règle. 

« La déclaration de patrimoine d’Éric Dupond-Moretti déposée en octobre dernier est exacte, car les sommes en question avaient bien été versées sur un compte déclaré à l’administration fiscale ; sa déclaration d’intérêts est en train d’être mise à jour. 

À l’issue du contrôle fiscal, [l’administration fiscale] a reconnu la bonne foi d’Éric Dupond-Moretti et lui a accordé le bénéfice du droit à l’erreur ; sa situation fiscale est désormais totalement en règle », conclut le ministère.

 

 

 

 

L'heure des pros : Après King Kong, Eric Dupond-Moretti comparé à Al Capone : Pascal Praud éclate de rire  😱

08/07/2021 
 
 
© CNews ; Ce 8 juillet, dans "L'heure des pros", Pascal Praud s'est amusé du bon mot d'un de ses chroniqueurs, sur Eric Dupond-Moretti.

Il refuse toujours de répondre à l'invitation de CNews, et pourtant, Eric Dupond-Moretti est de tous les débats sur la chaîne du groupe Canal. Encore plus depuis que son ministère a fait l'objet, il y a quelques jours, d'une perquisition, et qu'on a trouvé une erreur sur sa feuille d'impôts de 2019...

En effet, il a été dévoilé que 300 000 euros de revenus (tirés de droits d’auteur et liés au spectacle qu’il jouait alors au théâtre) n'ont pas été déclarés à l'époque. Médiapart assure que pour cette somme, il aurait dû payer 180 000 euros d’impôts.
Sur son plateau, ce 8 juillet, Pascal Praud a cité l'avocat Gilles William Goldnadel qui a défendu son confrère. Il avait assuré la veille, dans L'heure des pros 2 : "on l’embête pour rien, vous croyez que c’est Eric Dupond Moretti qui fait lui même sa déclaration fiscale ? Il sait même pas ce que c’est et à quoi ça ressemble, pas plus que moi". Et d'ajouter que  "c’est un comptable qui s’occupe de sa comptabilité d’avocat".

De retour à son direct, l'animateur à lunettes a commenté : "croyons en sa bonne foi". Et Philippe Guibert de tacler néanmoins : "C’est le comptable que personne ne connaît qui prend. Mais vous avez raison on ne peut pas savoir". 

Et le journaliste du Point Jérôme Béglé de taquiner : "Le comptable d’Al Capone avait oublié bien plus…", faisant référence au célèbre gangster qu'Eliot Ness a fait tomber pour fraude fiscale.
Une blague acide qui a beaucoup amusé Pascal Praud qui a confié : "Je vous prendrais comme avocat pour me défendre parce que si vous voulez défendre Eric Dupond Moretti avec cet argument, franchement je pense qu’il doit être content !"

F.A

 

 

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