HIND EL ACHCHABI OBTIENT UN LARGE SOUTIEN DES ASSOCIATIONS FÉMININES.

HIND EL ACHCHABI OBTIENT UN LARGE SOUTIEN DES ASSOCIATIONS FÉMININES.

De sa cellule de prison et depuis exactement 17 mois, la femme d’affaires Hind El Achchabi souffre dans sa chair, mais très croyante, confie à sa famille qu’elle a vécu le plus dure et que sa libération est proche, le 10 août prochain après avoir purgé sa peine de deux années pour une accusation imaginaire d’adultère.
Elle continue de recevoir des coups de tous les côtés, surtout de la part de la justice de son pays, qui tarde à envoyer son procès en cassation. Mais cette maman de trois enfants ne perd pas l’espoir de voir son pourvoi en cassation être pris en compte afin d’apporter les preuves décisives qui la blanchiront contre les accusations portées à tord contre elle lors d’un procès tronqué par des vices de forme et de manque de preuves. Car, on le répétera jamais assez, le seul document sur lequel se base toute l’accusation n’est pas conforme à la loi en vigueur au Maroc. Il s’agit de l’acte de mariage avec son ancien mari koweïtien, qui a été établi dans son pays, selon la tradition chiite, et jamais homologué au Maroc, comme le dicte la législation marocaine. Ainsi, si l’on se base sur l’article 430 du code civil, la plainte déposée par l’ex-mari koweïtien, ambassadeur à Vienne, est nulle et non avenue puisque ce mariage dont l’acte a été établi au Koweït n’a pas suivi le circuit légal par le biais des services diplomatiques marocains ni confirmé dans les tribunaux marocains, ce qui lui ôte toute validité au Maroc.
Le tribunal de Rabat n’a jamais voulu tenir compte de ce manquement et là réside toute l’incohérence du jugement et l’absence du bien-fondé de l’accusation.
Par ailleurs, Un nouveau développement est à venir pour donner à cette affaire une nouvelle dimension avec le soutien qu’elle vient de recevoir de France de la part , de la « Fondation des Femmes » qui a lancé une pétition recueillant des milliers de signatures d’appui en sa faveur qui sera transmise au roi Mohammed VI pour demander la révision du procès de Hind El Achchabi et sa libération, bien avant qu’elle ne boucle les deux années en prison auxquelles elle a été injustement condamnée. Suite à cette démarche française, le relai est entrain de prendre localement par des associations de défense de droit de la femme.

Pour signer la pétition, voici le lien :

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