Khashoggi : La Turquie commence des recherches dans une forêt.
Vendredi, la police turque a commencé des recherches dans une forêt d'Istanbul, dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Jamal Khashoggi.
Vendredi, la police turque a commencé des recherches dans une forêt d'Istanbul, dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Jamal Khashoggi.
La Turquie a élargi les recherches à une forêt d'Istanbul dans l'enquête sur la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, une affaire qui prend les allures d'une crise majeure entre Ryad et ses alliés occidentaux après que Donald Trump a admis qu'il était probablement mort.
Vaste forêt
Après avoir fouillé cette semaine le consulat saoudien et la résidence du consul, les enquêteurs turcs se sont concentrés, selon les médias, sur cette vaste forêt après que des images de vidéosurveillance prises le 2 octobre, jour de la disparition de Jamal Khashoggi, eurent montré, a rapporté la chaîne de télévision privée NTV, au moins un véhicule muni de plaques diplomatiques y pénétrer après avoir quitté le consulat.
La presse turque, disant s'appuyer sur des enregistrements sonores réalisés sur place, publie depuis plusieurs jours des informations accablantes pour Ryad, selon lesquelles Jamal Khashoggi a été torturé et décapité dans le consulat dès le jour de sa disparition.
Changement de ton
Pour le New York Times, la monarchie saoudienne pourrait faire porter le chapeau de l'affaire Khashoggi à un haut responsable des services de renseignement, le général Ahmed Assiri, qui est aussi est un conseiller de "MBS", le surnom du prince héritier Mohammed ben Salmane.
Mais la diffusion, jeudi, de nouvelles images retraçant les mouvements à Istanbul d'un officier des services de sécurité proche de Mohammed ben Salmane, a renforcé les soupçons sur une implication de Ryad au plus haut niveau dans la disparition de Jamal Khashoggi, un chroniqueur du Washington Post installé aux Etats-Unis depuis 2017 après être tombé en disgrâce à la cour royale d'Arabie.
Devant cette accumulation d'indices, le président américain, qui a d'abord cherché à ménager son allié saoudien, a pour la première fois admis jeudi que ce journaliste était très probablement mort, menaçant l'Arabie saoudite de "très graves" conséquences si sa responsabilité était avérée.
"Cela me semble bien être le cas. C'est très triste", a déclaré Donald Trump, interrogé jeudi sur le possible décès Jamal Khashoggi. "C'est mauvais, très mauvais", a-t-il ajouté.
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