Sciences Au Japon, des termites femelles ont créé des sociétés sans mâles
C'est la première fois que des colonies entièrement femelles ont été découvertes.
Plusieurs espèces animales peuvent se reproduire de façon asexuelle, via parthénogénèse, notamment certains requins, lézards et serpents mais aussi plusieurs types d'insectes comme les pucerons et certaines fourmis.
Jusqu'ici, les colonies de termites étaient plus traditionnelles, avec une reine et un roi qui assurent la reproduction et des termites travailleuses asexuelles mâles et femelles.
Or pour la première fois, des scientifiques ont découvert des colonies entièrement féminines. Sur soixante-quatorze colonies de termites étudiées par le biologiste Toshihisa Yashiro dans divers sites au Japon, trente-sept étaient exclusivement féminines et asexuelles.
«Ça m'a donné mal à la tête parce que nous étions convaincus que la présence de mâles et de femelles était la règle dans les sociétés de termites», a expliqué Yashiro au New York Times.
La découverte est surprenante car à l'inverse des colonies d'abeilles et de fourmis –dominées par des femelles– les sociétés de termites étaient caractérisées par le rôle actif des mâles et des femelles.
Comme l'écrit la journaliste du New York Times, «l'étude du Dr. Yashiro est la première... à avoir montré que les mâles peuvent être éliminés de sociétés avancées dans lesquelles ils jouaient auparavant un rôle actif».
Alors que la reproduction sexuelle introduit de nouvelles variations génétiques dans une espèces, ces termites particulières –les Glytotermes nakajimai– se trouvent dans des régions isolées de la côte et n'ont peut-être pas eu besoin de ce trait pour lutter contre les parasites et les pathogènes.
«Ça m'a donné mal à la tête parce que nous étions convaincus que la présence de mâles et de femelles était la règle dans les sociétés de termites», a expliqué Yashiro au New York Times.
La découverte est surprenante car à l'inverse des colonies d'abeilles et de fourmis –dominées par des femelles– les sociétés de termites étaient caractérisées par le rôle actif des mâles et des femelles.
Comme l'écrit la journaliste du New York Times, «l'étude du Dr. Yashiro est la première... à avoir montré que les mâles peuvent être éliminés de sociétés avancées dans lesquelles ils jouaient auparavant un rôle actif».
Alors que la reproduction sexuelle introduit de nouvelles variations génétiques dans une espèces, ces termites particulières –les Glytotermes nakajimai– se trouvent dans des régions isolées de la côte et n'ont peut-être pas eu besoin de ce trait pour lutter contre les parasites et les pathogènes.
Par contre, l'asexualité a pu être un moyen efficace de faire augmenter leur population. En effet, les populations asexuelles de termites se reproduissent en moyenne deux fois plus vite que celles qui sont sexuées.
Après avoir analysé le patrimoine génétique de ces termites, l'équipe a trouvé que le schisme entre les deux types de colonies –sexuées et asexuées– avait eu lieu il y a environ quatorze millions d'années.
Les scientifiques ont aussi observé que ces colonies femelles semblaient encourager la coopération, dans la mesure où ces sociétés avaient de multiples reines, parfois jusqu'à vingt-cinq.
Après avoir analysé le patrimoine génétique de ces termites, l'équipe a trouvé que le schisme entre les deux types de colonies –sexuées et asexuées– avait eu lieu il y a environ quatorze millions d'années.
Les scientifiques ont aussi observé que ces colonies femelles semblaient encourager la coopération, dans la mesure où ces sociétés avaient de multiples reines, parfois jusqu'à vingt-cinq.
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