L’agonie du journaliste captée sur une montre.
La Turquie reproche à Ryad de ne toujours pas laisser les enquêteurs accéder au consulat saoudien à Istanbul. Photo AFP/Ozan KOSE
Des médias turcs et américains affirment que l’interrogatoire et le possible meurtre de Jamal Khashoggi, ont été captés par une montre intelligente qu’il portait au moment de sa disparition au consulat saoudien d’Istanbul.
Des médias turcs et américains affirment que l’interrogatoire et le possible meurtre de Jamal Khashoggi, ont été captés par une montre intelligente qu’il portait au moment de sa disparition au consulat saoudien d’Istanbul.
La justice turque examine actuellement des enregistrements audio de cris et d’une querelle possiblement captés dans l’affaire du journaliste disparu le 2 octobre.
Selon les quotidiens turcs « Sözcü » et « Milliyet », ils proviendraient de la « montre intelligente » portée par Jamal Khashoggi, critique de Ryad, lorsqu’il est entré au consulat de son pays à Istanbul.
Celle-ci était connectée à un téléphone laissé entre les mains de sa fiancée, Hatice Cengiz.
Selon le « New York Times », un groupe de quinze Saoudiens, munis d’une scie à os, est arrivé en avion ce jour-là à Istanbul et s’est rendu au consulat pour y assassiner le journaliste avant de quitter le pays.
Le bras de fer entre Ryad et Washington s’intensifie
De son côté, le « Washington Post », journal pour lequel collaborait le dissident, assure qu’Ankara détiendrait des enregistrements audio et vidéo du calvaire de Jamal Khashoggi, avant que son corps ne soit démembré.
Donald Trump ne cache d’ailleurs pas ses soupçons quant à l’implication de Ryad dans l’affaire.
Samedi, le président américain a promis un « châtiment sévère » à l’Arabie Saoudite, s’il s’avère qu’elle a ordonné le meurtre de Khashoggi. L’Arabie saoudite promet elle-même des représailles en cas de sanctions américaines.
Mauvais pour les affaires
« Le royaume affirme qu’il rejette entièrement toute menace ou tentative de l’affaiblir, que ce soit via des menaces d’imposer des sanctions économiques ou l’usage de pression politique », a répondu un haut responsable sous couvert de l’anonymat.
Une délégation saoudienne constituée de onze personnes s’est rendue en Turquie ce week-end pour y rencontrer les autorités turques.
En dehors du terrain diplomatique et des joutes verbales, l’affaire Khashoggi refroidit le monde des affaires qui prend ses distances avec l’Arabie saoudite. L’investisseur et milliardaire britannique Richard Branson a gelé plusieurs projets dans le royaume du prince héritier.
En bourse aussi, Ryad a dévissé, en perdant jusqu’à 7 % en séance dimanche, avant de se reprendre légèrement, à -5 %.
Des partenaires prestigieux tels que le Financial Times, le New York Times et The Economist ont décidé de bouder la deuxième édition du sommet « Future Investment Initiative », qui se déroule du 23 au 25 octobre à Ryad, en retirant leur soutien à l’événement.
Selon le « New York Times », un groupe de quinze Saoudiens, munis d’une scie à os, est arrivé en avion ce jour-là à Istanbul et s’est rendu au consulat pour y assassiner le journaliste avant de quitter le pays.
Le bras de fer entre Ryad et Washington s’intensifie
De son côté, le « Washington Post », journal pour lequel collaborait le dissident, assure qu’Ankara détiendrait des enregistrements audio et vidéo du calvaire de Jamal Khashoggi, avant que son corps ne soit démembré.
Donald Trump ne cache d’ailleurs pas ses soupçons quant à l’implication de Ryad dans l’affaire.
Samedi, le président américain a promis un « châtiment sévère » à l’Arabie Saoudite, s’il s’avère qu’elle a ordonné le meurtre de Khashoggi. L’Arabie saoudite promet elle-même des représailles en cas de sanctions américaines.
Mauvais pour les affaires
« Le royaume affirme qu’il rejette entièrement toute menace ou tentative de l’affaiblir, que ce soit via des menaces d’imposer des sanctions économiques ou l’usage de pression politique », a répondu un haut responsable sous couvert de l’anonymat.
Une délégation saoudienne constituée de onze personnes s’est rendue en Turquie ce week-end pour y rencontrer les autorités turques.
En dehors du terrain diplomatique et des joutes verbales, l’affaire Khashoggi refroidit le monde des affaires qui prend ses distances avec l’Arabie saoudite. L’investisseur et milliardaire britannique Richard Branson a gelé plusieurs projets dans le royaume du prince héritier.
En bourse aussi, Ryad a dévissé, en perdant jusqu’à 7 % en séance dimanche, avant de se reprendre légèrement, à -5 %.
Des partenaires prestigieux tels que le Financial Times, le New York Times et The Economist ont décidé de bouder la deuxième édition du sommet « Future Investment Initiative », qui se déroule du 23 au 25 octobre à Ryad, en retirant leur soutien à l’événement.
Si la directrice du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde s’est dite « horrifiée » par l’affaire, elle se rendra quand même à ce « Davos du désert », dans l’attente d’éclaircissements sur l’enquête en cours.
Par Bendriss Chahid
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles