La crainte d'un «Tchernobyl budgétaire» en France surgit à l'Assemblée.
Alors que le troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR) va augmenter le soutien public à 460 milliards d’euros, le député LR Laurent Furst a exprimé mardi 9 juin son inquiétude face au «nœud coulant» de la dette et à la menace d’«un Tchernobyl budgétaire», selon le Huffington Post.
Dans sa dernière intervention à l’Assemblée, le député LR du Bas-Rhin Laurent Furst, réélu maire de Molsheim au premier tour des municipales, a exprimé ses craintes relatives au montant de la dette publique, rapporte le Huffington Post.
«J’ai peur que le nœud coulant de la dette étrangle notre pays à la première montée des taux d’intérêt, j’ai peur qu’un jour notre pays se noie dans son océan de dettes», s’est-il inquiété.
À en juger par ses propos adressés au Premier ministre lors des questions au gouvernement, il trouve la situation plus qu’alarmante.
«J’ai peur d’un Tchernobyl budgétaire», a affirmé Laurent Furst avant d’ajouter:
«Dites-nous simplement s’il y a un montant de dette publique à partir duquel vous considérez la France en situation de danger?»
Le nouveau budget de crise que le gouvernement présente mercredi 10 juin en Conseil des ministres prévoit environ 45 milliards d’euros pour soutenir les secteurs les plus fragilisés.
Une dette publique à 120,9% du PIB
Intervenant mardi soir sur RTL, le ministre de l’Économie a indiqué qu’après les plus de 400 milliards d’euros de mesures d’urgence prises dans les deux budgets précédents, ce nouveau budget rectifié va faire monter le soutien public à «460 milliards» d’euros.
Avec ces plans de soutien, de relance et la baisse de l’activité, Bercy table désormais sur un déficit public à 11,4% du PIB en 2020, contre 3% l’an dernier, indique le Huffington Post en précisant que la dette publique devrait, elle, s’envoler à 120,9% du PIB alors qu’elle avait atteint 98,1% l’an dernier.
Dans sa dernière intervention à l’Assemblée, le député LR du Bas-Rhin Laurent Furst, réélu maire de Molsheim au premier tour des municipales, a exprimé ses craintes relatives au montant de la dette publique, rapporte le Huffington Post.
«J’ai peur que le nœud coulant de la dette étrangle notre pays à la première montée des taux d’intérêt, j’ai peur qu’un jour notre pays se noie dans son océan de dettes», s’est-il inquiété.
À en juger par ses propos adressés au Premier ministre lors des questions au gouvernement, il trouve la situation plus qu’alarmante.
«J’ai peur d’un Tchernobyl budgétaire», a affirmé Laurent Furst avant d’ajouter:
«Dites-nous simplement s’il y a un montant de dette publique à partir duquel vous considérez la France en situation de danger?»
Le nouveau budget de crise que le gouvernement présente mercredi 10 juin en Conseil des ministres prévoit environ 45 milliards d’euros pour soutenir les secteurs les plus fragilisés.
Une dette publique à 120,9% du PIB
Intervenant mardi soir sur RTL, le ministre de l’Économie a indiqué qu’après les plus de 400 milliards d’euros de mesures d’urgence prises dans les deux budgets précédents, ce nouveau budget rectifié va faire monter le soutien public à «460 milliards» d’euros.
Avec ces plans de soutien, de relance et la baisse de l’activité, Bercy table désormais sur un déficit public à 11,4% du PIB en 2020, contre 3% l’an dernier, indique le Huffington Post en précisant que la dette publique devrait, elle, s’envoler à 120,9% du PIB alors qu’elle avait atteint 98,1% l’an dernier.
La France figure ainsi parmi les pays européens les plus endettés.
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