Libye : Tarhouna, dernier bastion de Khalifa Haftar dans les mains du GNA !


Libye : Tarhouna, dernier bastion de Khalifa Haftar dans les mains du GNA !



Le porte-parole du gouvernement de l’Union Nationale (GNA), Mohamad Gunounou a annoncé ce vendredi 5 juin 2020, que les forces du GNA ont pris le contrôle de la ville de Tarhouna à l’aube, sans combats. La prise de cette ville est symbole d’une cuisante défaite pour le maréchal Haftar qui tentait depuis plus d’un an, d’accaparer Tripoli.


Dans la nuit du jeudi à vendredi, les forces du GNA sont descendues dans la ville de Tarhouna et ont bénéficié de l’accueil chaleureux d’une partie de la population. 
Située à 80 kilomètres au sud-est de Tripoli, la ville de Tarhouna servait de base arrière des troupes de Khalifa Haftar pour attaquer Tripoli. Ces forces ont commencé à se retirer vers le Sud depuis deux jours tout en abandonnant plusieurs véhicules militaires accompagnés de munitions.


Tarhouna constituait le dernier bastion de Khalifa Haftar dans l’Ouest de la Libye, après son retrait des villes stratégiques de la région ainsi que de la base d’al-Watiya, et finalement de l’aéroport de Tripoli et du sud de la capitale le jeudi dernier.

La prise de Tarhouna par le GNA marque ainsi un tournant dans le conflit libyen. Cette prise de Tarhouna met un terme à l’offensive lancée par le maréchal Haftar sur Tripoli, le 4 avril 2019.

D’une manière symbolique, la prise de la ville constitue une lourde défaite pour Haftar. 

L’Armée nationale libyenne n’a pas encore donné de la voix sur les derniers événements, mais le jeudi dernier, Ahmad al-Mismari, le porte-parole de l’armée a porté à la connaissance du public le retrait de Tripoli du maréchal Haftar et un « redéploiement ». Il a qualifié ce retrait de « preuve de bonne volonté » après que l’ONU ait annoncé la reprise des négociations militaires.

Ces derniers mois, les grandes puissances se sont ingérées dans le conflit libyen. Le soutien militaire accru de la Turquie a permis au GNA de prendre le dessus sur le camp ennemi.

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