Trente-huit chiots retrouvés morts dans un avion à Toronto, des centaines en soute !
Les animaux étaient à bord d'un vol en provenance d'Ukraine.
Les chiots étaient tous des bouledogues français. |
Quand, le 13 juin, le personnel de l'aéroport de Toronto a ouvert la soute d'un avion commercial d'Ukrainian International Airlines qui venait d'atterrir, il ne s'attendait sûrement pas à faire une macabre découverte: 500 chiots étaient entassés dans des cages et, parmi eux, trente-huit n'avaient pas survécu au voyage.
Pendant les dix heures de vol qui séparent Kiev de Toronto, les animaux ont été soumis à des conditions extrêmes, avec des températures supérieures à 30°C et des cages emballées sous film rétractable.
En arrivant sur le sol canadien, ceux qui avaient survécu étaient déshydratés, faibles et vomissaient, rapporte le HuffPost Canada.
Le Washington Post ajoute que tous les chiots étaient des bouledogues français, une race connue pour sa vulnérabilité respiratoire.
Une enquête de l'Agence canadienne d'inspection des aliments est en cours pour éclaircir l'affaire. De son côté, Ukraine International Airlines a publié un communiqué sur sa page Facebook, présentant ses condoléances pour la «perte tragique de vies animales sur son vol».
Ce cas n'est pas isolé en Amérique du Nord. Le commerce illégal de chiots en provenance des pays de l'Est de l'Europe serait de plus en plus courant, selon le vétérinaire et député américain Ralph Abraham, qui a présenté en mai une proposition de loi sur le sujet, le Healthy Dog Importation Act.
«Le nombre de chiens importés aux États-Unis a grimpé en flèche ces dernières années, et nous en contrôlons moins de 1%», indique-t-il au Washington Post.
Les bouledogues français seraient particulièrement prisés outre-Atlantique, et les bénéfices tirés de leur commerce incitent les vendeurs à prendre tous les risques pour que les chiens arrivent à bon port.
Le trafic touche aussi la France
Élevés dans de vieilles fermes, véritables usines à chiots, ces animaux vivent dans des conditions monstrueuses dans les pays d'Europe centrale et de l'Est, notamment en Pologne et en Hongrie, avant d'être vendus illégalement à l'Ouest.
Près de 50.000 chiots sont acheminés illégalement vers la France tous les ans, estime la Brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP). Achetés une centaine d'euros, ils sont vendus dix fois plus cher dans l'Hexagone.
À l'échelle de l'Europe, le problème est de taille. Environ huit millions de chiots sont nécessaires chaque année pour satisfaire la demande européenne en ligne, et le marché génère plus d'un milliard d'euros de revenus.
Le trafic d'animaux est si rentable qu'il occuperait la troisième place mondiale, derrière ceux d'armes et de drogue.
Le Washington Post ajoute que tous les chiots étaient des bouledogues français, une race connue pour sa vulnérabilité respiratoire.
Une enquête de l'Agence canadienne d'inspection des aliments est en cours pour éclaircir l'affaire. De son côté, Ukraine International Airlines a publié un communiqué sur sa page Facebook, présentant ses condoléances pour la «perte tragique de vies animales sur son vol».
Ce cas n'est pas isolé en Amérique du Nord. Le commerce illégal de chiots en provenance des pays de l'Est de l'Europe serait de plus en plus courant, selon le vétérinaire et député américain Ralph Abraham, qui a présenté en mai une proposition de loi sur le sujet, le Healthy Dog Importation Act.
«Le nombre de chiens importés aux États-Unis a grimpé en flèche ces dernières années, et nous en contrôlons moins de 1%», indique-t-il au Washington Post.
Les bouledogues français seraient particulièrement prisés outre-Atlantique, et les bénéfices tirés de leur commerce incitent les vendeurs à prendre tous les risques pour que les chiens arrivent à bon port.
Le trafic touche aussi la France
Élevés dans de vieilles fermes, véritables usines à chiots, ces animaux vivent dans des conditions monstrueuses dans les pays d'Europe centrale et de l'Est, notamment en Pologne et en Hongrie, avant d'être vendus illégalement à l'Ouest.
Près de 50.000 chiots sont acheminés illégalement vers la France tous les ans, estime la Brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP). Achetés une centaine d'euros, ils sont vendus dix fois plus cher dans l'Hexagone.
À l'échelle de l'Europe, le problème est de taille. Environ huit millions de chiots sont nécessaires chaque année pour satisfaire la demande européenne en ligne, et le marché génère plus d'un milliard d'euros de revenus.
Le trafic d'animaux est si rentable qu'il occuperait la troisième place mondiale, derrière ceux d'armes et de drogue.
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