Maroc : Ce que pensent les agriculteurs d’une probable annulation de l’Aïd Al-Adha.
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Ce 7 juin 2020
Le Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS) avait proposé au gouvernement d’annuler la célébration du prochain Aïd Al-Adha en raison de crise sanitaire liée au coronavirus.
Cette proposition soulève de vives inquiétudes au sein des agriculteurs qui redoutent "un désastre" pour leur secteur.
"Les Marocains, dans leur grande majorité, n’ont pas les moyens d’acheter le mouton de l’Aïd.
Et ceux qui en ont la capacité financière, feraient mieux de verser le prix d’achat de la bête, destinée au sacrifice, au Fonds spécial de lutte contre le coronavirus", avait écrit le PADS dans une lettre adressée au gouvernement qui demande l’annulation de l’Aïd al-Adha.
Pour Abdel Fattah Ammar, président de la Chambre d’agriculture de la région de Casablanca-Settat, la prise en considération d’une telle proposition "serait un désastre" pour l’agriculteur marocain.
Outre de la fermeture des marchés pendant cette période, l’agriculteur marocain vit une situation exceptionnelle depuis trois ans à cause de la sécheresse, a-t-il déclaré, dans un communiqué, indiquant qu’une annulation éventuelle de l’Aïd al-Adha serait de lourdes conséquences.
Le président de la Chambre d’agriculture de la région de Casablanca-Settat estime que l’annulation de l’Aïd al-Adha impliquerait que le gouvernement accorde une indemnité aux éleveurs. Abdel Fattah Ammar demande en outre qu’une réflexion de fond soit menée sur le sujet.
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Ce 7 juin 2020
Le Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS) avait proposé au gouvernement d’annuler la célébration du prochain Aïd Al-Adha en raison de crise sanitaire liée au coronavirus.
Cette proposition soulève de vives inquiétudes au sein des agriculteurs qui redoutent "un désastre" pour leur secteur.
"Les Marocains, dans leur grande majorité, n’ont pas les moyens d’acheter le mouton de l’Aïd.
Et ceux qui en ont la capacité financière, feraient mieux de verser le prix d’achat de la bête, destinée au sacrifice, au Fonds spécial de lutte contre le coronavirus", avait écrit le PADS dans une lettre adressée au gouvernement qui demande l’annulation de l’Aïd al-Adha.
Pour Abdel Fattah Ammar, président de la Chambre d’agriculture de la région de Casablanca-Settat, la prise en considération d’une telle proposition "serait un désastre" pour l’agriculteur marocain.
Outre de la fermeture des marchés pendant cette période, l’agriculteur marocain vit une situation exceptionnelle depuis trois ans à cause de la sécheresse, a-t-il déclaré, dans un communiqué, indiquant qu’une annulation éventuelle de l’Aïd al-Adha serait de lourdes conséquences.
Le président de la Chambre d’agriculture de la région de Casablanca-Settat estime que l’annulation de l’Aïd al-Adha impliquerait que le gouvernement accorde une indemnité aux éleveurs. Abdel Fattah Ammar demande en outre qu’une réflexion de fond soit menée sur le sujet.
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