«Layla et le Loup» : Un autre scandale qui secoue le PJD

« Layla et le Loup » : Un autre scandale qui secoue le PJD !


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Le PJD continue d'être secoué par les scandales sexuels de ses dirigeants, et autres membres qu’ils soient responsables centraux ou régionaux ou dans les structures parallèles du parti.

Ainsi, après le scandale de l'adultère de Fatima Nejjar et Omar Benhammad, les romances des ministres Benkhaldoun et Choubani, l’escapade du ministre Yatim et sa kiné à Paris, ainsi que le secrétaire provincial du PJD à Salé tombé dans le piège du chantage sexuel via interne, c’est au tour de l’avocat PJDiste Mohamed Tahari de s’embourber dans une affaire scandaleuse qui défraie la chronique.

En effet, après avoir été en relation avec son fiancé, l'avocat PJDiste Mohamed Tahari, pendant cinq ans, la jeune femme Layla a découvert que Tahari n'avait pas l'intention de l'épouser ou d'enregistrer légalement la naissance de leur fille, laissant la victime en proie à des poursuites pour des relations sexuelles hors mariage.

Voici en quelque mot le résumé de l'affaire « Laila et le loup », version marocaine du «Petit chaperon rouge», qui a défrayé la chronique ces derniers temps et suscité une vague de solidarité avec la jeune fille qui a été victime de l’avocat pjdistes, proposé par Mustapha Ramid au poste de ministre de la justice dans le gouvernement des jeunes.

Arrêtée pour adultère et chantage après que la femme de Tahari a déposé une plainte contre elle, la jeune femme a été relâchée ce lundi et poursuivie en état de liberté provisoire moyennant une caution de 5000 dirhams.

Ainsi, le parti de la justice et du développement (PJD) est de nouveau secoué par un scandale retentissant, lié cette fois-ci, à une affaire de mœurs et de de relations sexuelles hors mariage.

L’affaire suscite une vive polémique et embarrasse le parti d’El Otmani. La commission de la probité et de la transparence au sein du PJD, présidée par Mustapha Ramid, a publié, un communiqué dans lequel elle annonce que l’avocat n’est plus membre du PJD depuis 2015; or, ce dernier n’a déposé sa démission que ce dimanche 19 janvier 2020.

C’est dire l’embarras dans lequel se trouve de nouveau le parti, qui est désormais associé à l'hypocrisie, au mensonge et au double discours.

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