Affaire des "écoutes" : Nicolas Sarkozy va être jugé pour corruption.
La Cour de cassation a rejeté ce mardi 18 juin l'un des ultimes recours de l'ex-président de la République pour s'opposer à son renvoi devant le tribunal dans l'affaire de corruption présumée d'un haut magistrat révélée par des écoutes téléphoniques.
Crédit Image : ERIC PIERMONT / AFP | Crédit Média
| Date : 19/06/2019
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Nicolas Sarkozy va être jugé pour corruption dans l'affaire des "écoutes" en France. La justice a définitivement validé le renvoi devant le tribunal correctionnel de l'ex-président de la République, poursuivi notamment pour la "corruption" d'un haut magistrat de la Cour de cassation dans cette affaire révélée par des écoutes téléphoniques, a appris mercredi l'AFP de sources concordantes.
La Cour de cassation avait rejeté mardi 18 juin l'un des ultimes recours de l'ex-président pour s'opposer à son renvoi devant le tribunal correctionnel dans l'affaire de corruption présumée d'un haut magistrat révélée par des écoutes téléphoniques.
Pour la première fois sous la Ve république, un ancien président sera jugé pour corruption. Nicolas Sarkozy, retraité politique depuis sa défaite à la primaire de la droite fin 2016, est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir début 2014, via son avocat Thierry Herzog, des informations secrètes auprès de Gilbert Azibert dans une procédure concernant la saisie de ses agendas dans l'affaire Bettencourt - soldée pour lui par un non-lieu en 2013 - en échange d'un coup de pouce pour un poste prestigieux à Monaco.
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Nicolas Sarkozy va être jugé pour corruption dans l'affaire des "écoutes" en France. La justice a définitivement validé le renvoi devant le tribunal correctionnel de l'ex-président de la République, poursuivi notamment pour la "corruption" d'un haut magistrat de la Cour de cassation dans cette affaire révélée par des écoutes téléphoniques, a appris mercredi l'AFP de sources concordantes.
La Cour de cassation avait rejeté mardi 18 juin l'un des ultimes recours de l'ex-président pour s'opposer à son renvoi devant le tribunal correctionnel dans l'affaire de corruption présumée d'un haut magistrat révélée par des écoutes téléphoniques.
Pour la première fois sous la Ve république, un ancien président sera jugé pour corruption. Nicolas Sarkozy, retraité politique depuis sa défaite à la primaire de la droite fin 2016, est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir début 2014, via son avocat Thierry Herzog, des informations secrètes auprès de Gilbert Azibert dans une procédure concernant la saisie de ses agendas dans l'affaire Bettencourt - soldée pour lui par un non-lieu en 2013 - en échange d'un coup de pouce pour un poste prestigieux à Monaco.
La justice a rejeté les recours
Au terme de leur instruction, émaillée de nombreux recours, les juges avaient ordonné le 26 mars 2018 un procès pour "corruption" et "trafic d'influence" contre les trois hommes, conformément aux réquisitions du parquet national financier (PNF) en octobre 2017.
Herzog et Azibert seront aussi jugés pour "violation du secret professionnel".
Mardi, la Cour de cassation avait déjà rejeté les recours de Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog contre le réquisitoire du PNF, et validé la tenue du procès pour Gilbert Azibert.
La haute juridiction avait aussi examiné, dans une procédure rapide, les pourvois de Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog visant à contester leur renvoi devant le tribunal correctionnel. Elle les a rejetés dans la foulée, ce qui valide définitivement la tenue du procès, selon une source proche du dossier et l'un des avocats de la défense.
Dans un réquisitoire sévère, le 5 octobre 2017, le PNF avait comparé les méthodes de Nicolas Sarkozy à celles d'"un délinquant chevronné" et stigmatisé les nombreux recours intentés par ses avocats qui avaient "paralysé" l'instruction.
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