Morphopsychologie : Notre visage révèle-t-il notre personnalité ?
Deviner notre personnalité sur les traits de notre visage, ça fait sourire ! Pourtant, utilisée à bon escient, la morphopsychologie permet d’éclairer certains de nos comportements.
Prêt à tester ?
Jacques vient d’être licencié d’un poste de management dans un groupe international de services.
Deviner notre personnalité sur les traits de notre visage, ça fait sourire ! Pourtant, utilisée à bon escient, la morphopsychologie permet d’éclairer certains de nos comportements.
Prêt à tester ?
Jacques vient d’être licencié d’un poste de management dans un groupe international de services.
Décidé à se lancer comme vendeur indépendant, il consulte un morphopsychologue, qui lui déconseille cette activité. Pourquoi ? Les points forts de Jacques sont la ténacité, la gentillesse, le charme, le sens de la qualité et la curiosité. Ses points faibles : la fragilité affective, le manque d’assurance et le doute. La vente pour lui, oui, mais soutenu par un grand groupe international, par exemple. Une activité indépendante lui demanderait de trop gros efforts d’adaptation.
Sur quoi ce psy des visages s’est-il basé pour une telle analyse ?
« La morphopsychologie, fondée en 1937 par le docteur Louis Corman, pédopsychiatre, se définit comme une grille de lecture synthétique. Elle couvre trois champs : biologie, physiologie et psychologie », explique Jean-Paul Juès, diplômé de HEC, conseil en développement de carrière et morphopsychologue. Cette grille de lecture permettra une analyse de la personnalité.
L’analyse du visage
Les observations portent sur le cadre cranio-facial, c’est-à-dire le bâti osseux et musculaire de face et de profil. Un cadre large sera signe de résistance ; un cadre étroit, de fragilité. Mais aussi sur les récepteurs (yeux, nez, bouche), qui expriment les échanges conscients. De grands récepteurs dans un cadre étroit indiquent que la personne absorbe plus d’informations qu’elle ne peut en traiter et, par conséquent, qu’elle manifeste une certaine fatigabilité. A l’inverse, des récepteurs petits dans un cadre large indiquent une personnalité plutôt concentrée. Le modelé exprime l’effort d’adaptation. Rond, il évoque la perméabilité de l’enfance ; plat, la défense ; tonique, la volonté de s’exprimer ; relâché, la démission.
Pour le morphopsychologue, le visage est divisé en trois étages : l’étage supérieur, qui comprend le front et les yeux, traduit le degré de notre compréhension rationnelle du monde. L’étage médian, avec les pommettes et le nez, exprime notre perception intuitive du monde. Enfin, l’étage inférieur, mâchoire et bouche, indique notre appréhension pratique du monde. Seront analysés : l’équilibre entre ces trois étages ; l’étage dominant qui exprime les grandes tendances du comportement ; et l’étage le moins développé, le chemin d’évolution de l’individu. Les deux hémifaces (côté gauche, côté droit) du visage renseignent sur notre dualité interne, notre quête d’équilibre et notre évolution.
A quel âge ?
« On peut faire une analyse de visage dès la naissance, explique Martine Boulard, morphopsychologue et présidente de la Société française de morphopsychologie (SFM). Et ce, jusqu’à la fin de la vie, car il est en perpétuelle évolution, même si certains éléments, comme le bâti osseux, ne changent pas. »
Entre 0 et 2 ans, le bébé se transforme physiquement et mentalement. Jusqu’à 8 mois, il assimile passivement tous les apports du milieu environnant.
Depuis la nuit des temps, les hommes ont remarqué qu’il existait des relations intimes entre les formes du visage et les traits du caractère. Dans l’Antiquité sumérienne, on explique la psyché humaine en référence aux dieux et à leur visage. Ainsi décrit-on les types Mercure, Mars, Vénus, Jupiter et Saturne. Plus tard, Hippocrate établit quatre types de tempéraments : le lymphatique, le sanguin, le nerveux et le bilieux. Les recherches se poursuivront au XIXe et XXe siècle, pour aboutir à la création, en 1937, de la morphopsychologie.
Bénéfices et limites de la morphopsychologie
L’analyse du visage nous permettrait de nous orienter professionnellement, puisqu’elle identifie le potentiel de chacun. Elle peut aussi nous éclairer sur l’éducation de nos enfants : une fois leur mode de fonctionnement – et celui des parents – défini, il est plus facile d’établir une bonne communication.
Sur quoi ce psy des visages s’est-il basé pour une telle analyse ?
« La morphopsychologie, fondée en 1937 par le docteur Louis Corman, pédopsychiatre, se définit comme une grille de lecture synthétique. Elle couvre trois champs : biologie, physiologie et psychologie », explique Jean-Paul Juès, diplômé de HEC, conseil en développement de carrière et morphopsychologue. Cette grille de lecture permettra une analyse de la personnalité.
L’analyse du visage
Les observations portent sur le cadre cranio-facial, c’est-à-dire le bâti osseux et musculaire de face et de profil. Un cadre large sera signe de résistance ; un cadre étroit, de fragilité. Mais aussi sur les récepteurs (yeux, nez, bouche), qui expriment les échanges conscients. De grands récepteurs dans un cadre étroit indiquent que la personne absorbe plus d’informations qu’elle ne peut en traiter et, par conséquent, qu’elle manifeste une certaine fatigabilité. A l’inverse, des récepteurs petits dans un cadre large indiquent une personnalité plutôt concentrée. Le modelé exprime l’effort d’adaptation. Rond, il évoque la perméabilité de l’enfance ; plat, la défense ; tonique, la volonté de s’exprimer ; relâché, la démission.
Pour le morphopsychologue, le visage est divisé en trois étages : l’étage supérieur, qui comprend le front et les yeux, traduit le degré de notre compréhension rationnelle du monde. L’étage médian, avec les pommettes et le nez, exprime notre perception intuitive du monde. Enfin, l’étage inférieur, mâchoire et bouche, indique notre appréhension pratique du monde. Seront analysés : l’équilibre entre ces trois étages ; l’étage dominant qui exprime les grandes tendances du comportement ; et l’étage le moins développé, le chemin d’évolution de l’individu. Les deux hémifaces (côté gauche, côté droit) du visage renseignent sur notre dualité interne, notre quête d’équilibre et notre évolution.
A quel âge ?
« On peut faire une analyse de visage dès la naissance, explique Martine Boulard, morphopsychologue et présidente de la Société française de morphopsychologie (SFM). Et ce, jusqu’à la fin de la vie, car il est en perpétuelle évolution, même si certains éléments, comme le bâti osseux, ne changent pas. »
Entre 0 et 2 ans, le bébé se transforme physiquement et mentalement. Jusqu’à 8 mois, il assimile passivement tous les apports du milieu environnant.
Son visage est dilaté, tout en rondeurs, peu tonique, les yeux affleurent, le nez est retroussé et la bouche, entrouverte. Vers le neuvième mois, avec l’étape dite de la peur de l’étranger, le développement de la dentition, la marche et la parole, son visage devient plus tonique, le nez s’affine, la mâchoire et la bouche sont plus fermes.
Enfin, aux environs de 3 ans, l’enfant s’acheminant vers l’âge de raison, les yeux, le nez, la bouche reculent, la figure devient plus rétractée. Une évolution commmune à tous, mais à partir d’un tempérament dominant chez chacun.
Dans l’Antiquité déjà
Dans l’Antiquité déjà
Depuis la nuit des temps, les hommes ont remarqué qu’il existait des relations intimes entre les formes du visage et les traits du caractère. Dans l’Antiquité sumérienne, on explique la psyché humaine en référence aux dieux et à leur visage. Ainsi décrit-on les types Mercure, Mars, Vénus, Jupiter et Saturne. Plus tard, Hippocrate établit quatre types de tempéraments : le lymphatique, le sanguin, le nerveux et le bilieux. Les recherches se poursuivront au XIXe et XXe siècle, pour aboutir à la création, en 1937, de la morphopsychologie.
Bénéfices et limites de la morphopsychologie
L’analyse du visage nous permettrait de nous orienter professionnellement, puisqu’elle identifie le potentiel de chacun. Elle peut aussi nous éclairer sur l’éducation de nos enfants : une fois leur mode de fonctionnement – et celui des parents – défini, il est plus facile d’établir une bonne communication.
Il en est de même pour les couples en difficulté : Lorsqu’on connaît les motivations du partenaire, on peut adopter un langage commun. « Mais, en aucun cas, cette discipline ne doit être utilisée pour établir des sélections professionnelles, précise Martine Boulard.
Nous avons déjà radié des membres de l’association pour ce type d’abus. »
Peut-on se fier à une discipline qui n’a fait l’objet d’aucune statistique scientifique ? « C’est une science clinique qui se base sur d’innombrables observations, à partir desquelles on peut établir non pas des lois, mais des hypothèses.
Peut-on se fier à une discipline qui n’a fait l’objet d’aucune statistique scientifique ? « C’est une science clinique qui se base sur d’innombrables observations, à partir desquelles on peut établir non pas des lois, mais des hypothèses.
Celles-ci permettent d’interpréter et de comprendre, en partie, des comportements, pas de les expliquer de manière exhaustive et définitive. » Voilà ce qu’oppose Jean-Paul Juès aux détracteurs qui vouent la morpho aux gémonies.
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