Éric Zemmour relaxé en appel pour ses propos anti-islam et anti-immigration.

 

Éric Zemmour relaxé en appel pour ses propos anti-islam et anti-immigration


10 Septembre 2021

La cour d'appel de Paris a relaxé, ce mercredi 8 septembre, le polémiste Éric Zemmour, qui était poursuivi pour injure et provocation à la haine après des propos tenus en 2019, lors d’un rassemblement politique à Paris.


Le polémiste était jugé pour injure et provocation à la haine raciale après un discours prononcé en septembre 2019 sur l'islam et l'immigration à la tribune d'un rassemblement politique baptisé "Convention de la droite". 

En effet, lors de ce rassemblement, Eric Zemmour avait prononcé un discours fustigeant des immigrés « colonisateurs » et une « islamisation de la rue ». L’éditorialiste y avait également décrit le voile et la djellaba comme « les uniformes d’une armée d’occupation ».
 
La décision de la cour d'appel a choqué les parties civiles
 
 En première instance, le chroniqueur d’extrême droite de 63 ans avait été condamné pour ces propos à une peine de 10 000 euros d’amende. Le tribunal correctionnel de Paris avait alors estimé que ces propos constituaient « une exhortation, tantôt implicite tantôt explicite, à la discrimination et à la haine à l’égard de la communauté musulmane et à sa religion ». Cette décision a en revanche estomaqué les associations antiracistes qui s’étaient constituées parties civiles, selon la presse française.

Une deuxième affaire toujours en cours ... 

Par ailleurs, le polémiste est également poursuivi pour provocation à la haine raciale et injures raciales après des propos sur la chaîne CNews, le 29 septembre 2020. Le chroniqueur avait déclaré à l’antenne que les migrants mineurs isolés « n’ont rien à faire ici. Ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont. Il faut les renvoyer, il ne faut même pas qu’ils viennent ». De nombreuses plaintes avaient été déposées après ses propos. Et le parquet de Paris avait ouvert une enquête en juillet dernier.
 
Le procès qui devait avoir lieu le mercredi 8 septembre a été renvoyé au 17 novembre, indique son avocat Olivier Pardo à franceinfo.

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