Le gouvernement du Québec va de l'avant avec la vaccination obligatoire de tout le personnel de santé.
Face à la montée de la quatrième vague de la COVID-19 (515 nouveaux cas), le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, a confirmé que la vaccination obligatoire sera imposée à tout le personnel de la santé, tant au public qu’au privé, et ce, à compter du 15 octobre. Les visiteurs de patients et les proches aidants devront, quant à eux, présenter leur passeport vaccinal pour entrer. Par ailleurs, l’entreprise québécoise Medicago maintient son objectif de commercialiser un vaccin contre la COVID-19 dès l’automne, mais admet que cela dépendra de l'approbation rapide de Santé Canada.
En Ontario, des infirmières ont dénoncé les manifestants qui obstruaient l’accès à leurs lieux de travail et freinent l’accès des ambulances, du personnel et des patients aux services médicaux, mettant en péril la vie de certaines personnes.
L’Alberta, de son côté, maintient notamment l’isolement obligatoire des personnes positives à la COVID-19, tandis que Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé l’implantation d’un passeport vaccinal similaire à celui du Québec. En Colombie-Britannique, le prélancement du passeport a connu des ratés.
À la veille du débat des chefs fédéraux en français, la tension monte. Le leader libéral Justin Trudeau a durci le ton face aux protestataires qui perturbent ses points de presse. « Ces gens qui ont fait le choix de mettre les autres en danger, ils n'auront pas ma sympathie », a-t-il déclaré.
De son côté, le Bloc québécois est monté aux barricades face à un document controversé de la Commission scolaire English Montreal qui nie l'existence de la nation québécoise et pousse Ottawa à contester cette décision devant la Cour suprême du Canada. Le dévoilement de ce document a aussi eu des conséquences à l’échelle municipale, forçant Denis Coderre à exclure de son équipe Joe Ortona, président d’English Montréal, qui se présente aux élections municipales comme conseiller de ville.
Par ailleurs, les maires de Montréal, Québec, Laval, Longueuil et Gatineau ont exhorté les chefs des partis fédéraux à s’engager fermement à bannir les armes d’assaut et de poing par le biais d’une politique nationale, au lieu de pelleter le problème dans la cour des municipalités.
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