L’élection du maire de Rabat finit en bagarre !
Le 21 septembre 2021
L’élection du maire de Rabat qui devait avoir lieu lundi 20 septembre a été purement et simplement reportée. À l’origine de ce report, des accusations de menaces en tout genre.
Absence de consensus et non respect des accords de coalition prévus entre le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti authenticité et modernité (PAM), le Mouvement populaire (MP) et le Parti Istiqlal (PI), accusations de menaces et de corruption, altercations entre les différents partisans et supporters des candidats à la présidence du Conseil de la ville, entraînant l’intervention des forces de l’ordre… À Rabat, les choses ne se sont pas passées comme prévu.
Asmae Rhlalou, candidate du RNI à la présidence, accuse l’USFP d’avoir menacé de mort des élus de son parti et essayé d’acheter leurs voix. « Tout cela est documenté et enregistré et fait l’objet d’une plainte auprès de la police judiciaire », précise un communiqué du parti.
Des accusations ont été également portées à l’encontre d’Omar El Bahraoui, tête de liste du RNI au sein de l’arrondissement El Youssoufia. Celui-ci est accusé d’avoir roulé pour Hassan Lachgar, candidat de l’USFP à la présidence au détriment de son camp. Dans la foulée, une conseillère a été transportée à l’hôpital après avoir perdu conscience, rapporte à SNRTnews le conseiller Abdelfattah Elaouni, du PAM.
Ces incidents ont poussé les autorités à reporter l’élection du maire de la capitale jusqu’à nouvel ordre.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles