Allégations de vol d’organes à Casablanca : Le procureur du Roi dément et confirme l’enquête.

Allégations de vol d’organes à Casablanca : Le procureur du Roi dément et confirme l’enquête.

La cour d'appel de Casablanca.

Le 20/07/2025


Le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca a démenti les allégations d’une femme qui prétendait que les organes de son fils, décédé dans un accident de la circulation en 2021, avaient été volés.

Dans un communiqué officiel, le procureur général du Roi a fermement démenti les affirmations d’une femme concernant le classement de sa plainte. 
Cette dernière alléguait un prétendu vol d’organes humains sur son fils, décédé lors d’un accident de la circulation le 8 septembre 2021. 

Le procureur a précisé que ces allégations étaient fausses et dénuées de tout fondement. Il a également rappelé que les faits évoqués par la mère dans une vidéo, publiée sur les réseaux sociaux, avaient déjà fait l’objet d’une enquête judiciaire approfondie, menée par la Brigade nationale de la police judiciaire à Casablanca, sous la supervision du parquet.

Les résultats de l’enquête ont conclu que l’opération de don d’organes avait été effectuée dans le plein respect des dispositions légales et réglementaires, conformément à la loi n° 16-98 relative au don, au prélèvement et à la transplantation d’organes et de tissus humains, a ajouté la même source.

Les prélèvements d’organes (les deux reins et la cornée) ont été réalisés après l’accord explicite et écrit de la mère portant sa signature et son empreinte, ainsi que le numéro de sa carte d’identité nationale, explique-t-on, notant que l’opération a été effectuée après la constatation du décès.

L’opération s’est déroulée sous la supervision d’un comité médical spécialisé tout au long de la procédure, après constatation de la mort cérébrale du défunt et l’établissement d’un PV par des médecins et la réaffirmation du diagnostic clinique de l’état de mort cérébrale via l’imagerie tomodensitométrique (TDM).

Les organes humains précités ont été transplantés à d’autres patients selon la liste des malades tenue par le service compétent de l’hôpital, détaille le procureur général du Roi, relevant que ces faits sont consignés dans le registre dédié à cet effet par l’administration hospitalière.

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