Marchés publics : Un rapport accablant pointe du doigt le conseil régional de Rabat-Salé.


Un rapport de l’Inspection générale du ministère de l’Intérieur a mis en lumière de graves manquements aux procédures des marchés publics par le conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra. Des projets d’un montant total de 375 millions de dirhams ont été attribués sans appel d’offres, en violation des dispositions légales.
Publié le 27/07/2025
Un récent rapport de l’Inspection générale du ministère de l’Intérieur a révélé des irrégularités majeures dans l’attribution de marchés publics par le conseil de la région Rabat-Salé-Kénitra.

Un rapport de l’Inspection générale du ministère de l’Intérieur a mis en lumière de graves manquements aux procédures des marchés publics par le conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra. Des projets d’un montant total de 375 millions de dirhams ont été attribués sans appel d’offres, en violation des dispositions légales.
Publié le 27/07/2025
Un récent rapport de l’Inspection générale du ministère de l’Intérieur a révélé des irrégularités majeures dans l’attribution de marchés publics par le conseil de la région Rabat-Salé-Kénitra.
Ces manquements concernent plusieurs projets d’un coût global de 375 millions de dirhams, rapporte Assabah du vendredi 25 juillet. L’audit a constaté que le conseil régional a confié la réalisation de ces projets à des sociétés sans recourir aux procédures d’appel d’offres, enfreignant ainsi les dispositions du décret régissant les marchés publics, notamment son article premier.
Parmi les entreprises concernées figurent Rabat Région Aménagement, Skhirat Témara Aménagement et Développement et Redal (spécialisée dans la distribution d’eau et d’électricité). Plus précisément, Rabat Région Aménagement a été chargée d’un projet de réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation des espaces verts dans les préfectures de Rabat-Salé et Skhirat-Témara, doté d’un budget de 215 millions de dirhams.
Quant à Skhirat Témara Aménagement et Développement, elle a été désignée pour l’aménagement de la route «Falah», avec un coût estimé à 100 millions de dirhams. Enfin, Redal a obtenu la mission de réutilisation des eaux usées et d’irrigation des espaces verts à Bouknadel, pour un montant de 60 millions de dirhams.
Face à ces critiques, les élus locaux ont exprimé leur incompréhension, arguant que ces sociétés relèvent de la tutelle de la région et ne sont pas des entreprises privées soumises à l’obligation d’appels d’offres. Ils invoquent la loi organique des régions, qui permet au conseil d’attribuer directement des projets aux sociétés placées sous son autorité, en coordination avec les services de la wilaya, relaie Assabah.
Cependant, le rapport de l’Inspection générale soulève d’autres anomalies, notamment le non-respect des délais de paiement prévus par la réglementation, ainsi que l’absence d’ordres de paiement pour les pénalités de retard.
Par ailleurs, des écarts significatifs ont été relevés entre les quantités de travaux contractualisées et celles effectivement réalisées, dépassant parfois 1,4 million de dirhams.
Parmi les entreprises concernées figurent Rabat Région Aménagement, Skhirat Témara Aménagement et Développement et Redal (spécialisée dans la distribution d’eau et d’électricité). Plus précisément, Rabat Région Aménagement a été chargée d’un projet de réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation des espaces verts dans les préfectures de Rabat-Salé et Skhirat-Témara, doté d’un budget de 215 millions de dirhams.
Quant à Skhirat Témara Aménagement et Développement, elle a été désignée pour l’aménagement de la route «Falah», avec un coût estimé à 100 millions de dirhams. Enfin, Redal a obtenu la mission de réutilisation des eaux usées et d’irrigation des espaces verts à Bouknadel, pour un montant de 60 millions de dirhams.
Face à ces critiques, les élus locaux ont exprimé leur incompréhension, arguant que ces sociétés relèvent de la tutelle de la région et ne sont pas des entreprises privées soumises à l’obligation d’appels d’offres. Ils invoquent la loi organique des régions, qui permet au conseil d’attribuer directement des projets aux sociétés placées sous son autorité, en coordination avec les services de la wilaya, relaie Assabah.
Cependant, le rapport de l’Inspection générale soulève d’autres anomalies, notamment le non-respect des délais de paiement prévus par la réglementation, ainsi que l’absence d’ordres de paiement pour les pénalités de retard.
Par ailleurs, des écarts significatifs ont été relevés entre les quantités de travaux contractualisées et celles effectivement réalisées, dépassant parfois 1,4 million de dirhams.
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