Le modèle marocain, sous l’impulsion de S.M le Roi, est un exemple de pragmatisme et de vision d’avenir.

Le modèle marocain, sous l’impulsion de S.M le Roi, est un exemple de pragmatisme et de vision d’avenir.


Publié le 22 juillet 2025

    Le modèle marocain

Le modèle marocain, promu sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’impose comme « un exemple de pragmatisme, de stabilité et de vision d’avenir », a affirmé le sénateur brésilien Hiran Gonçalves, président du Groupe parlementaire d’amitié Brésil-Maroc.

Dans un entretien à MAP-Brasilia à l’occasion de la célébration de la glorieuse Fête du Trône, M. Gonçalves a salué la dynamique de développement singulière du Royaume qui traduit « cette capacité à préserver son héritage historique, culturel et religieux, tout en opérant une profonde transformation économique et sociale », offrant ainsi « un exemple particulièrement inspirant pour l’Amérique latine ».

À la faveur de réformes audacieuses, a-t-il souligné, le Maroc a investi dans des secteurs stratégiques, des énergies renouvelables aux nouvelles technologies, de l’industrie automobile à l’aéronautique, en passant par un tourisme durable et une agriculture résiliente et moderne. Il a parié sur les partenariats public-privé et su attirer les capitaux étrangers, s’érigeant ainsi comme «l’une des économies les plus dynamiques du continent africain ».

« Le Maroc est aujourd’hui une référence mondiale en matière d’énergie solaire et éolienne, avec des projets emblématiques comme le complexe Noor à Ouarzazate. Cela témoigne d’une vision stratégique orientée vers la sécurité énergétique et le leadership environnemental, une voie que les pays latino-américains gagneraient à explorer», a-t-il fait observer.

Le sénateur a mis également en exergue l’Initiative Nationale pour le Développement Humain, lancée en 2005, « un programme qui promeut l’inclusion sociale, lutte contre la pauvreté et soutient le développement local ». Cette approche marocaine constitue, à ses yeux, « une source d’inspiration concrète » pour les pays d’Amérique latine confrontés à de profondes inégalités régionales et sociales.

Mettant en avant la position singulière et géostratégique du Maroc, M. Gonçalves a souligné que le Royaume «s’érige en un trait d’union entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques, consolidant notamment son poids sur les plans économique et diplomatique sur la scène internationale».

Pour renforcer son rôle de carrefour stratégique, le Maroc a massivement investi dans ses infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires, à l’image du port de Tanger-Med devenu l’un des plus grands hubs du pourtour méditerranéen, de même qu’il a conclu une série d’accords de libre-échange.

«Le Royaume a consolidé sa place de partenaire stratégique de l’Union européenne sur des dossiers tels que la migration, la sécurité ou l’énergie, tout en renforçant ses investissements en Afrique subsaharienne et en développant ses échanges avec l’Amérique latine », a relevé le sénateur.

Évoquant la question du Sahara marocain, M. Gonçalves a salué les évolutions positives de ce dossier, particulièrement à la lumière du soutien international croissant à l’intégrité territoriale du Maroc et au plan d’autonomie. Selon lui, ce plan, présenté par le Maroc en 2007, est une proposition «sérieuse, crédible et pragmatique, offrant une base solide pour une solution politique durable ».

Au-delà des positions diplomatiques, le sénateur s’est aussi félicité de la dynamique de développement socio-économique que connaît la région du Sahara grâce aux investissements considérables mobilisés par le Royaume.

Le règlement de la question du Sahara est «un enjeu stratégique» pour toute la région du Maghreb et du Sahel, confrontée aux multiples défis sécuritaires (terrorisme, trafics illicites…), a-t-il précisé, concluant que le plan marocain d’autonomie contribuera à la paix régionale et à la sécurité internationale.

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