Dépenses excessives à l’étranger : L’Office des changes alerte la DGI sur 53 cas.
Dépenses excessives à l’étranger : L’Office des changes alerte la DGI sur 53 cas.


Publié le lundi 17 novembre 2025
Les services de contrôle de l’Office des changes ont transmis à la Direction générale des impôts une liste d’une cinquantaine de personnes suspectées de fraude fiscale et d’évasion de capitaux.
Les services de contrôle de l’Office des changes ont transmis à la Direction générale des impôts une liste d’une cinquantaine de personnes suspectées de fraude fiscale et d’évasion de capitaux.
Dépenses records à l’étranger et transactions financières non déclarées ont déclenché des procédures de vérification de leur situation fiscale globale.
Les services de contrôle relevant de l’Office des changes ont transmis à la Direction générale des impôts (DGI) une liste de dizaines de personnes assujetties à l’impôt, soupçonnées d’infractions liées à l’évasion et à la fraude fiscales. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’accord d’échange d’informations entre les deux entités, visant à faciliter les procédures administratives et à renforcer les mécanismes de lutte contre la fraude fiscale et le transfert illicite de capitaux à l’étranger.
Selon des sources de Hespress, les contrôleurs de l’Offfice ont relevé des indices sérieux concernant des dépenses record de certains assujettis lors de voyages touristiques fréquents à l’étranger, ainsi que la réalisation de transactions financières importantes via des comptes ouverts à leur nom dans des pays européens, notamment en France et en Espagne, dépassant les allocations de voyage autorisées par la réglementation.
Les mêmes sources précisent que la liste transmise aux services fiscaux concerne environ 53 personnes assujetties, certaines impliquées dans l’usage de comptes et de noms de membres de leur famille pour dissimuler la nature de transactions financières non déclarées.
Les services de contrôle central de la DGI ont commencé à enquêter sur l’identité des intéressés et à examiner avec précision leur situation fiscale actuelle, en vue de prendre les mesures légales prévues par le Code général des impôts, notamment la procédure de vérification globale de la situation fiscale des personnes physiques, afin de vérifier la cohérence entre les dépenses observées à l’étranger et les déclarations relatives aux revenus, bénéfices et biens. Plusieurs d’entre eux possèdent des petites et moyennes entreprises ou exercent des professions libérales.
D’après les sources de Hespress, les contrôleurs ont appliqué aux assujettis concernés un ensemble de critères préventifs pour s’assurer qu’ils n’avaient pas perçu de revenus issus d’héritages ou de dons de proches, afin de les amener à prouver, à l’aide de documents officiels, que leurs revenus déclarés couvrent effectivement leurs dépenses au Maroc et à l’étranger.
Les services fiscaux ont ainsi engagé des procédures de contrôle à l’encontre d’entrepreneurs, promoteurs immobiliers, exploitants agricoles, propriétaires d’entreprises de distribution de produits cosmétiques et ingénieurs.
Les services de contrôle relevant de l’Office des changes ont transmis à la Direction générale des impôts (DGI) une liste de dizaines de personnes assujetties à l’impôt, soupçonnées d’infractions liées à l’évasion et à la fraude fiscales. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’accord d’échange d’informations entre les deux entités, visant à faciliter les procédures administratives et à renforcer les mécanismes de lutte contre la fraude fiscale et le transfert illicite de capitaux à l’étranger.
Selon des sources de Hespress, les contrôleurs de l’Offfice ont relevé des indices sérieux concernant des dépenses record de certains assujettis lors de voyages touristiques fréquents à l’étranger, ainsi que la réalisation de transactions financières importantes via des comptes ouverts à leur nom dans des pays européens, notamment en France et en Espagne, dépassant les allocations de voyage autorisées par la réglementation.
Les mêmes sources précisent que la liste transmise aux services fiscaux concerne environ 53 personnes assujetties, certaines impliquées dans l’usage de comptes et de noms de membres de leur famille pour dissimuler la nature de transactions financières non déclarées.
Les services de contrôle central de la DGI ont commencé à enquêter sur l’identité des intéressés et à examiner avec précision leur situation fiscale actuelle, en vue de prendre les mesures légales prévues par le Code général des impôts, notamment la procédure de vérification globale de la situation fiscale des personnes physiques, afin de vérifier la cohérence entre les dépenses observées à l’étranger et les déclarations relatives aux revenus, bénéfices et biens. Plusieurs d’entre eux possèdent des petites et moyennes entreprises ou exercent des professions libérales.
D’après les sources de Hespress, les contrôleurs ont appliqué aux assujettis concernés un ensemble de critères préventifs pour s’assurer qu’ils n’avaient pas perçu de revenus issus d’héritages ou de dons de proches, afin de les amener à prouver, à l’aide de documents officiels, que leurs revenus déclarés couvrent effectivement leurs dépenses au Maroc et à l’étranger.
Les services fiscaux ont ainsi engagé des procédures de contrôle à l’encontre d’entrepreneurs, promoteurs immobiliers, exploitants agricoles, propriétaires d’entreprises de distribution de produits cosmétiques et ingénieurs.
Ceux-ci devront justifier leurs revenus et ressources financières non déclarés, ainsi que les flux financiers dans leurs comptes bancaires ou ceux de leurs proches.
Les sources de Hespress indiquent que les justifications demandées portent également sur les dépenses et achats réalisés au cours de la période récente, afin d’évaluer leur situation fiscale avec précision.
Il est à noter que l’article 216 du Code général des impôts confère à l’administration fiscale le droit d’effectuer un contrôle complet de la situation fiscale d’une personne physique, afin de vérifier la cohérence entre ses revenus déclarés et ses dépenses et actifs.
Ce contrôle porte sur les liquidités, comptes bancaires et dépenses personnelles. La personne est informée avant le contrôle et peut présenter ses observations. Sa durée est généralement de six mois, avec possibilité de prolongation si nécessaire.
Les sources de Hespress indiquent que les justifications demandées portent également sur les dépenses et achats réalisés au cours de la période récente, afin d’évaluer leur situation fiscale avec précision.
Il est à noter que l’article 216 du Code général des impôts confère à l’administration fiscale le droit d’effectuer un contrôle complet de la situation fiscale d’une personne physique, afin de vérifier la cohérence entre ses revenus déclarés et ses dépenses et actifs.
Ce contrôle porte sur les liquidités, comptes bancaires et dépenses personnelles. La personne est informée avant le contrôle et peut présenter ses observations. Sa durée est généralement de six mois, avec possibilité de prolongation si nécessaire.
Les contrôleurs peuvent également, lors de l’examen de la situation fiscale globale, vérifier les opérations figurant dans les comptes utilisés à des fins privées ou professionnelles, en demandant aux intéressés toutes les explications et preuves relatives à ces opérations, sans que cela ne constitue le lancement d’une procédure de contrôle comptable.
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