Nouaceur : Le «Palais de Bouskoura» détruit, l’avocat dénonce un abus de pouvoir.
Nouaceur : Le «Palais de Bouskoura» détruit, l’avocat dénonce un abus de pouvoir.

Publié le 17 novembre 2025
Les autorités locales de la province de Nouaceur ont poursuivi, lundi 17 novembre, la démolition de Ksar Diafa, surnommé le «Kremlin» ou encore le «Palais de Bouskoura».
Après une première intervention entamée mercredi 12 novembre, les bulldozers ont repris la destruction de cet imposant édifice composé de deux bâtiments, dont l’un a déjà été entièrement rasé.
Selon les autorités, la construction a été érigée sur un terrain à vocation agricole, où ne sont pas autorisés les établissements touristiques ni les salles de fêtes.
Après une première intervention entamée mercredi 12 novembre, les bulldozers ont repris la destruction de cet imposant édifice composé de deux bâtiments, dont l’un a déjà été entièrement rasé.
Selon les autorités, la construction a été érigée sur un terrain à vocation agricole, où ne sont pas autorisés les établissements touristiques ni les salles de fêtes.
Le propriétaire avait initialement obtenu une autorisation pour un projet à caractère agricole, incluant des activités équestres et un hébergement rural. Les travaux ont toutefois évolué vers un complexe hôtelier, comprenant un hôtel et des salles de réception.
La défense du propriétaire
Face à la polémique, l’avocat du propriétaire a tenu, dimanche 16 novembre, une conférence de presse pour exposer sa version des faits. Il a dénoncé un «abus de pouvoir», affirmant que son client disposait d’une autorisation délivrée en 2021.
L’avocat a précisé que le propriétaire avait obtenu en 2021 l’autorisation initiale de construction, ainsi que les permis complémentaires exigés, assurant que toutes les démarches légales avaient été respectées et que le chantier avait été exécuté conformément aux normes en vigueur.
Il a ajouté que les autorités avaient procédé au retrait de l’autorisation en novembre 2023, ce qui avait conduit son client à suspendre les travaux.
La défense du propriétaire
Face à la polémique, l’avocat du propriétaire a tenu, dimanche 16 novembre, une conférence de presse pour exposer sa version des faits. Il a dénoncé un «abus de pouvoir», affirmant que son client disposait d’une autorisation délivrée en 2021.
Selon lui, plusieurs informations relayées sur le projet sont « infondées » et alimentées par des rumeurs, notamment celles évoquant l’implication d’élus ou de parlementaires.
L’avocat a précisé que le propriétaire avait obtenu en 2021 l’autorisation initiale de construction, ainsi que les permis complémentaires exigés, assurant que toutes les démarches légales avaient été respectées et que le chantier avait été exécuté conformément aux normes en vigueur.
Il a ajouté que les autorités avaient procédé au retrait de l’autorisation en novembre 2023, ce qui avait conduit son client à suspendre les travaux.
Une nouvelle demande de régularisation avait ensuite été déposée via la plateforme dédiée, où elle reste toujours visible, assortie de remarques et de demandes de modifications que le propriétaire affirme avoir exécutées.
L’avocat a qualifié la situation d’«incohérente», soulignant que la démolition est intervenue après une phase durant laquelle des contrôles techniques auraient dû vérifier la conformité du bâtiment.
Une décision contestée
«Le retrait d’une autorisation doit intervenir avant le lancement du chantier, et non après des dépenses colossales et l’achèvement des travaux», a insisté l’avocat, affirmant qu’aucune infraction n’était constituée et que «ce qui a été construit correspond parfaitement à l’autorisation délivrée».
Il a rappelé que les autorités avaient constaté une infraction dès 2021, dressé un procès-verbal et transmis l’affaire à la justice, mais que la démolition est intervenue alors que le dossier est toujours en cours d’examen judiciaire, sans attendre la décision du tribunal.
Par ailleurs, il a assuré que la construction respectait la hauteur autorisée pour les terrains agricoles et qu’elle ne portait atteinte ni au voisinage ni au domaine public. Selon lui, les décisions prises manquent de fondements solides et objectifs.
Une décision contestée
«Le retrait d’une autorisation doit intervenir avant le lancement du chantier, et non après des dépenses colossales et l’achèvement des travaux», a insisté l’avocat, affirmant qu’aucune infraction n’était constituée et que «ce qui a été construit correspond parfaitement à l’autorisation délivrée».
Il a rappelé que les autorités avaient constaté une infraction dès 2021, dressé un procès-verbal et transmis l’affaire à la justice, mais que la démolition est intervenue alors que le dossier est toujours en cours d’examen judiciaire, sans attendre la décision du tribunal.
Par ailleurs, il a assuré que la construction respectait la hauteur autorisée pour les terrains agricoles et qu’elle ne portait atteinte ni au voisinage ni au domaine public. Selon lui, les décisions prises manquent de fondements solides et objectifs.
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