Escobar du Sahara : Le parquet met en lumière les liens avec l’affaire de saisie de drogues à El Jadida.
Escobar du Sahara : Le parquet met en lumière les liens avec l’affaire de saisie de drogues à El Jadida.

Le vice-procureur général a par ailleurs demandé dans son réquisitoire que les prévenus soient déclarés responsables des faits qui leur sont reprochés, soulignant qu’il s’agit d’un réseau coordonné dans les opérations de transport et de trafic de drogue.
Dans une longue plaidoirie, il a soutenu l’existence d’un réseau qui coordonne les actions, répartit les rôles et détermine les étapes d’intervention de chacun dans le processus de transport et de trafic de drogue.
Le représentant du ministère public a insisté sur le fait que « l’ensemble des éléments de preuve justifie la déclaration de culpabilité des prévenus pour les infractions liées aux trafiques de stupéfiants, et ce, même à l’encontre de ceux qui ont nié leur implication à toutes les étapes de l’enquête et du procès, sur la base des éléments de preuve ».
Le responsable judiciaire a aussi détaillé les preuves établies par le ministère public pour motiver son accusation, précisant que le prévenu Allal H. avait reconnu, lors de son audition, avoir commencé à trafiquer de la drogue via la bande frontalière entre le Maroc et l’Algérie, après avoir rencontré Belkacem M., un ancien député du parti Rassemblement national des indépendants (RNI) de la région de l’Oriental.
Selon le vice-procureur général du Roi, le prévenu a indiqué « avoir recruté plusieurs personnes pour l’aider dans cette activité, et a confirmé, dans ses dernières déclarations, son lien avec Ahmed Ben Brahim, affirmant avoir déjà rendu visite au citoyen malien à Casablanca avec ‘Ahmed H.’, sur invitation du Malien, étant donné que nous travaillions tous pour le compte d’Abdenbi B. et de Belkacem M., ce qui confirme l’existence d’un réseau coordonné, définissant les rôles et étapes d’intervention de chacun dans le transport et le trafic de drogue ».
Le vice-procureur général a estimé que ces déclarations détaillées « sont cohérentes avec celles d’Ahmed Ben Brahim ainsi qu’avec celles de la majorité des prévenus dans cette affaire », ajoutant qu’elles « sont corroborées par un incident confirmé par tous les acteurs de l’affaire ainsi que par le témoin Nabil, concernant l’acquisition de deux tenues officielles afin d’être à la hauteur de la soirée à laquelle ils avaient été conviés par Ahmed Ben Brahim à Ain Diab ».
Concernant le prévenu « Souleiman H. », le magistrat a précisé qu’il a reconnu devant le juge d’instruction que son proche « Allal H. » l’avait chargé de transporter une quantité de drogue (chira) en voiture avec deux autres personnes, et ce à trois reprises, pour un montant de 15 000 dirhams par opération. Il a également affirmé dans ses aveux qu’il n’était qu’un simple transporteur et qu’il n’avait aucun lien avec le trafic de drogue.

Publié le jeudi 13 novembre 2025
Le vice-procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca a souligné que le dossier du trafiquant international de drogue Ahmed Ibn Ibrahim, surnommé « Escobar du Sahara », est étroitement lié à l’affaire de saisie de drogues survenue à El Jadida.
Le vice-procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca a confirmé que les faits relatifs au dossier du trafiquant international de drogue, El Haj Ahmed Ben Brahim, connu sous le nom de « Escobar du Sahara », actuellement jugé devant la Cour, sont liés à l’affaire de saisie de drogues survenue à la ville d’El Jadida.
Le représentant du ministère public a indiqué dans sa plaidoirie, ce jeud 13 novembre, que cette affaire a débuté par l’arrestation d’une personne impliquée dans le dossier précédent, qui avait conduit à la comparution de plusieurs individus devant les tribunaux d’El Jadida pour les mêmes faits.
Le vice-procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca a souligné que le dossier du trafiquant international de drogue Ahmed Ibn Ibrahim, surnommé « Escobar du Sahara », est étroitement lié à l’affaire de saisie de drogues survenue à El Jadida.
Le vice-procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca a confirmé que les faits relatifs au dossier du trafiquant international de drogue, El Haj Ahmed Ben Brahim, connu sous le nom de « Escobar du Sahara », actuellement jugé devant la Cour, sont liés à l’affaire de saisie de drogues survenue à la ville d’El Jadida.
Le représentant du ministère public a indiqué dans sa plaidoirie, ce jeud 13 novembre, que cette affaire a débuté par l’arrestation d’une personne impliquée dans le dossier précédent, qui avait conduit à la comparution de plusieurs individus devant les tribunaux d’El Jadida pour les mêmes faits.
Il a précisé que « suite à l’ouverture de l’enquête, d’autres affaires ont émergé, en lien avec des actes criminels donnant lieu à des poursuites contre les prévenus ».
Le vice-procureur général a par ailleurs demandé dans son réquisitoire que les prévenus soient déclarés responsables des faits qui leur sont reprochés, soulignant qu’il s’agit d’un réseau coordonné dans les opérations de transport et de trafic de drogue.
Dans une longue plaidoirie, il a soutenu l’existence d’un réseau qui coordonne les actions, répartit les rôles et détermine les étapes d’intervention de chacun dans le processus de transport et de trafic de drogue.
Le représentant du ministère public a insisté sur le fait que « l’ensemble des éléments de preuve justifie la déclaration de culpabilité des prévenus pour les infractions liées aux trafiques de stupéfiants, et ce, même à l’encontre de ceux qui ont nié leur implication à toutes les étapes de l’enquête et du procès, sur la base des éléments de preuve ».
Le responsable judiciaire a aussi détaillé les preuves établies par le ministère public pour motiver son accusation, précisant que le prévenu Allal H. avait reconnu, lors de son audition, avoir commencé à trafiquer de la drogue via la bande frontalière entre le Maroc et l’Algérie, après avoir rencontré Belkacem M., un ancien député du parti Rassemblement national des indépendants (RNI) de la région de l’Oriental.
Selon le vice-procureur général du Roi, le prévenu a indiqué « avoir recruté plusieurs personnes pour l’aider dans cette activité, et a confirmé, dans ses dernières déclarations, son lien avec Ahmed Ben Brahim, affirmant avoir déjà rendu visite au citoyen malien à Casablanca avec ‘Ahmed H.’, sur invitation du Malien, étant donné que nous travaillions tous pour le compte d’Abdenbi B. et de Belkacem M., ce qui confirme l’existence d’un réseau coordonné, définissant les rôles et étapes d’intervention de chacun dans le transport et le trafic de drogue ».
Le vice-procureur général a estimé que ces déclarations détaillées « sont cohérentes avec celles d’Ahmed Ben Brahim ainsi qu’avec celles de la majorité des prévenus dans cette affaire », ajoutant qu’elles « sont corroborées par un incident confirmé par tous les acteurs de l’affaire ainsi que par le témoin Nabil, concernant l’acquisition de deux tenues officielles afin d’être à la hauteur de la soirée à laquelle ils avaient été conviés par Ahmed Ben Brahim à Ain Diab ».
Concernant le prévenu « Souleiman H. », le magistrat a précisé qu’il a reconnu devant le juge d’instruction que son proche « Allal H. » l’avait chargé de transporter une quantité de drogue (chira) en voiture avec deux autres personnes, et ce à trois reprises, pour un montant de 15 000 dirhams par opération. Il a également affirmé dans ses aveux qu’il n’était qu’un simple transporteur et qu’il n’avait aucun lien avec le trafic de drogue.
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