DSK - SARKOZY EN 2004

 DSK - SARKOZY EN 2004.


En meeting, samedi Nicolas Sarkozy a réfuté les accusations de DSK. AP/MICHEL EULER


C'était à Clermont-Ferrand, Sarkozy demandait à DSK d'avoir "la pudeur de se taire". 

Nicolas Sarkozy a réfuté samedi 28 avril les accusations de Dominique Strauss-Kahn relançant la thèse d'un complot politique à propos de l'affaire du Sofitel de Manhattan en lui demandant de "s'expliquer avec la justice" et "d'épargner aux Français ses commentaires".

"Je respecte profondément la présomption d'innocence mais quand on est accusé de ce dont il est accusé et qu'on a un minimum de dignité, on a la pudeur de se taire et de ne pas rajouter à l'indignité", a-t-il déclaré devant plusieurs milliers de partisans à Clermont-Ferrand. 

"Quand je pense que pendant tous les épisodes scandaleux, honteux, de New York, de Lille, du Carlton, du Pas-de-Calais, ce fut l'honneur de la droite républicaine et du centre ne ne pas s'en mêler, de ne pas utiliser, de se boucher le nez, de ne pas commenter, parce que commenter ces indignités, c'était en recevoir un peu", a ajouté le candidat de l'UMP.

"François Hollande a appelé à la rescousse une caution morale de poids, Dominique Strauss-Kahn. Il ne manquait plus que lui et la famille est complète", a-t-il ensuite ironisé, reprenant la rhétorique de sa porte-parole, Nathalie Kosicusko-Morizet.


THÈMES RÉCURRENTS

Au cours de ce discours improvisé, le candidat de l'UMP s'en est également pris à son adversaire socialiste en l'accusant à nouveau d'"être heureux de défiler", à l'occasion du 1er-Mai, "derrière les drapeaux rouges de la CGT", alors que le candidat socialiste a confirmé jeudi qu'il se rendrait à Nevers ce jour-là, pour commémorer la mort de Pierre Bérégovoy.

Il a aussi accusé M. Hollande de faire preuve, vis-à-vis du Front national, du "même cynisme que François Mitterrand, qui se bouchait le nez quand il parlait de Jean-Marie Le Pen. Mais il se régalait des problèmes que posait Jean-Marie Le Pen à la droite républicaine et au centre."

Il a repris les thèmes qui structurent ses discours depuis plusieurs jours, insistant sur "les frontières", "la famille", "le patrimoine", "l'identité", et concluant : "Si vous êtes contre le vote des immigrés, si vous êtes contre la régularisation générale, si vous ne voulez pas trop d'impôts, si vous ne voulez pas de la situation de l'Espagne, alors il y a un choix à faire" le 6 mai.




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