Casablanca : Le dossier du complexe Mohammed V chez le procureur général.
La montagne a accouché d’une souris.
Cette expression s’applique parfaitement à la situation autour du complexe sportif Mohammed V de Casablanca.
Après plusieurs mois de fermeture pour rénovation, contraignant les deux équipes phares de la métropole à l’exil avec tout ce que cela a causé comme pertes sèches et frais supplémentaires, la réouverture du stade le 3 avril dernier a réservé au public d’énormes surprises.
Tout ça pour ça dirait l’autre.
Les supporteurs ont découvert des dépendances beaucoup plus dégradées qu’avant sa fermeture.
Les travaux n’ont concerné que la pelouse, la piste d’athlétisme, le changement des fauteuils, la rénovation des vestiaires, l’installation de deux écrans géants, des portiques et des caméras de surveillance. Un premier chiffre a été avancé au début.
Il serait question de 220 millions de dirhams.
Faux, répond Mohamed Jouahri, le responsable de la société chargée de gérer ce temple du football marocain.
D’après lui, cela n’a coûté que 95 millions de dirhams pour la première tranche et il est prévu de fermer le complexe, encore une fois, à la fin de la saison pour poursuivre les travaux, notamment l’installation du système d’éclairage pour être conforme avec les normes FIFA et les autres dépendances, surtout les sanitaires.
Combien cela devrait coûter en fin de compte ?
C’est ce que voudrait savoir l’instance nationale de protection des biens publics, dont le président Mohamed Tarek Sbaï a déposé une plainte pour « dilapidation et détournement de fonds publics » auprès du procureur général de la Cour d’Appel de Casablanca Hassan Matar.
Selon lui, il y a une forte odeur de malversations qui se dégage de ce chantier devenu interminable. En tout cas, l’opinion publique casablancaise, choquée, attend que cette affaire soit instruite jusqu’au bout.
La montagne a accouché d’une souris.
Cette expression s’applique parfaitement à la situation autour du complexe sportif Mohammed V de Casablanca.
Après plusieurs mois de fermeture pour rénovation, contraignant les deux équipes phares de la métropole à l’exil avec tout ce que cela a causé comme pertes sèches et frais supplémentaires, la réouverture du stade le 3 avril dernier a réservé au public d’énormes surprises.
Tout ça pour ça dirait l’autre.
Les supporteurs ont découvert des dépendances beaucoup plus dégradées qu’avant sa fermeture.
Les travaux n’ont concerné que la pelouse, la piste d’athlétisme, le changement des fauteuils, la rénovation des vestiaires, l’installation de deux écrans géants, des portiques et des caméras de surveillance. Un premier chiffre a été avancé au début.
Il serait question de 220 millions de dirhams.
Faux, répond Mohamed Jouahri, le responsable de la société chargée de gérer ce temple du football marocain.
D’après lui, cela n’a coûté que 95 millions de dirhams pour la première tranche et il est prévu de fermer le complexe, encore une fois, à la fin de la saison pour poursuivre les travaux, notamment l’installation du système d’éclairage pour être conforme avec les normes FIFA et les autres dépendances, surtout les sanitaires.
Combien cela devrait coûter en fin de compte ?
C’est ce que voudrait savoir l’instance nationale de protection des biens publics, dont le président Mohamed Tarek Sbaï a déposé une plainte pour « dilapidation et détournement de fonds publics » auprès du procureur général de la Cour d’Appel de Casablanca Hassan Matar.
Selon lui, il y a une forte odeur de malversations qui se dégage de ce chantier devenu interminable. En tout cas, l’opinion publique casablancaise, choquée, attend que cette affaire soit instruite jusqu’au bout.
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