« Israël est un Etat terroriste » selon l’acteur Viggo Mortensen. ...



 Israël, un État voyou et criminel.

 À peine 24 heures après l’attaque contre le métro de Saint-Pétersbourg en Russie, une vaste campagne d’intoxication a été lancée le mardi 4 avril contre le gouvernement syrien, accusé par les médias occidentaux d’avoir gazé « les habitants d’Idlib ».

Cette nouvelle campagne anti-Assad est lancée alors que Damas a détruit en 2014 tous ses arsenaux chimiques sous la supervision de l’ONU et que le bon déroulé du processus a été confirmé par les inspecteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.

Bassam Tahhan, analyste franco-syrien des questions internationales, nous donne plus de détails à ce sujet.

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Israël humilie l’Europe et le monde
*Une diplomate française se fait humilier par les soldats sionistes

Israël, un Etat voyou et criminel Marion+Fesneau-Castaing 
 Les médias lourds occidentaux, fidèles à leur soutien inconditionnel à Israël, ont fait, jusqu’à hier, l’impasse sur l’événement. Seuls quelques titres de la presse écrite et des sites électroniques ont relaté les faits. Indignés par les multiples destructions de villages palestiniens par Israël, plusieurs diplomates étrangers en poste dans ce pays se sont organisés pour venir en aide aux familles palestiniennes victimes des bulldozers de l’Etat hébreu qui rasent leurs maisons. Leur dernier convoi humanitaire était destiné, vendredi dernier, aux familles palestiniennes du village Khirbet al-Makhoul, dans les territoires occupés, qui venait d’être rasé par les militaires israéliens. Les diplomates étrangers, essentiellement européens, apportaient des tentes et des vivres aux femmes, enfants et vieillards palestiniens errants aux abords de leurs maisons sauvagement détruites par l’armée israélienne. A l’arrivée du convoi, les militaires israéliens refusent de le laisser passer. Ils intiment l’ordre aux diplomates étrangers de descendre de leurs véhicules. Devant une telle humiliation, beaucoup refusent de s’exécuter. C’est alors que les militaires israéliens s’énervent et passent à la violence. Ils empoignent une diplomate française, Mme Marion Fesneau-Castaing, attachée de coopération humanitaire et sociale au consulat général de France à Jérusalem, et la forcent à sortir de sa voiture. L’action est d’une telle violence que la diplomate est jetée à terre au milieu de soldats surexcités braquant leurs armes sur son visage (la photo a fait le tour de la planète). 


Horrifiés par un tel mépris des règles internationales et devant la sauvagerie sans limite des autorités israéliennes à l’encontre des populations civiles, le responsable du bureau de coordination humanitaire de l’ONU pour les territoires palestiniens (Ocha), James Rawley, a publié un communiqué. «J’appelle les autorités israéliennes à respecter leurs obligations de puissance occupante (contenues dans la 4ème convention de Genève) et notamment en cessant les démolitions de maisons et propriétés palestiniennes…Dans ce cas-ci, non seulement Israël a créé le besoin (d’aide humanitaire) de cette communauté (palestinienne), mais il a en plus empêché par la force les personnels de l’ONU, des diplomates européens et internationaux et des travailleurs humanitaires de venir au secours d’une communauté qui en a urgemment besoin, notamment en termes d’abri et d’eau» précise le communiqué qui ajoute que «ce n’est malheureusement pas la première fois». 

La France n’a pas réagi. 
Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, est trop occupé dans ses manoeuvres pour bombarder la Syrie pour avoir le temps de s’occuper de la maltraitance subie par ses diplomates en poste à l’étranger. 
Il est vrai aussi que cet événement a peut-être été étouffé par l’attaque terroriste du centre commercial israélien à Nairobi intervenue le lendemain et qui a vu l’intervention en renfort, hier, de militaires dépêchés par Tel-Aviv au Kenya. Sur le plan médiatique cela est possible. Pas sur le plan diplomatique. 

D’ailleurs, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a réagi. 
Sa porte-parole a publié un communiqué qui note que «l’UE a déjà pris contact avec les autorités israéliennes pour leur demander des explications». 
Simple baroud d’honneur, mais préférable tout de même au silence du Quai d’Orsay. 

Les victimes civiles palestiniennes n’ont pas la même «valeur ajoutée» que les civils syriens aux yeux de l’Occident. 
Plus grave encore est le fait de se désolidariser de son propre personnel diplomatique représentant l’Etat français à l’étranger. Cet événement permet de se faire une meilleure opinion des ressorts «humanistes» de l’Occident. En Syrie notamment! Il rappelle également aux Algériens la démesure qui a suivi un certain «coup d’éventail» ! 
 *L’Expression-23.09.2013
 
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150 millions européens haïssent Israël 

L’enquête menée pour la Fondation social-démocrate de Friedrich Ebert a montré qu’environ 150 millions d’européens considèrent l’Etat d’Israël comme un Etat illégal et ne l’aiment pas, tout comme ses citoyens, rapportent les médias israéliens. « La haine envers les Juifs imprègne l’esprit des parlementaires européens », écrit le journaliste italien Giulio Meotti. Selon le journaliste, ce sont les conséquences de la guerre en Palestine. L’opinion publique européenne est persuadée qu’Israël est un Etat qui doit être désintégré.
*Médias-22.05.2013. 

 *Des sympathisans grecs pro-palestiniens attaqués par des commandos cagoulés de la marine israélienne.

Les sympathisans pro-palestiniens grecs, arrêtés samedi à bord de la goélette finlandaise Estelle par la marine israélienne alors que leur navire tentait de briser le blocus maritime de Ghaza, ont dénoncé hier la répression de «commandos» israéliens. «Des commandos cagoulés de la marine israélienne portant des armes lourdes sont montés à bord du bateau et se sont comportés comme des milices», a affirmé lors d’une conférence de presse à Athènes Vaguélis Diamantopoulos, député grec du parti de gauche radicale Syriza qui se trouvait à bord du bateau, arraisonné dans les eaux internationales au large de Ghaza.
Les sympathisans grecs ont montré à la presse des images vidéo prises au moment de l’arraisonnement par des bateaux pneumatiques israéliens ayant à bord 10 à 15 commandos cagoulés armés, alors que des bâtiments de la marine patrouillaient. «L’armée israélienne s’est ridiculisée, ils ont saisi du matériel audiovisuel, mais ils ne peuvent pas prendre la mémoire des gens», a estimé  Dimitris Kodelas, le second député grec qui se trouvait à bord, tout en se félicitant que leurs images aient échappé aux contrôles israéliens.
«Ils ont mobilisé l’armée pour trente sympathisans civils non armés, on sait bien que notre voyage est ‘‘symbolique’’, mais efficace», a souligné pour sa part le capitaine grec de l’Estelle, Vaguélis Pissias. L’un des premiers à tenter de briser l’embargo maritime de Ghaza il y a quatre ans pour dénoncer «l’occupation illégale» du territoire, M. Pissias, a souligné que ce type d’action allait se poursuivre, afin d’arrêter «cette guerre sanglante». Outre les deux députés grecs, trois autres élus européens figuraient parmi les trente passagers du bateau, Ricardo Sixto Iglesias (Espagne), Sven Britton (Suède), et Aksel Hagen (Norvège), ainsi que l’ancien député canadien Jim Manly. L’Estelle a été arraisonnée samedi par la marine israélienne dans les eaux internationales au large de la bande de Ghaza. 
*El Watan-24.10.2012.


*Eliminer Daech est une erreur stratégique, selon les Israëliens !
Selon une nouvelle étude israélienne publiée par le Centre Begin-Sadate, rédigée par Efraim Inbar, directeur du Centre ,  » l’éradication de Daech est une erreur stratégique de premier ordre, l’Occident doit ainsi préserver les mauvais éléments dans l’organisation, qui ne concentrent pas leurs efforts dans des attaques terroristes aux Etats-Unis et en Europe » selon la chaine satellitaire iranienne alAlam.

L’étude estime que « la récente réunion du Secrétaire américain à la Défense Ashton Carter avec les ministres de la Défense des pays alliés pour définir un plan d’intervention de la coalition contre Daech afin de l’ éliminer de manière décisive est une erreur stratégique ».
L’étude souligne qu’un « Daech faible vaut mieux qu’un Daech déstructeur » ajoutant: » Si l’Occident élimine Daech, ses militants et ses partisans qui viennent de pays occidentaux n’auront guère le choix que de retourner chez eux. Or, compte tenu du fait qu’ils ont acquis suffisamment d’expérience dans le domaine du combat, ils seront capables de commetre de grandes opérations terroristes en Occident, provoquant de graves dommages dans les biens voire un grand nombre de morts ».
L’étude israélienne poursuit que  » l’élimination de l’organisation aura pour conséquence de créer une diaspora terroriste en Occident qui entrainera les jeunes vers plus d’extrémism. Paradoxalement, prolonger la vie de Daech conduira à la mort de la plupart des terroristes au Moyen-Orient, ce qui en soi évitera à l’Occident de gaspiller de l’argent et de l’énergie dans des opérations de lutte antiterroristes ».
L’étude se pose des questions à savoir: « Est-il dans l’intérêt stratégique de l’Occident de renforcer ce qu’il a appelé la domination de la Russie en Syrie , sans compter son influence croissante dans le cours des événements au Moyen-Orient? Est-il dans les intérêts des États-Unis de permettre la montée en puissance de l’influence de l’Iran en Irak? »

L’étude estime que  » la plus grande erreur stratégique que commettent les décideurs à Washington aujourd’hui c’est de vouloir traiter positivement avec la montée en puissance de l’axe Moscou-Téhéran-Damas, via une coopération avec la Russie contre Daech. » Et d’ajouter :  » l’élimination de Daech mettra fin à l’usure du Hezbollah en Syrie, il retournera à ses bases dans le sud du Liban, pour pointer ses armes et son arsenal contre Israël et contre les familles des soldats. »
L’Etude conclut :  » éliminer Daech aura pour conséquence directe de renforcer la position régionale de l’Iran et prolongera la durée du régime du président syrien Bachar al-Assad. 
L’administration de Barack Obama a commis une erreur quand elle ne s’est pas rendu compte que l’ennemi principal est l’Iran, et donc elle a promu l’accord nucléaire avec lui ».(Agences) – 09/08/2016 | 


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*Le mensonge israëlien

Heureuse World Vision qui disposerait de fonds considérables devrait-on dire au vu des chiffres alignés par Israël ?
Que non, même si cette organisation non gouvernementale américaine se présente comme l’une des plus importantes organisations humanitaires avec plus de 40 000 employés dans près de 100 pays. En 2015, elle est venue directement en aide à 92 000 enfants dans les Territoires palestiniens, incluant Ghaza dont les deux tiers de la population dépendent de l’aide étrangère. Soumise à un rigoureux blocus israélien et à la fermeture quasi permanente de la frontière égyptienne, Ghaza est en proie à une crise humanitaire chronique. Vaste programme, mais il est soumis aux donateurs, ainsi qu’aux autorités d’occupation israéliennes car, en fin de compte, l’accès aux Territoires et aux populations palestiniennes n’est pas libre. Tout  y est surveillé. 

Et c’est aussi une question de crédibilité que soulèvent les accusations israéliennes relatives à la destination des fonds dont dispose World Vision
A les croire, ceux-ci ne sont pas seulement énormes, mais seraient distribués de manière occulte, des accusations que cette organisation a jugé irréalistes. 
Ce sont, dira-t-on, les lois de la guerre où tous les coups sont permis, y compris le mensonge. 
Mais réellement tous, alors qu’il est possible d’en contester certains, d’en démentir d’autres, mais cette organisation non gouvernementale a opté pour leur rejet global.
Et pour cause, dans tous les pays, ces ONG sont soumises à des règles concernant l’origine et l’usage des fonds qu’elles reçoivent, parce qu’il faut les justifier auprès des donateurs qui ne sont pas uniquement les Etats ou les institutions internationales. World Vision a, en effet, rejeté les chiffres présentés par Israël pour accuser le directeur de cette organisation caritative américaine en activité dans la bande de Ghaza d’avoir détourné des millions de dollars au profit du mouvement Hamas qui dirige le territoire palestinien. Israël, qui espérait réussir un coup double en ciblant d’abord ce mouvement palestinien, a même annoncé jeudi l’arrestation et l’inculpation du directeur à Ghaza de World Vision, Mohammed Halabi. 
Les services israéliens l’accusent d’avoir détourné chaque année 7,2 millions de dollars (6,5 millions d’euros) pour le Hamas et sa branche armée. 

Il y a là donc deux faits, l’un se rapportant aux fonds dont disposerait World Vision et qui ferait d’elle une organisation particulièrement riche, tandis que l’autre n’est rien d’autre qu’une accusation de soutien apporté à une organisation palestinienne, ce qui en soi ne constitue pas un crime, bien au contraire, le Hamas étant un mouvement de libération. Réagissant très rapidement, soit quelques heures à peine après leur formulation par les autorités israéliennes, World Vision dit prendre ces  accusations très au sérieux, mais réclame des preuves, et il est peu sûr, sinon impossible qu’Israël puisse en disposer au regard des sommes évoquées. 

L’ONG, qui n’a «toujours pas vu la moindre preuve» des accusations israéliennes, réplique par les chiffres. Aussi dira-t-elle que le budget total de son organisation depuis une décennie dans la bande de Ghaza s’élève à 22,5 millions de dollars, un chiffre «dur à concilier» avec les dizaines de millions de dollars que M. Halabi aurait détournés selon les services israéliens. 

Et d’un, car elle ne manque pas d’arguments, et ils sont irréfutables. Car elle précise que la personne mise en cause n’a pris la tête des opérations à Ghaza qu’en octobre 2014, et non pas en 2010 comme cela a été rapporté côté israélien. «Avant cette date, il ne gérait qu’une portion du budget», ajoute-t-on. Même directeur, il n’avait le pouvoir de signature que jusqu’à hauteur de 15 000 dollars. Ce que l’administration israélienne ne peut en aucun cas ignorer, car c’est elle qui contrôle l’activité des ONG dans les Territoires palestiniens occupés, donc y compris World Vision. Un grossier mensonge qui permet néanmoins un autre témoignage sur la situation imposée aux Palestiniens.  *Mohammed Larbi / el watan/ mercredi 10 aoùt 2016
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*Un scientifique tunisien assassiné par Israël 

Le Mossad éxécute un scientifique tunisien

Un scientifique tunisien a été assassiné à Sfax. Il a reçu six balles dont trois à la tête. Une exécution en bonne et due forme qui rappelle les méthodes des tueurs professionnels. Mohamed Zouari n’a pas le profil d’un agent secret ou d’un activiste politique. La presse tunisienne et israélienne qui rapportent cet assassinat, insistent sur les circonstances quelque peu troubles qui entourent cette affaire, d’autant que Zouari est connu des services secrets israéliens, à en croire la chaîne israélienne d’expression française, I 24 news.
L’élément qui fait dire aux observateurs que l’option de l’exécution est très vraisemblable, tient du profil de l’homme et des activités que lui attribuent les services secrets israéliens.  

Ancien pilote, Mohamed Zouari est également ingénieur en aviation. 
Cette formation lui aurait permis de développer des drones d’attaques. 
Le fruit de ses recherches était destiné, dit-on, au mouvement palestinien Hamas. 
Le Mossad israélien connaît très bien l’homme et lui aurait même attribué le nom de code «L’ingénieur». De fait, il était étroitement surveillé et il semble que les Israéliens cherchaient le moyen de le «liquider». Cette thèse trouve objectivement plusieurs adeptes. 
Ceux-ci se recrutent parmi les médias tunisiens qui n’hésitent pas à pointer un doigt accusateur en direction du Mossad. 
Les spécialistes de ce pays mettent en avant le caractère précis et froid de cet assassinat et affichent la conviction que les auteurs sont «des éléments extérieurs».

Cela est d’autant plus évident que Zouari n’était pas expressément connu dans sa ville natale, où il s’était rendu pour quelques jours, pour visite familiale. Mais en Palestine, il était connu pour ses travaux sur les drones. Les services israéliens le crédite d’un savoir-faire suffisamment développé pour concevoir de pareils équipements. Sa proximité avec le mouvement palestinien, dont il ne cache pas le soutien, a conduit vraisemblablement à sa liquidation par le Mossad. Il aurait, en effet, donné un moyen stratégique au Hamas dans sa guerre contre Israël.

Au-delà de l’acte en lui-même qui renvoie aux méthodes expéditives des services de renseignement israéliens et également de l’entité sioniste elle-même qui pratique le terrorisme d’Etat depuis plusieurs décennies, les observateurs s’interrogent déjà sur cette facilité que semblent avoir des agents israéliens d’entrer en terre tunisienne, d’y pratiquer un attentat terroriste et de s’en tirer sans aucune égratignure. 

Ces interrogations trouveraient d’ailleurs leur justification dans la démission surprise du chef de la Sécurité nationale tunisienne. 
La relation entre les deux faits a été établie par les mêmes observateurs qui y voient une première conséquence à ce qui pourrait être qualifié d’une sérieuse faille de la sécurité en Tunisie. Ce précédent est, en effet, assez grave pour qu’il ne puisse pas passer inaperçu. Un autre fait vient apporter une lumière sur cette sombre affaire. 

Il s’agit de l’arrestation opérée par des forces de sécurité tunisiennes, de cinq suspects. L’opération policière déclenchée juste après l’exécution a permis de réaliser ces interpellations dans les heures ayant suivi l’événement.

Il est trop tôt pour conclure au succès ou pas de l’enquête policière, mais il est aussi évident que les auteurs de l’assassinat donnent la nette impression d’être des professionnels qui ont très bien calculé leur coup. De là à dire que cette affaire n’ira pas jusqu’au tribunal, il n’y a qu’un pas que de nombreux observateurs ont déjà franchi.
*Par Saïd BOUCETTA 
- Dimanche 18 Decembre 2016 / 
L’Expression

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*L’armée israélienne continue de bombarder les Palestiniens !

Au moins quatre morts et une dizaine de blessés
Quelques heures seulement après la fin de la courte visite de l’émir du Qatar cheikh Hamad Bin Al Khalifa Al Thani à Ghaza, la machine de guerre israélienne a fait exploser la situation en effectuant une série de raids aériens et en bombardant à l’artillerie lourde différents endroits de l’étroite bande côtière.
Ghaza.
Du correspondant d’ElWatan-25.10.2012.

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Le bilan de ces frappes, qui ont débute mardi soir et se sont poursuivies hier, est de 4 morts et plus de 10 blessés. Une bombe déposée par des résistants près de la barrière de séparation avec Israël, dans la région centre de la bande de Ghaza, actionnée à distance mardi matin, a gravement blessé un officier israélien qui est toujours entre la vie et la mort. Cette action a rendu fou furieux le Premier ministre israélien, qui a juré de faire payer les coupables.
Mais la tension est montée encore plus lorsque les résistants palestiniens ont décidé de riposter aux bombardements  par des tirs de dizaines de missiles de type Grad et de roquettes de fabrication locale contre les localités israéliennes proches de la bande de Ghaza. D’après des sources israéliennes, 80 missiles et roquettes sont tombés dans le sud d’Israël en moins de 24 heures. L’explosion de ces engins a causé des blessures à cinq personnes dont deux gravement atteintes. Parmi les blessés, trois sont des travailleurs agricoles thaïlandais. Une roquette a par ailleurs entraîné de gros dégâts dans une maison qu’elle a touché de plein fouet.
Mais le plus irritant pour les Israéliens est que la fréquence et le nombre élevé de missiles et de roquettes tirés de la bande de Ghaza a forcé des centaines de milliers d’Israéliens, les habitants du sud de l’Etat hébreu, à se confiner dans leurs chambres fortifiées, ou bien ont dû descendre se réfugier dans les abris, ce qui a paralysé la vie dans cette partie d’Israël, l’une des principales forces militaires de ce monde. Une des mesures concrètes prises par Netanyahu et son ministre de la Défense, Ehud Barack, est la décision de soumettre au gouvernement, dès dimanche prochain, le projet qui va permettre d’achever la protection de 1700 maisons situées entre 4,5 et 7 km de la frontière avec la bande de Ghaza. Cette agression caractérisée, particulièrement sanglante, a été l’épreuve la plus difficile vécue par les Ghazaouis depuis qu’ils connaissent l’occupation. *ElWatan-25.10.2012. 


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25 palestiniens tués depuis début octobre 2015
Israël prône la politique de la terre brûlée. ...

Le ministère israélien des Affaires étrangères a créé un «département de diplomatie digitale» pour surveiller les réseaux sociaux. 
C’est toute une stratégie que met en place l’occupant israélien pour assiéger les Palestiniens, même sur les réseaux sociaux. 
Des réseaux qui permettent la diffusion à grande échelle des exactions et des tueries commises en Palestine occupée par Israël.
Même si l’intensité du soulèvement palestinien paraît avoir diminué durant la journée d’hier, cela n’a pas empêché les forces israéliennes d’occupation et des colons extrémistes juifs de tuer 3 autres citoyens palestiniens, sous prétexte d’attaques à l’arme blanche. Deux enfants de 13 ans ont été assassinés près de la colonie Besgat Zeif, bâtie sur les terres du village de Hezma, au nord de la ville sainte d’El Qods. Des sources israéliennes ont indiqué qu’ils avaient attaqué à l’arme blanche des colons et qu’ils avaient réussi à blesser trois d’entre eux, dont deux gravement. Les deux enfants, dont l’identité n’était pas connue au moment où nous mettions sous presse, seraient originaires de la ville d’El Qods.
Quelques heures auparavant, un autre jeune Palestinien a été abattu près de Bab El Asbat, une des portes menant à l’Esplanade des Mosquées, le troisième lieu saint de l’islam. Pour ce cas, des témoins palestiniens affirment qu’il a été tué alors qu’il passait et qu’il n’y avait aucune tentative d’attaque de sa part. Le dernier cas est celui d’une jeune fille de 16 ans à peine, une écolière qui rentrait chez elle en compagnie de ses camarades. Un colon israélien l’a atteinte de plusieurs balles. En tout, 25 Palestiniens ont été tués depuis début octobre.
Aujourd’hui, tout Israélien peut tuer n’importe quel Palestinien. Il lui suffit juste de dire qu’il a attaqué des Israéliens à l’arme blanche pour que ça passe. Ces exécutions sommaires se sont répétées quotidiennement depuis le lancement de l’actuelle révolte populaire palestinienne, au début du mois d’octobre. C’est la réponse la plus facile et la plus dure qu’ont trouvée les Israéliens pour réprimer la population palestinienne et son soulèvement contre les atteintes à leurs lieux saints à El Qods et à toutes les humiliations subies quotidiennement.
Propagande israélienne
Pis encore, Israël se prépare à mettre en place une propagande pour accréditer l’idée que les «méchants» sont encore les Palestiniens et que les Israéliens ne sont que des victimes dans l’affaire. Dans un discours prononcé hier devant la Knesset (Parlement), le Premier ministre Benyamin Netanyahu s’est employé justement à faire passer l’idée qu’Israël est la grande «victime» des attaques à l’arme blanche exécutées par les «méchants» palestiniens.  «Le terrorisme au couteau ne nous vaincra pas», a dit Netanyahu.
Encore un mensonge puisque tout le monde sait que les attaques au couteau restent des actions isolées. Mais le discours de Netanyahu annonce qu’Israël va encore multiplier les assassinats de Palestiniens. Cette sortie a poussé le ministère palestinien des Affaires étrangères à s’adresser une nouvelle fois à l’ONU.
Dans un communiqué publié hier, il a d’abord dénoncé avec véhémence la poursuite de l’escalade de la violence contre le peuple palestinien par le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahu, qui affirme publiquement son refus de l’établissement d’un Etat palestinien indépendant. Il a aussi dénoncé Israël qui laisse ses services de répression opérer des exécutions sommaires en ciblant en particulier les enfants et les jeunes.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a souligné en outre que «la poursuite de l’occupation de la terre de l’Etat de Palestine est la véritable raison de la souffrance du peuple palestinien et de la spirale de la violence alimentée par le gouvernement israélien lui-même». Il a demandé également au Conseil de sécurité des Nations unies de prendre des mesures immédiates pour arrêter la grave escalade israélienne et de répondre rapidement à la demande faite par l’Etat de Palestine au secrétaire général de l’ONU de fournir une protection internationale au peuple palestinien.*Fares Chahine/ el watan/ mardi 13 octobre 2015

*La révolte des jeunes Palestiniens.

Cinq jeunes Palestiniens sont encore tombés en martyrs, hier, ce qui porte à douze le nombre de tués en 24 heures dans les Territoires occupés.
Un adolescent de 16 ans, Ishac Badran, a été abattu par des soldats israéliens dans le quartier de Mesrara, dans la ville d’El Qods, hier matin, après avoir réussi à blesser deux colons israéliens à l’arme blanche. Dans une opération similaire, un autre jeune, dont l’identité n’est pas encore connue, a été tué après avoir poignardé trois soldats israéliens près de Bab El Amoud, une des portes conduisant à la vieille ville d’El Qods.
Enfin, un enfant de 11 ans a été tué à l’est de Khan Younès, près de la frontière sud de l’enclave palestinienne. Les deux autres, Djamal Salah, 20 ans, du camp de réfugiés de Chaafat, dans la ville d’El Qods, et Djihad Laabeid, 22 ans de la ville de Deir El Balah, dans le centre de la bande de Ghaza, ont succombé à des blessures contractées la veille ; le premier dans des heurts ayant opposé des jeunes du camp de Chaafat et des soldats israéliens qui s’y sont introduits dans la nuit de vendredi à samedi. C’est le deuxième jeune martyr signalé à Chaafat depuis le début de ce nouveau cycle de violences en Cisjordanie occupée.
Quant au jeune Djihad, de la bande de Ghaza, il avait été gravement blessé vendredi après-midi alors qu’il participait à une manifestation près de la clôture qui tient lieu de frontière entre l’enclave palestinienne et l’Etat hébreu. Des soldats israéliens postés près de la frontière n’ont pas hésité à tirer sur la foule avec des balles réelles, alors qu’elle n’était d’aucun danger réel pour eux. Ils ont tué sept jeunes sur le coup et blessé près de 150 autres, dont dix gravement. D’autres blessés peuvent succomber à tout moment. Selon les services de la santé palestinienne, plus de 200 citoyens ont été blessés ces dernières 24 heures.
Parmi eux, un jeune médecin de la ville d’El Khalil dont l’œil gauche a été énucléé par une balle en caoutchouc. La journée de vendredi a été la plus sanglante depuis le 3 octobre, lorsque le jeune Mouhanad Al Halabi, 19 ans, de la localité d’El Bireh, proche de Ramallah, a été abattu par des soldats israéliens après avoir tué au couteau deux colons israéliens et gravement blessé deux autres dans la vieille ville d’El Qods. C’était en réaction aux violations quotidiennes de l’Esplanade des Mosquées et de la mosquée Al Aqsa par des extrémistes juifs. Ces violations se sont intensifiées durant le mois de septembre où se multiplient les fêtes religieuses juives.
Les obsèques des martyrs ont rassemblé, hier en début d’après-midi, des milliers de citoyens, que ce soit à Ghaza ou en Cisjordanie occupée.
La foule en colère a appelé à poursuivre le combat et à venger les victimes palestiniennes. La ville d’El Khalil a été complètement paralysée par une grève des commerçants, en signe de protestation contre les exactions et les assassinats israéliens. Moins intenses que la veille, des heurts entre jeunes Palestiniens armés seulement de pierres ont été signalés, hier, en différents endroits de la Cisjordanie occupée. Près de la colonie de Beit Il, proche de Ramallah, cinq jeunes Palestiniens, des étudiants de l’université de Birzeit, ont été blessés, dont deux par des balles réelles et trois par des balles en caoutchouc.
La foule est sortie de l’université et s’est dirigée vers le barrage militaire israélien érigé près de la colonie en question ; les étudiants ont été accueillis par une pluie de bombes lacrymogènes, de balles réelles et en caoutchouc. Dans la bande de Ghaza, qui a vécu trois horribles guerres en moins de 6 ans, des milliers d’écoliers ont manifesté dans la localité de Beit Hanoune, proche de la frontière nord avec Israël. Mais, heureusement, aucune victime n’a été signalée.
Le gouvernement palestinien réclame une enquête internationale
Le gouvernement palestinien présidé par Rami El Hamdallah fait porter la responsabilité des crimes commis à l’armée de l’occupation israélienne et aux hordes de colons extrémistes contre le peuple palestinien désarmé. Dans un communique publié hier, le gouvernement palestinien dénonce ces crimes perpétrés sous la protection et avec la légitimation du gouvernement de Benyamin Netanyahu.
Il a appelé en même temps le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à former, rapidement, une commission internationale chargée d’enquêter sur tous les crimes et exactions commis par Israël contre le peuple palestinien, qui sont des infractions au droit international et humanitaire, aux droits de l’homme et aux Accords de Genève. Le gouvernement palestinien a rappelé que 17 Palestiniens ont été tués depuis début octobre et plus de 1000 autres ont été blessés par des balles réelles et en caoutchouc ; il a aussi cité les exécutions sommaires des jeunes Hadil El Hachlamoune à El Khalil et Fadi Aloune à El Qods, ainsi que les tentatives d’écrasement d’autres, par des véhicules de l’armée d’occupation israélienne.

Le gouvernement palestinien a enfin renouvelé l’appel à la communauté internationale concernant la nécessité de fournir une protection au peuple palestinien, dans le cadre du soutien aux efforts diplomatiques visant à mettre un terme à l’occupation et l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec la ville sainte d’El Qods comme capitale.

De son côté, le ministre israélien de la Guerre, Moshe Yaalonw, a déclaré à la télévision, dans la soirée de vendredi, que «l’Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas n’est plus un partenaire pour la paix». 

Pourtant la veille, le même Mahmoud Abbas, dont la ligne politique pacifique est critiquée par les Palestiniens eux-mêmes, avait déclaré à Ramallah «être pour une solution de paix au conflit avec Israël» et qu’il refusait toute escalade sécuritaire ou militaire avec l’Etat hébreu.*Fares Chahine/  el watan/  11 octobre 2015
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*L’Etat actuel d’Israël n’est pas légitime.

Le président iranien Hassan Rohani a déclaré que « l’Etat actuel d’Israël (n’était) pas légitime » et qu’un vote sur le rétablissement du territoire d’avant 1948 devait être organisé parmi les réfugiés d’origine palestinienne, dans un entretien à des médias français.

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 « L’Etat actuel d’Israël n’est pas légitime. C’est pourquoi nous n’avons pas de relations avec eux car nous ne considérons pas cet Etat comme légitime », a déclaré M. Rohani selon la traduction de ses propos par la chaîne de télévision publique France 2.  « Nous pensons que toutes les personnes qui étaient d’origine palestinienne et qui sont en errance à l’étranger doivent pouvoir tous revenir sur leurs terres. Il faut qu’il y ait des élections publiques sous la supervision des Nations unies et quels qu’en soient les résultats, nous les accepterons« , a-t-il ajouté. Invité à préciser sa pensée, M. Rohani a déclaré qu’il ne parlait pas de deux Etats (un israélien et un palestinien vivant côte à côte), mais « d’un seul ». « Nous disons que tout le monde doit se réunir pour voter sur l’ensemble du territoire palestinien tel qu’il était dans ses frontières d’avant 1948 (date de la création d’Israël ndlr) (…) Nous disons que tous les juifs, tous les musulmans, tous les chrétiens et toutes les personnes qui sont originaires de la Palestine et qui sont en errance doivent pouvoir revenir en Palestine », a-t-il poursuivi. L’Iran a entamé sa « réintégration sur la scène internationale » après la signature de l’accord historique sur le nucléaire entre Téhéran et les grandes puissances, le 14 juillet dernier à Vienne. Israël, qui considère l’Iran comme une menace existentielle, n’a eu de cesse de dénoncer cet accord et la relégitimation de la République islamique. Le président Rohani, considéré comme modéré par rapport à son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad, est attendu lundi et mardi en France pour sa première visite.*source: AFP / 11/11/2015
*Israël utilise les armes sophistiquées contre les Palestiniens qui n’ont que la pierre pour se défendre!
*et punit les les lanceurs de pierres avec trois ans de prison ferme !

 Le Parlement israélien a voté dans la nuit de lundi à mardi une loi imposant une peine minimale de trois ans de prison ferme contre les lanceurs de pierres, indique le site de la Knesset. Cette loi soutenue par le gouvernement de Benjamin Netanyahu et votée par 51 voix contre 17 intervient alors qu’Israël, la Cisjordanie occupée et Jérusalem sont en proie à une troisiéme Intifada contre l’occcupation sioniste et les agissements criminels d’Israël, depuis le 1er octobre 2015. Des Palestiniens expriment leur colère notamment par des jets de pierres sur les forces israéliennes lors de manifestations et sur des civils israéliens circulant en voiture sur les routes de Cisjordanie occupée et de Jérusalem-Est, partie palestinienne annexée et occupée par Israël.

Le rapporteur de la loi, le député Nissan Slomiansky, membre du parti ultra- religieux « Foyer juif », a affirmé lors des débats qu’une peine minimale constituait « une mesure nécessaire pour dissuader les lanceurs de pierres ».
Jamal Zahalka, député d’opposition de la Liste unifiée, qui regroupe différentes formations d’Arabes israéliens, a pour sa part dénoncé le caractère dangereux de cette loi qui « ne fera que mettre de l’huile sur le feu ».  En septembre, Benjamin Netanyahu avait « déclaré la guerre » aux lanceurs de pierres palestiniens.*Médias/ 03/11/2015   
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*Union Européenne : Mise en oeuvre de l’étiquetage des produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés 
les produits des colonies israéliennes -toutes illégales au regard du droit international.

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L’UE a approuvé mercredi la mise en oeuvre de l’étiquetage des produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés, une mesure aussitôt dénoncée par Israël qui a déjà averti qu’elle aurait des « implications politiques ».  
La décision attendue mais reportée à plusieurs reprises, a été approuvée lors d’une réunion du collège des commissaires européens à Bruxelles, selon une source de la Commission.

La Commission a « adopté ce matin la notice interprétative sur l’indication d’origine des marchandises en provenance des Territoires occupés par Israël depuis juin 1967″, a précisé la source.  Israël a aussitôt fustigé l’annonce de la Commission européenne et convoqué le représentant de l’UE en Israël.

« Israël condamne la décision de l’Union européenne d’étiqueter les produits israéliens en provenance des secteurs sous contrôle israélien depuis 1967″, a expliqué le porte-parole des Affaires étrangères israéliennes Emmanuel Nahshon dans un communiqué.  L’UE considère qu’il s’agit avant tout d’une mesure « technique » visant à informer les consommateurs européens et non d’une décision « politique » comme l’affirme le gouvernement israélien. Elle porte l’obligation à l’industrie alimentaire et à la distribution de mentionner l’origine des produits sur les étiquettes.Aujourd’hui, les produits des colonies israéliennes -toutes illégales au regard du droit international- sont étiquetés comme fabriqués en Israël. Les produits concernés représentent « moins de 1% » du total des échanges commerciaux entre l’UE et Israël, soit 154 millions d’euros en 2014, selon des chiffres de la Commission.Israël avait averti mardi l’UE que sa décision d’étiqueter les produits des colonies dans les Territoires aurait des « implications politiques ». Plus que son impact commercial, le gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu craint que la mesure européenne ne « soutienne et encourage » le mouvement international BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre l’Etat hébreu, qui monte en puissance.   Dans un communiqué, le coordinateur général du Comité national palestinien de BDS, Mahmoud Nawajaa, s’est félicité de la décision « qui montre que les gouvernements européens réagissent à l’opinion publique, aux campagnes de la société civile comme à l’intransigeance israélienne, et deviennent plus enclins à engager certaines actions élémentaires contre les violations par Israël du droit international ». « Cela dit, mettre en place quelques étiquettes sur un petit nombre de produits israéliens n’est pas une réponse à la mesure des crimes de guerre israéliens continus », ajoute le BDS palestinien.*AFP / 11/11/2015 

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*Des bateaux de pêche palestiniens bombardés par la marine israélienne.

La marine israélienne a bombardé lundi à l’aube des bateaux de pêche palestiniens sur les côtes de Ghaza et à Rafah, a-t-on indiqué de sources palestiniennes. Des navires de guerre israéliens ont ouvert le feu sur des bateaux de pêche palestiniens mais sans faire de victimes ou de blessés, selon les mêmes sources. Les pêcheurs palestiniens ont été obligés par ces bombardements de quitter la côte de Ghaza, ont-elles ajouté. L’aviation israélienne a lancé lundi matin un raid dans le secteur de Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Ghaza, et n’a fait ni blessé ni dommages, selon des témoins palestiniens. Par ailleurs, l’armée de l’occupation israélienne a mené des perquisitions dans la zone industrielle de Jenine, alors qu’un enfant palestinien de 12 ans et son cousin Mohamed Ibrahim Saber Abou Ayache (22 ans) ont été arrêtés par les forces de l’occupation à Beïtamr à Al-Khalil. Les forces de l’occupation israélienne commettent fréquemment ce genre d’agressions, notamment contre les populations de Ghaza, où plus d’une dizaine de civils, dont des enfants et des femmes, ont été tués. (APS-03.07.2012.)

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*Israél, un Etat voyou et criminel, basé sur le racisme et le terrorisme.

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Tout commença avec l’affaire Dreyfus et le fameux  » J’accuse », de Zola, qui demandait justice pour le capitaine Dreyfus accusé injustement d’intelligence avec l’ennemi. A ce procès assista un certain journaliste du nom de Théodore Herzl, le père du sionisme. Au congrès de Bâle à la fin du XIXe siècle Théodore Herzl déclare: «J’ai créé l’Etat d’Israël» Ce fut par la suite la Déclaration de Balfour en novembre 1917 adressée à Rothschild: «J’ai beaucoup de plaisir de vous transmettre au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante de sympathie pour les aspirations sionistes juives, laquelle a été soumise au Cabinet et a été approuvée par lui. Le gouvernement de Sa Majesté est favorable à l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et il fera tout son possible pour en faciliter l’accomplissement.» Ce fut ensuite un long travail de sape et d’élimination de la Palestine originelle. Les organisations sionistes en Europe et aux Etats-Unis, envoyèrent des cohortes de Juifs avec l’argent des Juifs du monde. Nous rapportons à titre d’exemple parmi des milliers de massacres de Der Yassin rapporté par le délégué du Cicr. Mai 1948, Jérusalem. Lors d’une trêve, un délégué du Cicr traverse la ligne de feu pour chercher les dépouilles de combattants dans le quartier de Katamon. De Reynier, représentant du Cicr reçoit un coup de téléphone affolé du Haut Comité arabe le prévient d’un massacre aux abords de Jérusalem dans un village appelé Deir Yassin… Décrivant les forces de l’Irgoun, la milice extrémiste juive qui vient d’assassiner 200 villageois, il n’épargne aucun détail: «Je voyais beaucoup de soldats aller et venir, tous armés jusqu’aux dents, L’un d’entre eux m’a fièrement montré son couteau, long de soixante centimètres, large de dix, aiguisé des deux côtés et encore plein de sang.» «Ils ont été ramassés, transportés à peu de distance et jetés dans un grand trou.» Enfin, plus loin: «Je repose pour la Xe fois la question des blessés et froidement le chef me répond: ‘Nous n’avons pas encore nettoyé toutes les maisons du village mais je puis vous affirmer qu’il ne reste ou restera aucun Arabe vivant ici.»(1)
Albert Einstein et d’autres intellectuels juifs américains étaient contre la formation de l’Etat d’Israël tout en dénonçant les terroristes de l’Irgoun. Ils ont dénoncé l’Irgoun et ses méthodes notamment à Deir Yassin. Ecoutons-les: Parmi les phénomènes politiques les plus inquiétants de notre époque, il y a dans l’Etat nouvellement créé d’Israël, l’apparition du ´´Parti de la Liberté´´ (Tnuat Haherut), un parti politique étroitement apparenté dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son appel social aux partis nazis et fascistes. Il a été formé par les membres et partisans de l’ancien Irgun Zvai Leumi, une organisation terroriste d’extrême-droite en Palestine. C’est dans ses actions que le parti terroriste trahit son véritable caractère. De ses actions passées, nous pouvons juger ce qu’il pourrait faire à l’avenir. Un exemple choquant fut leur comportement dans le village arabe de Deir Yassine. Les terroristes, loin d’avoir honte de leurs actes, fiers de ce massacre, l’ont largement annoncé et ont invité tous les correspondants étrangers présents dans le pays à venir voir les tas de cadavres et les résultats criminels causés par eux à Deir Yassin. Par des méthodes de gangsters, des tabassages, des bris de fenêtres et des vols largement répandus, les terroristes ont intimidé la population et ont exigé un lourd tribut.(2)
L’Haerut est le précurseur du parti israélien du Likud (conformément à l’idéologie de Vladimir Jabotinsky). Begin est devenu plus tard le Premier ministre d’Israël (Likud). Comble d’ironie, il eut le prix Nobel de la paix (avec la complicité des milieux occidentaux) et sous son gouvernement, des dizaines de milliers de civils libanais et palestiniens ont été tués dans les années 80. Les successeurs de Begin au Likud, Netanyahu et Sharon, sont responsables d’innombrables autres décès de civils. L’imagerie occidentale nous présente l’épopée du bateau l’Exodus de Juifs rescapés de la guerre et des pionniers des Kibboutzim face aux barbares arabes qui refusent de les laisser accomplir le mythe du «Eretz: grand Israël».
De guerre en colonisation rampante, une centaine de résolutions contraignantes votées par l’ONU, ont été superbement ignorées par Israël. Il ne reste plus que 22% aux Palestiniens auxquels Israël veut encore leurs terres et leurs biens, surtout celles de Jérusalem, tout en refusant le retour des réfugiés palestineins. L’Etat théocratique qui se veut juif, instrumentalise une religion pour asseoir une suprématie sur un racisme d’Etat. La construction du mur de séparation- apartheid dans les faits- s’est poursuivie sous les yeux de la «  communauté internationale » complice en fait par son silence et le laisser-faire, et l’appui constaant et multiforme des Etats-Unis. Pourquoi les résistants palestiniens se battent et lancent des roquettes «d’honneur» plus pour montrer leur résistance à ces desseins criminels…. Ecoutons ce morceau d’anthologie de la bouche même de soldats israéliens de Tsahal dont le sioniste Clande Lanzmann dit que c’est une armée pure qui a de fortes valeurs morales. Doron Efrati, 23 ans, n’a pas véritablement l’allure du bidasse sans scrupule capable de tirer du lit une famille entière de Palestiniens à la pointe de son fusil.


Le canon dans la bouche

C’est pourtant ce qu’il a fait à l’occasion de son service militaire effectué entre 2003 et 2006 en Cisjordanie. «On débarque en douce dans un quartier, on jette des pierres ou une grenade assourdissante contre la porte d’une maison et on hurle: ´´C’est l’armée, ouvrez!´´ Ensuite, on fait sortir tout le monde dehors et on fouille de fond en comble l’intérieur. Une fois qu’on a fini, on passe à une autre maison et ainsi de suite pendant une bonne partie de la nuit. L’idée, c’est de saisir des armes ou du matériel de propagande, mais surtout de maintenir la population palestinienne dans un état de peur permanente. Comme disent les chefs, ´´il s’agit de manifester notre présence´´.» Dégoûté par ce qu’il a vu et vécu, Doron a décidé de parler. Des humiliations qui, à la lecture du fascicule de l’association, apparaissent comme routinières. Il y a aussi cette unité qui, un jour de désoeuvrement, décide de casser les vitres d’une mosquée pour déclencher une émeute et s’offrir une tranche d’«action». Mais il y a plus grave. Le témoignage numéro 49, donné par un soldat, décrit en détail le passage à tabac d’un jeune lanceur de pierres par un officier israélien. ´´Il l’a démonté, il l’a mis en pièces, raconte le témoin. Le gamin ne pouvait plus tenir sur ses jambes. Nous, on regardait, indifférents. C’est le genre de truc que l’on faisait tous les jours (…). A la fin, le commandant a mis le canon de son arme dans la bouche du gosse, juste devant sa mère, et a déclaré que la prochaine fois qu’il l’attrapait avec une pierre à la main, il le tuerait. Tu te mets à haïr les colons à cause de toutes les horreurs qu’ils commettent et les Palestiniens aussi, parce que leur existence est la raison même de ta présence à Hébron. Alors tu essaies de t’occuper. Tu contrôles un Palestinien sans raison. Et s’il ose protester, tu te retrouves à le frapper, juste parce que tu as le pouvoir.´´(3)
Le génocide qui se déroule sous nos yeux avec la complicité de l´Occident dans le conflit qui oppose qualitativement l´une des meilleures armées du monde ( dotée de tous les moyens militaires sophistiqués), et des combattants palestiniens avec des moyens du bord, a un goût de déjà-vu. 700 morts et plus de 3000 blessés en ce janvier 2009. On se souvient qu’en février 2008, Ghaza était attaquée. A l’époque des enfants portant des draps blancs maculés de peinture rouge ont paradé en signe de protestation contre le massacre de cinq enfants et d´un bébé de six mois dans les raidsisraéliens. «Ils m´ont tué parce que j´aime la Palestine.» Les exemples abondent et qui relatent tous le même souci d´éradiquer les Palestiniens. Pour la tuerie de Beit Hanoun en 2006, John Dugard, le rapporteur spécial sur des droits de l´homme des Nations unies dans les Territoires occupés, parle d´un étranglement ´´soigneusement contrôlé´´ de Ghaza par Israël – sous les yeux d´un monde insensible. ´´L´idée´´, avait dit Dov Weisglass, un conseiller du gouvernement israélien, ´´ c´est de mettre les Palestiniens à la diète, mais il ne faut pas les laisser mourir de faim´´(4)
Quand Israël n´affame pas les enfants, elle les tue ou les met en prison. Il est évident, pour Yitzhak Laor, écrivain israélien du camp de la paix, qu’Israël manipule l´opinion et instrumentalise les plaintes des Juifs contre l´antisémitisme, particulièrement en France. Pour Yitzhak Laor, pour tenter de sauver les valeurs chrétiennes et lutter contre une montée de l´anti-islamisme on utilise l´altérité juive, autrement dit israélienne. Il y a un lien invisible qui s´est tissé aux plus hauts niveaux politiques des pays occidentaux entre la culture de la Shoah et la haine de l´Islam qui fait rage aujourd´hui. 

Tout s´organise autour de cette idée: les uns (les Juifs) sont comme nous, les autres (les musulmans) sont différents de nous…´´Ce ne sont pas des êtres humains´´. 
Yehoshua le séfarade veut une frontière qui place le Palestinien en Orient et le Juif en Occident…

Laor dénonce aussi la pensée nauséabonde de Finkielkraut qui annonce une nouvelle alliance judéo-chrétienne dans laquelle le génocide des Juifs joue un rôle pour permettre aux Occidentaux de définir le mal. Ainsi se matérialise la dimension universelle de la Shoah qui englobe les victimes du colonialisme et de l´esclavage.(5) Sur quoi se fonde l’impunité d’Israël et la culpabilité ad vitam aeternam de l’Occident chrétien, notamment l’Europe qui pense à bon compte se repentir en permettant à Israël de perpétrer les pires exactions sur un peuple qui n’est pour rien dans ses malheurs précédents. 

Là encore tout est parti d’un mythe fondateur: Auschwitz. Abba Eban avait l’habitude d’affirmer que les frontières d’Israël sont celles d’Auschwitz. Après la guerre, personne ne parle des camps pas même De Gaulle ou Eisenhower. Le mythe de la Shoah a été construit après sur la base des aveux de Rudolf Hess torturé et à qui on a fait dire ce qu’on voulait, mais aussi d’un ouvrage laissé par Anne Franck. 

Le Journal d’Anne Franck où elle raconte l’arrestation puis la déportation dans un camp pour femmes. «Si les Arabes étaient des nazis alors pourquoi la majorité des juifs qui vivent en Israël viennent du Maroc? 150.000 juifs étaient dans l’armée d’Hitler. Eh oui! On ne va pas vous le dire à l’école. C’est un auteur juif américain, Bryan Mark Rigg, qui vous le révèle dans son livre Le livre: La Tragédie des soldats Juifs d’Hitler» (6).

«Faurisson a raison»

La question que l’on se pose alors: comment peut-on affirmer que les nazis avaient pour but d’exterminer les juifs et dans le même temps en enrôler 150.000 dans la Werhmacht? L’un des plus implacables adversaires de Robert Faurisson traité de négationniste pour avoir nié l’existence des chambres à gaz, Pierre Vidal-Naquet, historien, a reconnu la valeur de la critique élaborée par R.F. Il déclare: Il arrive d’ailleurs à Faurisson d’avoir raison. J’ai dit publiquement et je le répète ici que, lorsqu’il montre que Le Journal d’Anne Franck est un texte trafiqué, il n’a peut-être pas raison dans tous les détails, il a certainement raison en gros [...]. Ceci est net, clair et précis. (Regards, n· 2, Bruxelles, 7 novembre 1980.) En 1945, l’histoire officielle affirmait que des «chambres à gaz» avaient fonctionné, aussi bien dans l’ancien Reich qu’en Autriche, aussi bien en Alsace qu’en Pologne. 

En 1960, elle révisait son jugement: il n’avait, «avant tout» (?), fonctionné de «chambres à gaz» qu’en Pologne. Cette révision déchirante de 1960 réduisait à néant mille «témoignages», mille «preuves» de prétendus gazages à Oranienbourg, à Buchenwald, à Bergen-Belsen, à Dachau, à Ravensbrück, à Mauthausen. 

Il faut pour y voir clair toujours en revenir au point de départ: Israël est un Etat colonialiste qui a chassé les Palestiniens de leur terre en 1948. Il refuse leur retour qui ne serait pourtant que le respect du droit. Avec ses colonies, cet Etat raciste ne cesse de pratiquer le nettoyage ethnique pour continuer à augmenter son territoire. 

Il se sait protégé par l¹Europe et les Etats-Unis. Ceux-ci ont besoin d¹un gendarme au Moyen-Orient pour contrôler le pétrole. Israël se plaint des armes nucléaires éventuelles chez ses voisins, mais il a lui-même deux cents têtes nucléaires, installées en toute illégalité. Ce crime a été rendu possible par l’impunité totale accordée à Israël depuis bientôt 9 ans et le soutien actif dont il bénéficie au sein de l’Union européenne. 

Il est le résultat direct du «rehaussement de la coopération avec l’UE» qui en fait le 28e Etat. Aucune symétrie ne peut être établie avec les quelques missiles qui sont tombées sur des villes israéliennes. On dit pour conclure qu’à la Maison-Blanche on est en deuil et pour cause: un ami cher, compagnon de la famille Bush, est mort, il s’agit de la chienne. 

C’est dire si le bruit la fureur, le sang et les larmes des enfants de Ghaza est loin des préoccupations des maîtres du monde et on vient nous parler des droits humains. Par ces multiples comportements arrogants et de «donneurs de leçons», par ses injustices flagrantes, par sa compromission avec le bourreau du XXe siècle, l’Occident s’est définitivement déconsidéré.( source.. L’Expression)..

1.Comité international de la Croix-Rouge. Cicr. Genève. Quand le Cicr sécurisait Jérusalem. Mai 1948
2.Les dirigeants israéliens sont des fascistes Lettre adressée au New-York Times par Albert Einstein. New-York Times. New York, 2 Dec. 1948
3.Benjamin Barthe. D’anciens soldats israéliens racontent les dérives de l’occupation à Hébron. 
Le Monde du 31/05/2008
4.C.E.Chitour: Israël fait la guerre au peuple palestinien. 
L’impunité du peuple élu, 3 mars 2008
5.François Xavier: Israël, Sarkozy et le nouveau philosémitisme européen
 http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article4510
6.Les soldats nazis juifs de l’armée d’Hitler envoyé par Solonlathenien. Dimanche 28 Décembre 2008


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La religion juive, le sionisme et les intellectuels

«Le droit international ne devient que des phrases si l’on veut également en appliquer les principes aux peuples barbares. Pour punir une tribu nègre, il faut brûler ses villages, on n’accomplira rien sans faire d’exemple de la sorte. Si, dans des cas semblables, l’Empire allemand appliquait le droit international, ce ne serait pas de l’humanité ou de la justice, mais une faiblesse honteuse.» Heinrich von Treischke, homme politique allemand, 1898.

Voilà en quelques phrases la doctrine sioniste appliquée d’une façon magistrale aux Palestiniens. Pour comprendre comment des exterminations successives ont lieu, au vu et au su de tous les bien-pensants, il nous faut revenir à la religion et à l’idéologie du sionisme pour comprendre les fondements des massacres sans état d’âme, d’Israël. Méditons d’abord les deux psaumes tirés du Livre de Josué, pour montrer qu’en l’état, l’extermination fait partie de l’idéologie religieuse du Judaïsme. «

Et tout le butin de ces villes, et leur bétail, les fils d’Israël se le partagèrent, mais ils firent passer au tranchant de l’épée tous les hommes jusqu’à leur entière extermination, n’épargnant personne.» «Et dans ce même temps, Josué vint et extermina les Anakim de la montagne, d’Hébron, de Débir, d’Anab et de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël, Josué les voua à l’interdit avec leurs villes.» Le Livre de Josué (14, 21)
 Le livre de Josué

Les horreurs de Ghaza et de tant d’autres villes martyres palestiniennes trouvent de ce fait, leur «légitimation» dans l’application dogmatique de la religion. L’abbé Pierre, figure charismatique en France, en sait quelque chose. Il fut frappé par la lecture du Livre de Josué où il décèle cette volonté génocidaire qui explique un peu la stratégie mortifère d’Israël vis-à-vis des peuples sans défense. Ainsi à Bernard Kouchner, l’abbé Pierre dit: «Alors là, je trouverai le fond du problème de la sensibilité d’un Juif, en lui disant: toutes vos énergies se trouvent mobilisées par la réinstallation du grand temple de Salomon à Jérusalem, bref, de l’ancienne cité du roi David et du roi Salomon. Or, vous vous basez pour cela sur tout ce qui dans la Bible parle de Terre promise. 

Or, je ne peux pas ne pas me poser cette question: que reste-t-il d’une promesse lorsque ce qui a été promis, on vient de le prendre en tuant par de véritables génocides des peuples qui y habitaient, paisiblement, avant qu’ils y entrent? Les jours…Quand on relit Le Livre de Josué, c’est épouvantable! C’est une série de génocides, groupe par groupe, pour en prendre possession! Alors foutez-nous la paix avec la parole de Terre promise!»(1) Diabolisé dans les médias pour avoir soutenu Roger Garaudy, le lobby juif a réussi à bloquer la demande du transfert des cendres de l’abbé au Panthéon!! S’agissant du deuxième «moteur» d’Israêl, il faut revenir aux fondements du sionisme. Le sionisme est une idéologie politique prônant l’existence d’un État juif en Palestine. Le sionisme entend oeuvrer à redonner aux Juifs un statut: celui d’un peuple regroupé au sein d’un même État. 
Le mouvement sioniste est né à la fin du XIXe siècle, parmi les communautés ashkénazes d’Europe centrale et orientale à partir du lancement du Congrès sioniste par Theodore Herzl. Le sionisme s’est construit avec l’apport direct ou indirect des Juifs du monde entier quelle que soit leur nationalité. Beaucoup d’entre eux utiliseront leur argent pour arriver à la création de l’Etat d’Israël sur la Terre des Palestiniens. H. Friedmann, juif très riche, s’est démarqué de l’idéologie qu’il fut amené à combattre, il écrivait à propos des intrigues sionistes en Angleterre durant la Première Guerre mondiale: «Qu’est-il arrivé?» La Première Guerre Mondiale a éclaté en été 1914. 


A cette époque, la guerre fut faite d’un côté par la Grande-Bretagne, la France, et la Russie, et de l’autre par l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, et la Turquie. En deux ans, l’Allemagne avait gagné la guerre: pas seulement nominalement, mais gagné réellement. Les sous-marins allemands, une surprise pour le monde, avaient anéanti tous les convois de l’océan Atlantique. La Grande-Bretagne était sans munitions pour ses soldats, avec une semaine d’approvisionnements alimentaires – et après cela, les privations. À ce moment, l’armée française s’était mutinée. Elle avait perdu 600.000 de la fleur de la jeunesse française dans la défense de Verdun sur la Somme. L’armée russe désertait et l’armée italienne s’était effondrée. Pas un coup de feu n’avait été tiré sur le sol allemand. Ils offraient à l’Angleterre une paix négociée sur ce que les avocats appellent un statu quo sur base antérieure. Ce qui veut dire: «Mettre fin à la guerre, et tout laisser comme c’était avant». (…) Alors que la guerre continuait, les sionistes en Allemagne, qui représentaient les sionistes d’Europe de l’Est, allèrent au ministère de la Guerre britannique, ils dirent: «Ecoutez donc. Vous pouvez encore gagner la guerre. 

Vous ne devez pas abandonner. Vous ne devez pas accepter la paix négociée qui vous est offerte maintenant par l’Allemagne. Vous pourrez gagner cette guerre si les USA y entrent comme vos alliés.» 

Les USA n’étaient pas en guerre à cette époque. Nous étions dispos; nous étions jeunes; nous étions riches; nous étions puissants. Ils ont dit à l’Angleterre: «Nous garantirons l’entrée en guerre des USA à vos côtés, si vous nous donnez la Palestine quand vous aurez gagné la guerre.» À cette époque, l’Angleterre avait aussi peu le droit de promettre la Palestine à quelqu’un que les USA l’avaient de promettre le Japon à l’Irlande pour une quelconque raison. (…) Néanmoins, ils ont fait cette promesse en octobre 1916 [ce fut la déclaration de Balfour. NDT]. Et peu de temps après, les USA, pratiquement totalement pro-allemands, sont entrés en guerre, alliés à la Grande-Bretagnee.(2)

Voilà pour l’une des multiples «stratégies machiavéliques» utilisées par les sionistes pour s’accaparer une terre qui ne leur appartient pas, arguant du fait que la Palestine est une terre pour un peuple sans terre, les Palestiniens ne comptent pas. Seule compte la promesse de Eretz Israël et de l’Alya; le retour vers la Terre promise une seconde fois par Balfour et une troisième fois par Bush…Cependant beaucoup de Juifs intellectuels et humanistes ont dénoncé dès le départ de la création de l’Etat sioniste, ces méthodes. Dans un article précédent du journal, nous avons cité l’un des plus illustres d’entre eux: le grand physicien Albert Einstein, le père de la théorie de la relativité, pour qui Begin était un terroriste qui s’est tristement illustré à DeirYassin. 

Nous voulons aussi citer, sans être exhaustifs, tous les juifs israéliens qui font honneur à la dignité humaine et qui n’arrêtent pas de dénoncer les crimes de l’Etat sioniste. Citons le Réseau international juif anti-sioniste dont les positions ne souffrent pas d’ambigüité. Lisons: «Nous formons un réseau international de Juifs et de Juives qui s’engagent de façon inconditionnelle en faveur de la lutte pour l’émancipation des êtres humains. Nous considérons que la libération du peuple palestinien et de sa terre forme un volet essentiel de cette émancipation. Notre engagement porte sur le démantèlement du régime d’apartheid israélien, le retour des réfugiés palestiniens et la fin de la colonisation israélienne sur la Palestine historique. (…) Le nettoyage ethnique historique et toujours en cours perpétré par Israël à l’encontre du peuple palestinien sur sa propre terre vient contredire et trahir cette longue histoire de la participation juive à des mouvements collectifs de libération. 

En conséquence, le sionisme nous implique dans l’oppression du peuple palestinien et porte préjudice à notre propre héritage, à nos luttes pour la justice et à nos alliances avec nos semblables. Nous nous engageons à: nous opposer au sionisme et à l’État d’Israël. Le sionisme est raciste. Le sionisme n’est pas seulement raciste, il est aussi antisémite. Il reprend à son compte l’imagerie européenne et antisémite du ´´Juif de la diaspora´´ efféminé, cupide et faible, et y lui oppose celle d’un ´´Nouveau Juif´´, violent, militariste et sexiste. Par-là, le sionisme fait des Juifs des blancs, en adoptant un racisme de blancs à l’encontre du peuple palestinien (…)Pour que sur cette planète on puisse vivre dans la sécurité, la justice et la paix, il faut mettre fin au projet colonial israélien».(3)
Cobayes humains
Petit détour par le dernier massacre -trophée d’Israël- qui a fauché la vie de 1400 Palestiniens dont 400 enfants, plus de 5000 blessés et des dizaines de milliers traumatisés à vie. Deux médecins norvégiens, témoignent: ´´A l’hôpital Al-Chifa, nous avons vu des victimes de ce que nous avons toutes les raisons de penser être le nouveau type d’armes, expérimenté par les militaires américains, connu sous l’acronyme Dime – pour Dense Inert Metal Explosive´´, ´´A 2 mètres, le corps est coupé en deux; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles´´. Outre les bombes au phosphore blanc, la population de Ghaza a le privilège d’expérimenter en grandeur réelle les nouvelles ´´bombinettes futées´´ (´´smart small bombs´´) GBU-39 mises au point par Boeing pour l’US Air Force. 

Le Sénat américain a approuvé, en septembre, la vente de 1000 bombes de ce type à 75.000$ pièce. Israël les a reçues juste début décembre et les a expérimentées avec des dégâts que l’on sait sur les enfants palestiniens. (4) Peut-on alors, critiquer Israël? Assurément non! surtout en Europe. Pascal Boniface écrit: «Je trouve inadmissible le terrorisme intellectuel consistant à accuser d’antisémitisme toute personne qui critique le gouvernement israélien, accusation d’ailleurs qui devrait s’appliquer aux pacifistes israéliens et aux juifs français qui partagent ce point de vue.» 


Parmi les laudateurs attitrés d’Israël, on ne peut pas s’empêcher de citer Christian Barbier de L’Express. Concernant Ghaza, il fait fort. Plus de 1300 victimes palestiniennes, dont 400 enfants, le monde se révulse devant l’horreur. Pas lui. Il nous enjoint même de penser autrement. C’est par-delà l’horreur qu’il faut réfléchir. Dans son éditorial de cette semaine. «Une guerre juste, juste une guerre» – fallait oser, il l’a fait – il félicite Israël pour son courage. «Israël agit pour nous».(5)
(…)  A côté des intellectuels communautaristes français, il se trouve et il faut s’en féliciter d’autres intellectuels, ceux-là, israéliens qui, plus soucieux de la dignité humaine n’hésitent pas à braver les foudres de leur Etat pour témoigner. A défaut de les énumérer tous citons André Noushi, juif natif de Constantine, qui a écrit cette lettre à l’adresse de l’ambassadeur d’Israël à Paris. «Monsieur l’ambassadeur. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israélien des terres palestiniennes m’exaspère. (…) Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec l’Autriche, la Tchécoslovaquie.Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela résulte de la colonisation illégitime illégale et qui est un vol. Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive. Honte à vous: Honte à Israël! (…) 
J’ai honte comme Juif, ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, pour vous. Que votre Dieu vous maudisse jusqu’à la fin des siècles! J’espère que vous serez punis.»(7). 

Ce qui se passe aujourd’hui à Ghaza et dans les territoires occupés nous concerne tout simplement parce que notre conscience nous interdit de nous taire. «Je suis juif, et aujourd’hui j’ai honte Je suis juif et j’entends ces bruits, ces bombes, ces souffrances qui hurlent.».(8). Il faut le dire et le répéter: ce n’est pas une guerre qui se déroule dans la bande de Ghaza, mais un carnage réalisé par la troisième force aérienne du monde contre une population civile sans défense. (..) A l’horreur du crime, il faut ajouter l’abject des motivations immédiates: dans moins de deux mois se dérouleront en Israël des élections neurales, et les victimes palestiniennes sont aussi des arguments électoraux…..(9).

Uri Avnéry, écrivain et journaliste israélien abonde dans le même sens: «La disparité entre les forces, entre l’armée israélienne – avec ses avions, ses vedettes, ses drones, ses bateaux de guerre, son artillerie, ses tanks -et les quelques milliers de combattants du Hamas dotés d’armes légères, est de l’ordre de 1 pour 1000, voire de 1 pour 1.000.000.(…) Presque tous les médias occidentaux ont d’abord répété la ligne officielle de la propagande israélienne. Ils ont presque entièrement ignoré le versant palestinien de l’histoire, sans parler des manifestations quotidiennes du camp de la paix israélien. Le point de vue de l’autre camp, que les qassams n’étaient que la réponse au siège qui affamait un million et demi d’habitants de la bande de Gaza, n’était mentionné nulle part».(10)

En définitive, le seul résultat tangible, c’est qu’après ce massacre, le sionisme d’Israël n’aura pas fait plier le Hamas. Sa suprématie ne peut rien devant la détermination d’un peuple. A bien des égards et malgré tous les reproches qu’on peut lui faire, le Hamas a sauvé ce qui reste de la dignité des Arabes et plus généralement de la dignité des hommes.
Pr Chems Eddine CHITOUR (*)
(*) Ecole nationale polytechnique

1.Michel A. Burnier, Cécile Romane: Le secret de l’ abbé Pierre. Mille et une nuits, 1996.
2.Benjamin H. Freedman: Un transfuge juif avertit l’Occident, Alterinfo 7 Juillet 2008
3.Charte du réseau international juif anti-sioniste. http://www.ijsn.net/atranslation/234/
4.Gaza: la ´´bombinette futée´´ GBU-39 SDB Agoravox 20 janvier 2009.
5.Ces intellectuels français va-t-en-guerre mardi 20 janvier 2009
6.André Glucksmann: Gaza, une riposte excessive?, Le Monde du 6.01.2009
7.André Noushi: Lettre à l’ambassadeur d’Israël en France janvier 2009
8.Serge Grossvak http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=476 07/01/09
9.Michel Warschawski à Jérusalem. Le carnage de Ghaza, criminel et abject. 1.01 .2009
10.Uri Avnéry Combien de divisions?, écrivain et journaliste israélien. 10.01.2009….


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Israël procéde à des injections visant à ralentir la croissance des femmes juives éthiopiennes.

Les associations  dénoncent le « ciblage délibéré » des Éthiopiennes
Un scandale sanitaire a éclaté en Israël à la suite d’un rapport publié en décembre 2012. Le gouvernement aurait fait injecter à de nombreuses juives éthiopiennes en route pour Israël un contraceptif visant à ralentir la croissance de cette communauté. Les associations ont immédiatement dénoncé le procédé ..
Selon l’agence de presse israélienne Haaretz, Israël a officiellement avoué dimanche 27 janvier 2013 dans un rapport sur une enquête menée en décembre, et qui avait suscité un tollé généralisé, qu’elle avait bien procédé à des injections visant à contrôler les naissances chez des femmes éthiopiennes juives, souvent sans leur consentement ou leur complète compréhension du procédé.
Réduire la natalité des communautés indésirables
Plus de 100.000 juives éthiopiennes ont migré en Israël ces dernières décennies. Cependant, d’après The Independant, la communauté de la « judéité » y a été récemment remise en question, et on soupçonne le gouvernement de tenter de ralentir la croissance d’une communauté jugée indésirable par certains.
Le contraceptif dont l’usage aurait été encouragé est le Depo-Provera, un composé de contrôle des naissances actif à long-terme que « très peu d’Israéliennes en bonne santé choisissent d’utiliser d’elles-mêmes, » selon le Los Angeles Times.
Un contraceptif passeport pour Israël
Israël avait d’abord nié toute implication dans l’affaire lorsque celle-ci avait été dévoilée dans un rapport des médias israéliens sur le taux de natalité des minorités. 

L’enquête avait ensuite prouvé que les juives éthiopiennes en route vers Israël étaient souvent invitées à prendre des contraceptifs sans pour autant avoir d’informations précises sur ces produits.
Les associations dénoncent le « ciblage délibéré » des Éthiopiennes
Les groupes de défense du droit des femmes ont depuis fait pression sur le gouvernement pour obtenir des compléments à cette enquête. 
Des activistes israéliennes du collectif Hedva Eyal ont déclaré que ce rapport révélait une « politique du non-dit » visant à réduire « le nombre de naissances au sein d’une communauté noire et majoritairement pauvre. » 

Elles ont également dénoncé le « ciblage délibéré de ces femmes » par le gouvernement israélien.
Selon le Los Angeles Times, le ministre de la Santé israélien aurait demandé dimanche aux médecins de ne pas renouveler les prescriptions de ce contraceptif si les femmes n’étaient pas clairement consentantes.
GlobalPost / Adaptation : Antonin Marot pour JOL Press-31/01/2013 


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* Les colonies israéliennes sur les territoires palestiniens, en hausse de 60% — Selon un mouvement israélien, au moins 1.257 nouvelles «structures» ont été érigées en Cisjordanie l’an dernier. Des constructions jugées illégales par  la communauté internationale. Alors que le gouvernement israélien « s’oppose « officiellement à la construction de nouvelles colonies en Cisjordanie, celles-ci ont augmenté de 60% entre 2007 et 2008. Selon le rapport du mouvement anti-colonisation la Paix Maintenant publié mercredi 28.01.09., au moins 1.257 nouvelles «structures» – 748 constructions «permanentes» et 509 dont mobile-homes – ont été érigées l’an dernier, contre 800 en 2008.  Peace Now, qui base son rapport sur des photos aériennes et des visites sur place, estime à 285.800 le nombre d’Israéliens vivant dans ces nouvelles colonies de peuplement.  L’organisation souligne aussi dans son rapport que des terrains, y compris à l’intérieur des colonies, ont d’ores et déjà été «préparés en vue de la construction de 63 nouvelles colonies. Dans le second semestre 2008, des chantiers de construction ont notamment été mis en route dans les colonies urbaines de Maale Adoumim, Beitar et Givat Zeev, dans la région de Jérusalem. Le rapport note que les colonies «sauvages» déjà existantes n’ont pas été entièrement démantelées en 2008, comme s’y était engagé le premier ministre israélien Ehoud Olmert. Seule exception : l’expulsion manu militari de 250 ultranationalistes de la «maison de la discorde» à Hébron, le 4 décembre dernier.
Or, dans 74 de ces colonies «sauvages», soit les 3/4 d’entre elles, des travaux de construction ou de développement ont été réalisés en 2008, poursuit le document.
Quant à l’agression lancée par Israël contre Ghaza en janvier, les colons en ont profité de l’attention médiatique portée sur les opérations militaires dans la bande de Gaza pour étendre la construction d’avant-postes et de colonies. Comme le note le site Internet israélien,  la publication de ce rapport mercredi n’est pas un hasard. Elle intervient le jour où l’émissaire spécial américain pour le Proche-Orient George Mitchell arrive en Israél dans le cadre de sa première tournée dans la région.  

En 2001, alors qu’il était chargé par l’ex-président démocrate Bill Clinton d’examiner les moyens de mettre un terme aux violences israélo-palestiniennes, l’ancien sénateur prônait notamment un gel des constructions de nouvelles colonies israéliennes.  

Sous la présidence de George W. Bush, les Etats-Unis  ont encouragé Israél sur ce dossier…
( source.. Le Figaro)

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« Gaza sera notre Vietnam »

Les guerres révèlent aux peuples de terribles vérités sur eux-mêmes. C’est pourquoi il est si difficile pour eux de les écouter. Nous, Israéliens, étions résolus à ne pas porter un regard honnête sur la première guerre de Gaza [2008-2009]. Aujourd’hui, c’est dans les eaux internationales, où Tsahal a ouvert le feu sur un groupe d’humanitaires et de militants du monde entier, que nous sommes en train de livrer et de perdre la deuxième. Au bout du compte, cette deuxième guerre de Gaza pourrait se révéler bien plus coûteuse et bien plus douloureuse que la première.

En partant en guerre à Gaza fin 2008, l’armée et les dirigeants politiques israéliens espéraient donner une leçon au Hamas. Ils y ont réussi. Le Hamas y a appris que le meilleur moyen de combattre Israël était de le laisser aller au bout de ce qu’il avait commencé de son propre chef : ruer dans les brancards, commettre des bévues, faire de l’obstruction, et enrager.
Le Hamas mais aussi l’Iran et le Hezbollah ont compris très tôt que l’embargo d’Israël contre la bande de Gaza, dirigée par le mouvement islamique, était l’arme la plus puissante et la plus sophistiquée qu’ils pourraient jamais rêver de déployer contre l’Etat juif. Ici en Israël, nous n’avons pas encore compris la leçon : nous ne défendons plus Israël. Nous défendons désormais le siège [de Gaza] – ce siège qui, à lui seul, devient le Vietnam israélien.

Evidemment, nous savions que cela pouvait arriver. Dimanche 30 mai, quand le porte-parole de l’armée a commencé à présenter la flottille humanitaire en route pour Gaza comme une attaque contre Israël, Nahman Shai, député à la Knesset et premier porte-parole de Tsahal pendant la guerre du Golfe de 1991, a déclaré publiquement craindre que ne se réalise son pire cauchemar : des soldats israéliens attaquant les navires et ouvrant le feu sur des pacifistes, des humanitaires et des Prix Nobel de la paix. Miri Regev, députée du Likoud et elle aussi ancien chef du bureau du porte-parole de l’armée israélienne, a estimé lundi 31 mai que le plus important était désormais de réagir au plus vite à la couverture médiatique négative afin d’y mettre un terme.


Mais on n’arrivera pas à occulter l’affaire. L’un des bateaux porte le nom de Rachel Corrie [pacifiste américaine], morte il y a sept ans en tentant de barrer la route à un bulldozer de Tsahal à Gaza. Son nom et son histoire sont depuis lors devenus des symboles brandis par les militants propalestiniens.
Il y a sans doute plus inquiétant encore : progressant tel le lemming vers une folle dégradation de nos relations avec la Turquie, une puissance régionale de poids qui, si l’on en avait pris conscience, aurait pu contribuer à modifier le cours de la première guerre de Gaza, nous nous sommes dangereusement rapprochés d’une déclaration de guerre à Ankara. “Cela va créer un très gros incident avec les Turcs, c’est certain”, a ainsi reconnu Benyamin Ben-Eliezer, le ministre du gouvernement le plus conscient de l’importance des liens d’Israël avec le monde musulman.
Nous affirmons à qui mieux mieux que nous ne sommes pas en guerre avec le peuple de Gaza. Nous le répétons sans cesse parce que nous-mêmes avons besoin d’y croire – et parce qu’au fond nous n’y croyons pas. Il fut un temps où l’on pouvait dire que nous ne nous connaissions vraiment qu’en temps de guerre. Ce n’est plus le cas. C’est là un autre problème issu de notre refus de discuter avec le Hamas et l’Iran : ils nous connaissent bien mieux que nous ne nous connaissons.
Ils savent, comme le suggérait la chanson sur la guerre du Liban (Lo Yachol La’atzor Et Zeh) [On ne peut pas arrêter ça], que, incapables de porter sur nous le moindre regard lucide, nous ne sommes plus capables non plus de nous arrêter. Le Hamas, comme l’Iran, a appris à connaître et à tirer profit de la toxicité de la politique intérieure israélienne, caractérisée par une trop grande disposition à hypothéquer l’avenir pour le bénéfice d’un moment de calme apparent.

Ils savent que, trop soucieux de protéger notre propre image, nous éviterons de revenir sur des choix politiques qui, de facto, apportent aide et réconfort à nos ennemis, en particulier au Hamas, que le siège de Gaza enrichit grâce aux taxes sur les marchandises transitant par les tunnels [creusés à la frontière avec l’Egypte] et consolide grâce à la colère contre Israël.
Beaucoup, à droite précisons-le, vont se réjouir en silence de l’évolution calamiteuse à prévoir. 

Le refrain des “On vous l’avait bien dit” va retentir : “Quoi que nous fassions, le monde nous déteste. Nous pouvons donc aussi bien poursuivre les constructions (lire : ‘coloniser la Cisjordanie et Jérusalem-Est’) et continuer à défendre nos frontières (lire : ‘renforcer le Hamas et, au bout du compte, nous faire du tort à nous-mêmes en refusant de lever l’embargo sur Gaza’).”
Le Hamas, l’Iran et la droite dure en Israël et dans la diaspora sont tous bien conscients que c’est là une épreuve d’une importance cruciale pour Benyamin Nétanyahou. 

Désireux de voir tous les regards de la communauté internationale fixés sur l’Iran et la menace qu’il représente pour le peuple israélien, le Premier ministre doit prendre conscience, lui, que le monde entier a aujourd’hui les yeux rivés sur Israël et la menace que l’Etat juif représente pour le peuple de Gaza.

*Ha’Aretz.- (Journal israélien) -2 juin 2010

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