Le Parti de la Justice et du Développement a de quoi être insatisfait et dépité de sa situation au sein de la coalition gouvernementale.
Cela corrobore un commentaire d’un analyste qui, au lendemain de la nomination des membres du gouvernement, s’est adressé à Benkirane dans une chronique lui disant, qu’en effet, 37 a gagné 125, en allusion à des propos de l’ex-chef de gouvernement qui s’était insurgé devant le blocage imputé à Akhannouch en s’écriant « Est-ce que 37 sièges sont supérieurs à 125 sièges? ».
Tout cela se confirme quand on met les budgets des départements ministériels sous la loupe. Et c’est le Rassemblement national des indépendants qui occupe la haute marche du podium avec un budget de 86616542000 DH, alors qu’il ne gère que sept postes, mais les plus importants dont la Justice, l’Agriculture, le Commerce et l’industrie, les Finances et le sport.
Viennent en deuxième position les départements dirigés par les sans appartenance politique (SAP), notamment, le ministère de l’Intérieur, celui des Affaires étrangères, les Habous et les affaires islamiques, la Défense et le Secrétarait général du gouvernement qui totalisent 64338281000 DH.
Le Mouvement populaire, qui n’a obtenu que 29 sièges parlementaires, dirige cinq départements avec un budget global de 57179249000 de dirhams.
Vient ensuite le PPS qui dirige trois départements, notamment l’Aménagement du territoire et l’habitat, le ministère de la Santé et le secteur de l’Eau qui brasse un budget de 15944440000 DH, devançant le PJD qui n’aura à gérer que 15145532000 DH. Ensuite, arrivent l’UC avec 1313166000 DH et l’USFP avec 702895000 DH.
On comprend, dès lors, pourquoi des milieux au sein du PJD sont furieux et qualifient l’équipe gouvernementale de « gouvernement de l’humiliation ».
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