Assad affirme que l'attaque chimique est "une fabrication à 100%" !

A la une International :

Assad affirme que l'attaque chimique est "une fabrication à 100%"

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
Le 14.04.17 | Réagissez

Le président Bachar al-Assad a affirmé que   l'attaque chimique présumée sur une ville rebelle de Syrie était totalement   fabriquée et avait servi de "prétexte" pour justifier les frappes américaines   contre son armée, dans un entretien exclusif accordé mercredi à l'AFP à Damas.

"Il s'agit pour nous d'une fabrication à 100%", a déclaré M. Assad dans sa   première interview après l'attaque chimique présumée à Khan Cheikhoun, dans la   province d'Idleb (nord-ouest), et les représailles américaines.     "Notre impression est que l'Occident, principalement les Etats-Unis, est   complice des terroristes et qu'il a monté toute cette histoire pour servir de   prétexte" à l'attaque américaine du 7 avril contre une base aérienne dans le   centre du pays, a ajouté M. Assad.   

Les Occidentaux ont imputé au régime Assad l'attaque chimique présumée et,   en guise de représailles, les Etats-Unis ont mené leurs premières frappes   contre une base militaire du régime syrien depuis le début du conflit il y a   six ans.    
L'attaque chimique présumée, dont les images de personnes saisis de   convulsions ont choqué le monde, a causé le 4 avril la mort de 87 civils, dont   31 enfants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).   

"Les seules informations dont dispose le monde jusqu'à présent sont celles   publiées par la branche d'Al-Qaïda", a affirmé le chef de l'Etat syrien en   référence au groupe jihadiste, Fateh al-Cham, qui contrôle la ville de Khan   Cheikhoun avec les rebelles.    
M. Assad a démenti toute implication dans l'attaque, arguant que son régime   ne possédait plus d'armes chimiques depuis 2013.   
"Nous ne possédons pas d'armes chimiques(...) Il y a plusieurs années, en   2013, nous avons renoncé à tout notre arsenal (...)

Et même si nous possédions   de telles armes, nous ne les aurions jamais utilisées", a-t-il dit.    
Le président syrien a affirmé qu'il voulait une enquête sur ce qui s'est   passé à Khan Cheikhoun, mais à condition qu'elle soit "impartiale".  

  "Nous allons oeuvrer (avec les Russes) en vue d'une enquête internationale.  
Mais elle doit être impartiale. Nous ne pouvons permettre une enquête que si,   et seulement si, elle est impartiale et en nous assurant que des pays   impartiaux y prendront part pour être sûrs qu'elle ne sera pas utilisée à des   fins politiques", a-t-il dit.  
AFP

Commentaires