Un mouvement de grève du personnel des collectivités locales est prévu le 13 avril prochain à l'appel de l'organisation syndicale UMT. Un premier test pour le nouveau ministre de l'Intérieur à qui le syndicat a soumis un cahier de doléances.
Les détails.
Le
personnel des collectivités locales n’a pas attendu longtemps avant de
mettre Adelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur face à ses
responsabilités. Celui qui a longtemps officié en tant que directeur des
collectivités locales au sein de ce même ministère, doit affronter un
débrayage, le 13 avril prochain.
Contacté par le360, Morad Lakhel, membre de la commission administrative de l’Union marocaine du travail (UMT), confirme le maintien de cette grève. En revanche, il dément toute organisation d’une grève générale dans les jours prochains.
Le syndicaliste rappelle les raisons motivant cet arrêt de travail. La section syndicale de l’UMT à laquelle sont affiliés les fonctionnaires des collectivités locales, a informé depuis une vingtaine de jours, le ministère de l’Intérieur de ce débrayage.
Le cahier de doléances comprend notamment une demande d’augmentation des salaires indexée sur l’inflation des prix des produits à la consommation.
De même, il y est inscrit «le retrait du circuit de la réforme du régime des retraites et la restitution des prélèvements "illégaux" effectués sur les rémunérations du personnel». Dans la foulée, il est revendiqué des auditions de responsables de la faillite de la Caisse marocaine des retraites (CMR).
Autre doléance: la régularisation «immédiate» des détenteurs de diplômes employés au sein des collectivités locales, qui ne sont pas intégrés dans le barème des échelles administratives.
Les revendications portent également sur la situation des employés des entreprises de gestion déléguée. «Garantir l’ensemble des droits civiques et sociaux à ceux qui vont mener les négociations», souligne la section syndicale.
Les grévistes demandent également le retrait du projet de loi organique portant sur la réglementation du droit de grève.
Contacté par le360, Morad Lakhel, membre de la commission administrative de l’Union marocaine du travail (UMT), confirme le maintien de cette grève. En revanche, il dément toute organisation d’une grève générale dans les jours prochains.
Le syndicaliste rappelle les raisons motivant cet arrêt de travail. La section syndicale de l’UMT à laquelle sont affiliés les fonctionnaires des collectivités locales, a informé depuis une vingtaine de jours, le ministère de l’Intérieur de ce débrayage.
Le cahier de doléances comprend notamment une demande d’augmentation des salaires indexée sur l’inflation des prix des produits à la consommation.
De même, il y est inscrit «le retrait du circuit de la réforme du régime des retraites et la restitution des prélèvements "illégaux" effectués sur les rémunérations du personnel». Dans la foulée, il est revendiqué des auditions de responsables de la faillite de la Caisse marocaine des retraites (CMR).
Autre doléance: la régularisation «immédiate» des détenteurs de diplômes employés au sein des collectivités locales, qui ne sont pas intégrés dans le barème des échelles administratives.
Les revendications portent également sur la situation des employés des entreprises de gestion déléguée. «Garantir l’ensemble des droits civiques et sociaux à ceux qui vont mener les négociations», souligne la section syndicale.
Les grévistes demandent également le retrait du projet de loi organique portant sur la réglementation du droit de grève.
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