Société
100 enfants naturels naîtraient au Maroc chaque jour.
Cent enfants naturels verraient le jour quotidiennement au Maroc, affirme le Centre marocain des droits de l’Homme (CMDH). Parmi ces enfants, trois sur dix finissent dans la rue.
Ce
sont des statistiques qui donnent froid dans le dos. Al Massae, dans
son édition datée de ce vendredi 14 avril, affirme que le Maroc verrait
la naissance de cent enfants naturels chaque jour.
Le journal, qui reprend un communiqué du Centre marocain des droits de l’Homme (CMDH), publié à l’occasion de la journée internationale des «enfants de la rue», ajoute que trois sur dix enfants naturels, soit 30%, finissent dans la rue, privés de toute forme de protection et victimes de toutes sortes d’abus et de violences.
Selon le CMDH, ces enfants fournissent un terreau fertile aux réseaux criminels et il s’en trouverait même qui finissent membres de cellules terroristes.
Khalid Cherkaoui Smouni, ex-président du CMDH, commente ces chiffres et accuse l’Etat d’avoir failli à sa mission en ne se dotant pas de législations adéquates pour mettre ces «enfants de la rue» à l’abri de toutes les formes d’exploitation. D'autant que le royaume est signataire de la Convention sur les droits de l’enfant qui l’oblige à garantir une vie digne aux plus jeunes.
L’ancien responsable du CMDH pointe également l’inexistence ou l’insuffisance de structures sociales dédiées à cette catégorie d’enfants.
Quant à l’une des origines du problème des «enfants de la rue», Cherkaoui Smouni rappelle que le travail des mineures n’est toujours pas assez réprimé au Maroc et que les petites bonnes figurent parmi les premières concernées par les grossesses hors mariage.
Il lance ainsi un appel au nouveau gouvernement pour prendre les mesures nécessaires, aptes à atténuer l’ampleur du phénomène, aussi bien sur le volet légal qu’au niveau économique.
Le journal, qui reprend un communiqué du Centre marocain des droits de l’Homme (CMDH), publié à l’occasion de la journée internationale des «enfants de la rue», ajoute que trois sur dix enfants naturels, soit 30%, finissent dans la rue, privés de toute forme de protection et victimes de toutes sortes d’abus et de violences.
Selon le CMDH, ces enfants fournissent un terreau fertile aux réseaux criminels et il s’en trouverait même qui finissent membres de cellules terroristes.
Khalid Cherkaoui Smouni, ex-président du CMDH, commente ces chiffres et accuse l’Etat d’avoir failli à sa mission en ne se dotant pas de législations adéquates pour mettre ces «enfants de la rue» à l’abri de toutes les formes d’exploitation. D'autant que le royaume est signataire de la Convention sur les droits de l’enfant qui l’oblige à garantir une vie digne aux plus jeunes.
L’ancien responsable du CMDH pointe également l’inexistence ou l’insuffisance de structures sociales dédiées à cette catégorie d’enfants.
Quant à l’une des origines du problème des «enfants de la rue», Cherkaoui Smouni rappelle que le travail des mineures n’est toujours pas assez réprimé au Maroc et que les petites bonnes figurent parmi les premières concernées par les grossesses hors mariage.
Il lance ainsi un appel au nouveau gouvernement pour prendre les mesures nécessaires, aptes à atténuer l’ampleur du phénomène, aussi bien sur le volet légal qu’au niveau économique.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles