Bouskoura Green City : Déception de plusieurs résidents.
On est bien tenté de croire que oui à l’écoute de ce cri de détresse d’unee des habitantes de la « Ville Verte ». «Nous demandons juste le droit de respirer», hurle la résidente citée par L’Economiste.
Le quotidien casablancais a consacré dans son édition du 10 novembre tout un article à la green city sous le titre choc : « La ville verte, et puante, de Bouskoura »!.
Ceux qui ont fait la visite de la nouvelle ville en ressortent en général agréablement surpris avec même l’intention d’y acheter un bien.
Cela signifie que le cadre est plutôt agréable à premier abord.
Ce qui gâche la fête en fait c’est « la présence à quelques encablures de l’un des plus gros désastres environnementaux du Maroc: la décharge de Médiouna ».
« Matin et soir, nous respirons ses effluves toxiques portés par les vents », s’indigne Hanane Bouzil Souaidi, présidente de l’Association Mamans de Bouskoura et initiatrice d’un collectif qui regroupe à ce jour 7 associations autour de la même cause: la défense de l’environnement.
«Pour nous, habitants de la ville verte, cette décharge représente une souffrance quotidienne, nos bébés, enfants et adultes suffoquent toutes les nuits. Ils ne peuvent plus supporter les émanations de méthane et les odeurs nauséabondes à 20 km à la ronde», poursuit-elle.
Le pire, est que la décharge n’est pas juste une décharge mais c’est carrément un écho-système de récupération et de recyclage informel.
Ce qui rend sa suppression porteuse de risques « sociaux ».
Selon L’Economiste, on parle de « 2.000 chiffonniers et des centaines de familles qui vivotent autour du site de la décharge de Médiouna.
Tout un business s’est développé autour de la récupération (fils de cuivre, cannettes en aluminium, plastique…) ».
Lancée en 1986, la décharge de Médiouna reçoit 6.000 tonnes de déchets divers par jour et a atteint les limites de sa capacité depuis 2010.
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