Eloges des capitales occidentales à l’adresse du Maroc.

Eloges des capitales occidentales à l’adresse du Maroc.


Le 5e sommet Union africaine-Union européenne (UA-UE)

Les 29 et 30 novembre à Abidjan, a été l’occasion pour plusieurs chefs d’Etat occidentaux de rendre hommage au rôle du Maroc en tant que partenaire dans la lutte contre l’immigration clandestine et le terrorisme.

Le président français Emmanuel Macron et le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy. Ph. Tele Madrid
Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a salué hier, lors du 5e sommet Union africaine-Union européenne (UA-UE) à Abidjan, devant SM le roi Mohammed VI, la coopération entre le Maroc et l’Espagne en matière de lutte contre l’immigration clandestine, voyant là «un véritable modèle d’association entre les deux continents», d’après l’agence EFE.

Mariano Rajoy a souligné l’importance de la relation maroco-espagnole à l’occasion de l’ouverture de la deuxième séance de la réunion des dirigeants européens et africains, axée sur le thème «Mobilité et migration».

Le chef de l’exécutif espagnol s’est fait le porte-parole de ses partenaires européens, tandis que les responsables africains ont été représentés par Mohammed VI.
Une migration «d’abord intra-africaine»
«L’étroite collaboration sur le front migratoire entre le Maroc et l’Espagne ne peut qu’être qualifiée d’excellente, et constitue un véritable modèle d’association entre l’Europe et l’Afrique», a déclaré Mariano Rajoy. Après avoir rappelé que cette «coopération fructueuse» s’étend également à la lutte contre le trafic de stupéfiants, le président du gouvernement espagnol a exprimé ses remerciements et sa reconnaissance envers le «rôle clé» du Maroc. Il a par ailleurs salué la coopération avec l’Algérie, la Mauritanie et le Sénégal.

Pour rappel, le roi Mohammed VI a prononcé, lors d’une séance à huis clos, un discours dans lequel il a dénoncé des «vérités infondées» largement répandues en Europe sur les migrants et la migration africaine. Elle n’est pas «intercontinentale.

Elle est d’abord intra-africaine : sur 5 Africains qui se déplacent, 4 restent en Afrique», a précisé le souverain.

Il a aussi fustigé les amalgames entre migration et trafics de drogue et d’êtres humains, parfois même assimilée aux méfaits des changements climatiques. «En somme, à notre époque, dans l’imaginaire collectif, l’immigration est associée aux fléaux de la pauvreté, de la précarité, de l’instabilité et même de la mort», a-t-il observé.

Un acteur clé dans la lutte contre l’extrémisme religieux
Le Maroc s’est également attiré les faveurs du président français Emmanuel Macron, cette fois-ci sur un autre combat : le terrorisme.
A l’occasion d’un discours prononcé le 28 novembre à l’université de Ouagadougou, au Burkina Faso, le chef de l’Etat a évoqué SM le roi Mohammed VI, insistant sur «son rôle éminent dans la lutte contre l’obscurantisme et l’extrémisme religieux».

«Il est temps aujourd’hui de faire barrage à l’extrémisme religieux. Il ne faut lui laisser aucun espace en le combattant partout, dans les écoles, dans les universités, dans toutes les formes de citoyenneté. Le combattre au quotidien, le combattre dans les discours politiques et dans l’action.

Je veux rendre ici hommage au roi du Maroc pour le rôle éminent qu’il joue et pour les mots qu’il a su trouver pour provoquer cette prise de conscience, compte tenu du rôle éminent qui est le sien», a déclaré Emmanuel Macron.
«Et la priorité doit être pour nous d’aller encore plus loin dans ce combat, nous devons éradiquer le financement de l’extrémisme, et de ses chemins détournés de la religion», a-t-il ajouté.




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