Les États-Unis augmentent leur aide au massacre saoudien au Yémen.
Washington lance une série de nouvelles politiques visant à renforcer la puissance militaire de la dictature monarchique d'Arabie saoudite qui mène un siège du Yémen voisin qui pourrait faire des millions de morts.
Le Wall Street Journal, citant de hauts responsables de l'administration, a rapporté samedi que « le gouvernement Trump cherche des moyens de renforcer rapidement les défenses antimissiles de l'Arabie saoudite et de perturber le flux des armes avancées iraniennes à travers le Moyen-Orient en même temps que des préoccupations se développent dans la région sur cette nouvelle crise déstabilisante. »
La prétendue « nouvelle crise déstabilisatrice » au Moyen-Orient est l'une des propres décisions de Washington et de Riyad, découlant de la tentative du gouvernement Trump de forger une alliance anti-iranienne unissant l'impérialisme américain, l'Arabie saoudite et les autres pétromonarchies sunnites réactionnaires dans le golfe Persique et Israël.
Encouragé par le soutien inconditionnel des États-Unis, le prince héritier Mohammed ben Salmane Al Saoud a procédé à une vaste épuration des rivaux potentiels du régime saoudien, intensifiant la guerre meurtrière au Yémen et procédant à l'enlèvement et à la démission forcée du Premier ministre libanais Saad Hariri avec l'objectif de déstabiliser le Liban et de commencer une guerre civile sectaire contre le mouvement chiite, le Hezbollah.
Selon l'article du Journal, l'Administration Trump considère la controverse entourant Hariri comme une « complication frustrante » qui détourne la volonté de Washington de « galvaniser le soutien à une nouvelle action contre l'Iran ».
La plus criminelle des actions saoudiennes soutenues par les États-Unis a été l'imposition d'un blocus du Yémen visant à affamer sa population et les rebelles Houthis qui ont saisi une grande partie de la partie occidentale du pays, y compris la capitale Sanaa.
La prétendue « nouvelle crise déstabilisatrice » au Moyen-Orient est l'une des propres décisions de Washington et de Riyad, découlant de la tentative du gouvernement Trump de forger une alliance anti-iranienne unissant l'impérialisme américain, l'Arabie saoudite et les autres pétromonarchies sunnites réactionnaires dans le golfe Persique et Israël.
Encouragé par le soutien inconditionnel des États-Unis, le prince héritier Mohammed ben Salmane Al Saoud a procédé à une vaste épuration des rivaux potentiels du régime saoudien, intensifiant la guerre meurtrière au Yémen et procédant à l'enlèvement et à la démission forcée du Premier ministre libanais Saad Hariri avec l'objectif de déstabiliser le Liban et de commencer une guerre civile sectaire contre le mouvement chiite, le Hezbollah.
Selon l'article du Journal, l'Administration Trump considère la controverse entourant Hariri comme une « complication frustrante » qui détourne la volonté de Washington de « galvaniser le soutien à une nouvelle action contre l'Iran ».
La plus criminelle des actions saoudiennes soutenues par les États-Unis a été l'imposition d'un blocus du Yémen visant à affamer sa population et les rebelles Houthis qui ont saisi une grande partie de la partie occidentale du pays, y compris la capitale Sanaa.
Riyad a justifié son blocus en disant qu'il tente d'empêcher les armes d'atteindre les Houthis après le tir d'un missile depuis le Yémen le 4 novembre qui a été abattu près de l'aéroport international de Riyad. En réalité, l'Arabie saoudite - avec l'aide de l'US Navy - est en train de renvoyer à leurs expéditeurs des cargaisons de nourriture, de médicaments et d'autres denrées vitales dans des conditions de famine et de la pire épidémie de choléra de l'histoire moderne.
L'Iran a démenti les accusations saoudiennes que le missile était de fabrication iranienne, une position qui a été soutenue par un groupe d'experts nommés par le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui a publié une déclaration six jours après le lancement du missile disant qu'il n'y avait aucune preuve du transfert iranien de missiles à courte portée au Yémen et l'accusation que Riyad exploite l'incident « comme justification pour entraver la livraison de marchandises qui sont essentiellement de nature civile ».
L'Iran a démenti les accusations saoudiennes que le missile était de fabrication iranienne, une position qui a été soutenue par un groupe d'experts nommés par le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui a publié une déclaration six jours après le lancement du missile disant qu'il n'y avait aucune preuve du transfert iranien de missiles à courte portée au Yémen et l'accusation que Riyad exploite l'incident « comme justification pour entraver la livraison de marchandises qui sont essentiellement de nature civile ».
Selon l'article du Journal, la réponse la plus importante de l'Administration Trump à la crise au Moyen-Orient est de pousser plus d'armes sur le régime saoudien. Le mois dernier, Trump a approuvé un accord d'armement qui permet à Riyad d'acheter pour 15 milliards de dollars de missiles, de lanceurs, de radars et d'autres technologies militaires. « Les responsables américains ont déclaré que l'accord pourrait être accéléré à la suite du lancement du missile à Riyad ».
Le Journal a ajouté que « l'armée américaine pourrait également intensifier ses efforts pour saisir les cargaisons d'armes traversant le golfe Persique et la région », ce qui signifie que la marine américaine intensifierait ses opérations qui contribuent au blocage des approvisionnements de secours et à la famine engloutissant le Yémen.
Pendant ce temps, le Pentagone a reconnu que les forces aériennes américaines ont plus que doublé leurs vols de ravitaillement qui maintiennent les avions de combat saoudiens et alliés en vol, bombardant continuellement les hôpitaux yéménites, les écoles, les blocs résidentiels et les infrastructures de base représentant la majeure partie des 12 000 décès dans cette guerre qui dure depuis deux ans et demi. Washington a également augmenté ses fournitures de kérosène pour les avions des Saoudiens de 140 pour cent au cours de l'année fiscale qui s'est terminée en septembre, selon un rapport publié sur le site web d'Al-Monitor.
Le Journal a ajouté que « l'armée américaine pourrait également intensifier ses efforts pour saisir les cargaisons d'armes traversant le golfe Persique et la région », ce qui signifie que la marine américaine intensifierait ses opérations qui contribuent au blocage des approvisionnements de secours et à la famine engloutissant le Yémen.
Pendant ce temps, le Pentagone a reconnu que les forces aériennes américaines ont plus que doublé leurs vols de ravitaillement qui maintiennent les avions de combat saoudiens et alliés en vol, bombardant continuellement les hôpitaux yéménites, les écoles, les blocs résidentiels et les infrastructures de base représentant la majeure partie des 12 000 décès dans cette guerre qui dure depuis deux ans et demi. Washington a également augmenté ses fournitures de kérosène pour les avions des Saoudiens de 140 pour cent au cours de l'année fiscale qui s'est terminée en septembre, selon un rapport publié sur le site web d'Al-Monitor.
Les bombes et les missiles qui tuent au Yémen sont également largement fournis par Washington, avec des bombes d'une valeur de 3 milliards de dollars fournies à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis depuis 2015 et un achat de munitions à guidage de précision pour 500 millions de dollars approuvée par le Sénat américain en juin.
La dernière atrocité rendue possible par cette aide aux armes a eu lieu dimanche avec une frappe aérienne saoudienne dans la province de Jawf, dans le nord du pays, qui a détruit une maison laissant huit enfants et trois femmes, tous de la même famille, morts sous les décombres.
La dernière atrocité rendue possible par cette aide aux armes a eu lieu dimanche avec une frappe aérienne saoudienne dans la province de Jawf, dans le nord du pays, qui a détruit une maison laissant huit enfants et trois femmes, tous de la même famille, morts sous les décombres.
Cependant, le blocus saoudien de deux semaines menace de dépasser de loin le nombre de morts causé par la campagne de bombardement. Avant même que l'Arabie saoudite ne ferme les aéroports, les ports maritimes et les frontières du Yémen, refoulant les conteneurs pleins de vivres et de secours et les pétroliers qui avaient déjà été fouillés à la recherche d'armes, 7 millions de Yéménites étaient au bord de la famine, tandis que 17 millions autres ne savaient pas d'où viendrait leur prochain repas.
L'ONU et divers organismes de secours ont averti que, avec le Yémen dépendant des importations pour 90 pour cent de sa nourriture, le blocus pourrait rapidement mener à la mort de millions de personnes.
Trois villes yéménites - Hodeïda, Saada et Taïz - ont été privées d'eau potable vendredi à cause du blocus saoudien empêchant la livraison du carburant nécessaire au fonctionnement des systèmes de pompage et d'assainissement, a rapporté le Comité international de la Croix-Rouge. Le manque d'eau potable exposera au moins un million de personnes supplémentaires au risque de choléra, en plus des 928 000 personnes qui ont déjà contracté la maladie. La capitale, Sanaa, et d'autres villes « se retrouveront dans la même situation » dans quelques semaines si le blocus n'est pas levé, a indiqué la Croix-Rouge. Le manque de carburant va également fermer les générateurs alimentant les hôpitaux, condamnant de nombreux patients à la mort.
Médecins sans frontières ( MSF ) a rapporté dimanche que le régime saoudien l'empêchait d'effectuer des vols à destination et en provenance du Yémen, en dépit des affirmations de Riyad selon lesquelles il autorisait le transport de fournitures et de personnel humanitaires. L'agence d'aide a également indiqué qu'elle a
L'ONU et divers organismes de secours ont averti que, avec le Yémen dépendant des importations pour 90 pour cent de sa nourriture, le blocus pourrait rapidement mener à la mort de millions de personnes.
Trois villes yéménites - Hodeïda, Saada et Taïz - ont été privées d'eau potable vendredi à cause du blocus saoudien empêchant la livraison du carburant nécessaire au fonctionnement des systèmes de pompage et d'assainissement, a rapporté le Comité international de la Croix-Rouge. Le manque d'eau potable exposera au moins un million de personnes supplémentaires au risque de choléra, en plus des 928 000 personnes qui ont déjà contracté la maladie. La capitale, Sanaa, et d'autres villes « se retrouveront dans la même situation » dans quelques semaines si le blocus n'est pas levé, a indiqué la Croix-Rouge. Le manque de carburant va également fermer les générateurs alimentant les hôpitaux, condamnant de nombreux patients à la mort.
Médecins sans frontières ( MSF ) a rapporté dimanche que le régime saoudien l'empêchait d'effectuer des vols à destination et en provenance du Yémen, en dépit des affirmations de Riyad selon lesquelles il autorisait le transport de fournitures et de personnel humanitaires. L'agence d'aide a également indiqué qu'elle a
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