Affaire « Escobar du Sahara » : Saïd Naciri nie avoir facilité le transport de drogue.
Publié le 28 mai, 2025
Par Alae Sdiqi
Said Naciri. ©DR
Said Naciri, ancien président du Wydad Athletic Club (WAC) de Casablanca, a nié vendredi devant la justice avoir facilité le transport de drogue dans l’affaire dite « Escobar du Sahara ».
D’après des procès-verbaux lus pendant l’audience devant la chambre criminelle de première instance de Casablanca, Ahmed Ben Brahim, surnommé l’ »Escobar du Sahara », affirme avoir versé à Naciri « 350.000 euros pour préparer le trafic de 15 tonnes de résine de cannabis qui s’est déroulé avec succès ».
Le baron de la drogue malien mentionne également une autre opération pour laquelle il aurait versé à l’ex-patron du WAC « 400.000 euros pour sécuriser la route » et « faire passer » une certaine quantité de stupéfiants.
A son tour, comme il le fait depuis le début des auditions à la mi-avril, Naciri a déclaré qu’il « niait » toutes les accusations portées contre lui.
Des millions d’euros de « dons » pour le Wydad
Egalement interrogé ce vendredi sur l’origine de plus de 8,6 millions d’euros accumulés entre 2014 et 2022 sur un compte personnel, l’ex-président du Conseil préfectoral de Casablanca a répondu qu’il s’agissait de dons ou prêts pour le Wydad, ainsi que de revenus de ses sociétés, dépensés « pour le club ».
Lire aussi. Affaire “Escobar du Sahara”: Saïd Naciri accuse Latifa Raafat de parjure
Naciri est poursuivi notamment pour « détention, commercialisation et exportation de drogue », ainsi que pour des faits de « corruption », « faux » et « usage de faux ».
Il est jugé au côté de l’ancien président du Conseil régional de l’Oriental, Abdennabi Bioui. Les deux hommes, anciens cadres du Parti authenticité et modernité (PAM), sont en détention depuis fin 2023.
Ouvert en mai 2024, le procès de l’affaire « Escobar du Sahara » implique au total 25 personnes soupçonnées d’avoir joué un rôle dans le réseau d’Ahmed Ben Brahim qui purge une peine de dix ans de prison.
Ce dernier, à l’origine de la plainte ayant enclenché cette procédure judiciaire, accuse notamment Naciri et Bioui de l’avoir aidé à faire passer de la drogue du Maroc vers des pays d’Afrique du Nord et du Sahel via l’Algérie.
La prochaine audience a été fixée au 30 mai.
Par AFP
Said Naciri. ©DRSaid Naciri, ancien président du Wydad Athletic Club (WAC) de Casablanca, a nié vendredi devant la justice avoir facilité le transport de drogue dans l’affaire dite « Escobar du Sahara ».
D’après des procès-verbaux lus pendant l’audience devant la chambre criminelle de première instance de Casablanca, Ahmed Ben Brahim, surnommé l’ »Escobar du Sahara », affirme avoir versé à Naciri « 350.000 euros pour préparer le trafic de 15 tonnes de résine de cannabis qui s’est déroulé avec succès ».
Le baron de la drogue malien mentionne également une autre opération pour laquelle il aurait versé à l’ex-patron du WAC « 400.000 euros pour sécuriser la route » et « faire passer » une certaine quantité de stupéfiants.
A son tour, comme il le fait depuis le début des auditions à la mi-avril, Naciri a déclaré qu’il « niait » toutes les accusations portées contre lui.
Des millions d’euros de « dons » pour le Wydad
Egalement interrogé ce vendredi sur l’origine de plus de 8,6 millions d’euros accumulés entre 2014 et 2022 sur un compte personnel, l’ex-président du Conseil préfectoral de Casablanca a répondu qu’il s’agissait de dons ou prêts pour le Wydad, ainsi que de revenus de ses sociétés, dépensés « pour le club ».
Lire aussi. Affaire “Escobar du Sahara”: Saïd Naciri accuse Latifa Raafat de parjure
Naciri est poursuivi notamment pour « détention, commercialisation et exportation de drogue », ainsi que pour des faits de « corruption », « faux » et « usage de faux ».
Il est jugé au côté de l’ancien président du Conseil régional de l’Oriental, Abdennabi Bioui. Les deux hommes, anciens cadres du Parti authenticité et modernité (PAM), sont en détention depuis fin 2023.
Ouvert en mai 2024, le procès de l’affaire « Escobar du Sahara » implique au total 25 personnes soupçonnées d’avoir joué un rôle dans le réseau d’Ahmed Ben Brahim qui purge une peine de dix ans de prison.
Ce dernier, à l’origine de la plainte ayant enclenché cette procédure judiciaire, accuse notamment Naciri et Bioui de l’avoir aidé à faire passer de la drogue du Maroc vers des pays d’Afrique du Nord et du Sahel via l’Algérie.
La prochaine audience a été fixée au 30 mai.
Par AFP
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