face-à-face entre Jean-Luc Mélenchon et Alain Duhamel.

Le face-à-face entre Jean-Luc Mélenchon et Alain Duhamel. ...

En définitive, ce face-à-face entre Jean-Luc Mélenchon et Alain Duhamel sur le plateau de BFMTV aura été bien plus qu’un simple échange d’opinions. 

Il s’est révélé comme un condensé symbolique de l’affrontement entre deux mondes : celui d’un journalisme d’antan, fatigué, saturé de certitudes et replié sur ses dogmes, et celui d’un engagement politique porté par une vision de rupture, par une volonté profonde de refonder le contrat social.

Jean-Luc Mélenchon, qu’on le soutienne ou non, incarne une cohérence politique rare, un attachement profond aux principes de justice, de solidarité et de souveraineté populaire. 

Il parle au nom de celles et ceux que la République a trop souvent oubliés : Les travailleurs précaires, les quartiers populaires, la jeunesse sans avenir, les retraités malmenés, les invisibles. Son discours est ancré dans une vision claire : Celle d’une société où l’intérêt général prime sur les profits privés, où l’écologie ne se résume pas à des slogans creux, et où la voix du peuple ne se fait pas écraser par le poids des éditocrates.
Face à cela, Alain Duhamel apparaît comme le reflet d’une élite médiatique déconnectée, dont le rôle n’est plus d’éclairer le débat public, mais de veiller à ce que rien ne change vraiment. 

À travers ses questions biaisées, ses insinuations et son attitude paternaliste, il cherche moins à comprendre qu’à discréditer. 

En opposant un ton docte à l’élan populaire que représente Mélenchon, il expose malgré lui le divorce profond entre le peuple et les commentateurs installés.
Quant à la comparaison, parfois suggérée ou sous-entendue, entre Jean-Luc Mélenchon et Donald Trump — elle est non seulement intellectuellement malhonnête, mais dangereusement trompeuse. Trump incarne la brutalité capitaliste, le racisme décomplexé, le repli nationaliste et le mépris des institutions démocratiques. 

Mélenchon, lui, propose une République plus forte car plus juste, plus démocratique, plus écologique, et tournée vers l’universel. Assimiler les deux, c’est refuser de voir la différence entre une force de régression et un projet de progrès.

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