« Le Canada ne sera jamais à vendre », dit Carney dans le Bureau ovale.
Renégocier le texte de l’accord actuel pourrait être un processus long et compliqué, peu compatible avec la volonté du milliardaire républicain de conclure rapidement des « deals » commerciaux spectaculaires.
Donald Trump a plus tard déclaré: « Nous ne voulons pas vraiment de voitures du Canada, et nous avons imposé des droits de douane sur les voitures canadiennes. (…)
Publié le 6 mai, 2025
Le président américain Donald Trump rencontre le Premier ministre canadien Mark Carney dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 6 mai 2025. (Photo de Jim WATSON / AFP)
Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a déclaré mardi que son pays ne serait « jamais à vendre », lors de sa rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche.
« Il y a des endroits qui ne sont jamais à vendre », a-t-il déclaré après que le président américain a de nouveau expliqué qu’il serait « mieux » pour son voisin de devenir un Etat américain car cela constituerait un « mariage merveilleux ».
Donald Trump a aussi dit devant le Premier ministre canadien Mark Carney qu’il « adorerait » trouver un nouvel accord commercial avec Ottawa, tout en affirmant qu’il ne voulait pas des voitures ou de l’acier venant de son voisin du nord.
Comme la presse lui demandait s’il aimerait que le Canada devienne le premier pays à conclure un accord commercial avec lui, le président américain a répondu: « J’adorerais ».
Les Etats-Unis et le Canada sont, avec le Mexique, membre d’un accord de libre-échange (ACEUM), mais Donald Trump dynamite depuis janvier les relations commerciales avec ses deux voisins en imposant des droits de douanes sur une série de produits.
Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a déclaré mardi que son pays ne serait « jamais à vendre », lors de sa rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche.
« Il y a des endroits qui ne sont jamais à vendre », a-t-il déclaré après que le président américain a de nouveau expliqué qu’il serait « mieux » pour son voisin de devenir un Etat américain car cela constituerait un « mariage merveilleux ».
Donald Trump a aussi dit devant le Premier ministre canadien Mark Carney qu’il « adorerait » trouver un nouvel accord commercial avec Ottawa, tout en affirmant qu’il ne voulait pas des voitures ou de l’acier venant de son voisin du nord.
Comme la presse lui demandait s’il aimerait que le Canada devienne le premier pays à conclure un accord commercial avec lui, le président américain a répondu: « J’adorerais ».
Les Etats-Unis et le Canada sont, avec le Mexique, membre d’un accord de libre-échange (ACEUM), mais Donald Trump dynamite depuis janvier les relations commerciales avec ses deux voisins en imposant des droits de douanes sur une série de produits.
Renégocier le texte de l’accord actuel pourrait être un processus long et compliqué, peu compatible avec la volonté du milliardaire républicain de conclure rapidement des « deals » commerciaux spectaculaires.
Donald Trump a plus tard déclaré: « Nous ne voulons pas vraiment de voitures du Canada, et nous avons imposé des droits de douane sur les voitures canadiennes. (…)
Et nous ne voulons vraiment pas de l’acier du Canada, ni de l’aluminium du Canada, ni certains autres biens, parce que nous voulons les faire nous-même ».
Donald Trump a déclenché une guerre commerciale mondiale en imposant des taxes douanières, qui doivent selon lui permettre de ramener investissements et emplois aux Etats-Unis.
« Nous avons un déficit commercial énorme avec le Canada », a encore déclaré Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche. Il s’élevait à 63,3 milliards de dollars en 2024 sur les biens, selon Washington.
« Le Canada est un pays qui devra être capable de se débrouiller seul sur le plan économique », a-t-il encore déclaré. « Il n’y aucune raison pour que nous subventionnions le Canada. »
A ses côtés, Mark Carney a lui insisté: le Canada « est le client le plus important des Etats-Unis ». Sur les services, et non les biens, les Etats-Unis recensent un excédent commercial de 31,7 milliards de dollars envers le Canada.
Donald Trump a imposé des taxes sectorielles sur des biens importés du Canada, portant notamment sur l’acier et l’aluminium.
Donald Trump a déclenché une guerre commerciale mondiale en imposant des taxes douanières, qui doivent selon lui permettre de ramener investissements et emplois aux Etats-Unis.
« Nous avons un déficit commercial énorme avec le Canada », a encore déclaré Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche. Il s’élevait à 63,3 milliards de dollars en 2024 sur les biens, selon Washington.
« Le Canada est un pays qui devra être capable de se débrouiller seul sur le plan économique », a-t-il encore déclaré. « Il n’y aucune raison pour que nous subventionnions le Canada. »
A ses côtés, Mark Carney a lui insisté: le Canada « est le client le plus important des Etats-Unis ». Sur les services, et non les biens, les Etats-Unis recensent un excédent commercial de 31,7 milliards de dollars envers le Canada.
Donald Trump a imposé des taxes sectorielles sur des biens importés du Canada, portant notamment sur l’acier et l’aluminium.
Il a cependant suspendu sa menace de droits de douane généralisés de 25%.
« Nous avons des sujets difficiles à aborder, ça ira », a aussi déclaré Donald Trump. « Nous allons aussi discuter de l’Ukraine, de la Russie, de la guerre, parce que Mark (Carney) veut que ça se termine, aussi vite que moi. »
« Nous avons des sujets difficiles à aborder, ça ira », a aussi déclaré Donald Trump. « Nous allons aussi discuter de l’Ukraine, de la Russie, de la guerre, parce que Mark (Carney) veut que ça se termine, aussi vite que moi. »
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