Sommet arabe et musulman à Doha, le 15 septembre 2025.

Sommet arabe et musulman à Doha du 15 septembre 2025.

Face à l’attaque israélienne survenue à Doha, les dirigeants du monde arabe et musulman se sont réunis en urgence ce 15 septembre 2025 pour un sommet extraordinaire.

🔴 Ce sommet, visait à dénoncer l’agression israélienne, réaffirmer la solidarité régionale et soutenir la cause palestinienne.

Dans ce contexte, Son Excellence le Président AZALI Assoumani a fermement condamné l’attaque israélienne contre Doha, dénonçant une violation grave du droit international et une menace pour la sécurité collective du monde arabe et musulman.

Il a exprimé son soutien au Qatar et réaffirmé l'engagement des Comores aux côtés du peuple palestinien dans sa lutte pour un État indépendant.

Le Président a appelé à renforcer la solidarité entre les États arabes et musulmans pour défendre la justice, la paix et la souveraineté.

 "La réunion a donné lieu à des images très surprenantes, à commencer par la rencontre de l'ancien chef terroriste de Daech, Abou Mohammed al-Julani – aujourd'hui présenté comme le président syrien Ahmed al-Sharaa, avec une belle barbe taillée et un costume à 1 000 dollars en prime – avec des responsables iraniens, dont le président Pezeshkian. 

Il y a deux ans, les forces de Julani attaquaient et tuaient des soldats iraniens, et vice-versa. Nous avons également vu le roi Abdallah de Jordanie présent et échanger avec des personnes qu'il aurait normalement évitées… Et le président iranien Pezeshkian a eu une rencontre cordiale avec le prince héritier saoudien. On aurait dit une conférence de lions, d'agneaux et de chacals pour discuter de la lutte contre le braconnage.

Bien que le sommet n’ait pas abouti à un consensus pour rompre tous les liens avec Israël, le simple fait qu’un groupe aussi diversifié, qui en temps normal est en conflit les uns avec les autres, se soit réuni pour engager une discussion diplomatique sur la manière de mettre fin aux attaques d’Israël est remarquable et signale également un déclin dramatique de la capacité des États-Unis à influencer les événements dans la région." 

Par Larry C. Johnson