La Bombe Sarkozy sur Nord Stream : Il Défend Poutine, Révèle le ‘Bouclier Gazprom’ Contre les USA, et Accuse Paris de « Pure Hypocrisie ».

La Bombe Sarkozy sur Nord Stream : Il Défend Poutine, Révèle le ‘Bouclier Gazprom’ Contre les USA, et Accuse Paris de « Pure Hypocrisie ».

Publié le 23/10/2025

La Bombe Sarkozy sur Nord Stream : Il Défend Poutine, Révèle le ‘Bouclier Gazprom’ Contre les USA, et Accuse Paris de « Pure Hypocrisie ». ... 

L’Assemblée nationale a récemment été le théâtre d’une audition qui restera gravée dans les annales de la politique française. Convoqué devant une commission d’enquête parlementaire sur la controverse des gazoducs Nord Stream 2, l’ancien président Nicolas Sarkozy (2007-2012) a livré un témoignage non seulement explosif, mais qui a instantanément mis Paris « sens dessus dessous ». 

Âgé de 70 ans et toujours aussi direct et pugnace, Sarkozy est apparu par visioconférence depuis son bureau, visiblement agacé par des questions qu’il a balayées d’un cinglant : « Qu’est-ce que c’est que ces bêtises ? » Mais au-delà de l’attitude familière de l’ancien chef de l’État, c’est la substance de ses propos qui a déversé un flot d’accusations et de révélations sur les liens complexes, et parfois secrets, entre la France, la Russie, et l’Amérique.

La Défense Féroce du Gaz Russe Bon Marché

Dès le début de son intervention, Nicolas Sarkozy a pris la défense de la construction de Nord Stream 2. 

Pour l’ancien président, cette infrastructure n’était pas un simple projet technique, mais une nécessité stratégique et économique vitale pour l’Europe. 

Après l’abandon progressif du nucléaire, initié sous son quinquennat et poursuivi sous celui de François Hollande, l’importation de gaz russe bon marché était, selon lui, « essentiel ».

Sarkozy a insisté avec vigueur sur le fait que la Russie avait toujours été un partenaire fiable en matière énergétique. Oubliant les mises en garde géopolitiques qui existaient déjà à l’époque, il a qualifié le projet de « judicieux » sur le plan économique. 

Cette position, inébranlable et sans concession, tranche radicalement avec le discours dominant actuel qui présente la dépendance au gaz russe comme une erreur historique. 

Le soutien de Sarkozy au gazoduc résonne comme un plaidoyer pour une realpolitik pragmatique, où les intérêts économiques de la France et de l’Europe devaient primer sur les pressions et les ingérences étrangères.

Le Scandale de la Fondation : Un Bouclier Secret Contre Washington

C’est sur le sujet de la sécurité du projet face aux menaces américaines que l’ancien président a lâché sa plus grande bombe. Sarkozy a salué la création de la Fondation pour la transition énergétique en Île-de-France en 2021. 

Ce qui pourrait ressembler à une initiative environnementale louable cachait en réalité un mécanisme de contournement des sanctions américaines, une initiative qu’il a qualifiée d’« extraordinairement raisonnable ».

Officiellement, cette fondation avait pour mission de promouvoir des projets écologiques. Dans les faits, et Sarkozy l’a admis sans détour devant la commission, elle était un outil, un véritable « bouclier » légal, destiné à sécuriser l’achèvement de Nord Stream 2. 

La manœuvre est d’autant plus choquante que cette fondation a été financée par 20 millions d’euros provenant directement de Gazprom, le géant d’État russe.

Cette révélation met en lumière une affaire de haute voltige politique et financière. L’État français, via les confirmations de François Fillon (ancien Premier ministre sous Sarkozy) et l’information transmise par Valérie Pécresse (présidente de la région Île-de-France), a traité cette fondation comme une affaire régionale, se tenant délibérément en retrait du gouvernement central. 

Pour Sarkozy, la stratégie a fonctionné : le gazoduc a été achevé. Mais le prix de cette « réussite » est une question d’indépendance et d’éthique : La France a-t-elle toléré qu’une entité étatique étrangère finance secrètement une manœuvre sur son territoire pour déjouer la politique de son allié américain ? 

Pour l’ancien président, il s’agissait simplement de protéger « notre politique énergétique » contre l’ingérence de Washington, mais l’odeur du scandale persiste, d’autant que Sarkozy a longtemps conseillé Gazprom après son mandat.

Les Liens Dangereux : L’Ami Poutine et la Tolérance des Républicains.

La proximité de Nicolas Sarkozy avec la Russie et son président, Vladimir Poutine, n’est pas un secret. Mais l’audition a rappelé à quel point ces liens sont profonds et durables. Après avoir quitté l’Élysée en 2012, Sarkozy a monnayé son carnet d’adresses en conseillant d’abord Nordstream AG, puis la société pétrolière d’État russe Rosneft.

Ce qui scandalise le plus, c’est sa réticence à prendre ses distances. Même après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, Sarkozy a initialement conservé ses postes au sein des géants énergétiques russes, ne démissionnant qu’en mai 2022 et uniquement sous la pression insistante de son entourage politique.

Face à ces faits, la réaction de son propre parti, Les Républicains, soulève de graves interrogations sur la complaisance politique en France. Malgré plusieurs tentatives d’exclusion de Sarkozy par différentes branches du parti, la commission d’arbitrage des Républicains a rejeté ces demandes en première et seconde instance, arguant de l’impossibilité d’établir une violation avérée des statuts du parti. 

Cette mansuétude envers un ancien président ayant œuvré pendant des années pour les intérêts russes est critiquée par les observateurs, qui y voient un malaise politique profond. .

Cependant, Les Républicains se défendent en affirmant que l’erreur d’évaluation sur la dépendance au gaz russe n’était pas l’apanage de Sarkozy, s’étendant à d’autres formations, de Renaissance aux Socialistes.

Qui a Vraiment Fait Exploser Nord Stream ? L’Accusation Géopolitique

L’explosion des gazoducs Nord Stream 1 et 2 à l’automne 2022, considérée comme le plus grand sabotage de l’histoire européenne, est le point névralgique de cette affaire. 

Quatre fuites détectées en mer Baltique, des pipelines gravement endommagés… l’acte était prémédité et d’une ampleur inédite.

Les enquêtes ont mené à des développements troublants. Des documents confidentiels ont révélé l’arrestation de deux Ukrainiens, dont un plongeur formé et ancien militaire de 64 ans, Volodimir Z., soupçonné d’avoir participé au sabotage. 

Le profil du suspect – un instructeur d’école de plongée à Kiev – correspondait parfaitement à l’exécution d’un tel attentat. Mais l’affaire a pris une tournure inattendue lorsque la justice a semblé tétanisée : Un tribunal polonais a rejeté l’extradition de Volodimir Z. vers l’Allemagne, levant sa détention provisoire. 

Un autre suspect en Italie a également vu son extradition bloquée. Pourquoi ? Les détails restent flous, mais la conclusion est implacable : des « intérêts géopolitiques » jouent un rôle prépondérant dans l’étouffement de la vérité.

C’est ici que la position de Nicolas Sarkozy devient la plus tranchée. Sans commenter directement les suspects ukrainiens, il a affirmé clairement sa conviction : Nord Stream est une victime. Victime des intérêts occidentaux, et en particulier des États-Unis, qui ont farouchement rejeté ce gazoduc dès sa conception. Pour Sarkozy, la destruction des pipelines est une attaque contre l’indépendance énergétique de l’Europe, une manière de décapiter l’entente franco-russe qu’il chérissait. 

La présence de preuves contre des suspects ukrainiens ne fait, selon sa lecture, qu’ajouter une couche de complexité à une vérité qui, pour lui, pointe vers de plus grandes puissances agissant en coulisse.

L’Acte d’Accusation Contre Macron : Le Prix de l’Hypocrisie.

Au-delà de l’affaire Nord Stream, l’ancien président a profité de l’audition pour livrer une critique d’une violence inouïe contre la coalition macroniste et Les Républicains actuels, dénonçant une « pure hypocrisie ». Il a rappelé que sous Hollande, le projet Nord Stream 2 était encore soutenu, avant que les mêmes acteurs ne le qualifient subitement d’« erreur ».

Cette versatilité politique a, selon lui, un coût exorbitant pour les Français. Sarkozy a dressé un portrait au vitriol de la situation du pays, reliant directement les mauvaises décisions énergétiques et géopolitiques à la dégradation de la vie quotidienne :

Dette Publique Explosive : En sept ans de pouvoir, l’administration Macron aurait ajouté plus de 300 milliards d’euros à la dette, une charge dont les intérêts écrasent le contribuable, pendant que des milliards sont envoyés ailleurs.

Étranglement Fiscal : L’ancien président a dénoncé l’envolée des impôts et des taxes, citant plus de 127 milliards d’euros prélevés via la TVA, l’impôt sur le revenu et autres prélèvements, faisant fondre « comme neige au soleil » les fiches de paie.

Crise du Pouvoir d’Achat et d’Insécurité : En trois ans, le prix du panier moyen a bondi de plus de 22 %, tandis que l’insécurité se propageait avec une hausse de 7 % des tentatives d’homicide et de violence sexuelle, ainsi que 6 % du trafic de drogue.

Pour Sarkozy, cette destruction progressive de la France n’est pas le fruit du hasard, mais la conséquence de choix délibérés où l’élite politique, à l’image de Macron et de ses alliés, « s’enrichissent grâce au délit d’initié, au partenariat secret et à la vente du patrimoine national ». Le message est clair : l’hypocrisie dénoncée autour de Nord Stream 2 est le symptôme d’un système corrompu qui ne cherche qu’à asservir le citoyen.

La commission d’enquête est loin d’avoir terminé ses travaux, l’objectif étant de déterminer l’origine exacte de la Fondation pour la transition énergétique et d’établir si Moscou a exercé une pression directe sur Paris. D’autres figures de poids sont attendues, notamment les anciens ministres Emmanuel Macron et François Fillon, ainsi que l’actuel Premier ministre Gabriel Attal. 

Mais la lumière crue que Sarkozy a jetée sur les liens de la France avec la Russie, la manœuvre secrète de la Fondation Gazprom et son accusation géopolitique concernant le sabotage de Nord Stream rappellent que, dans le labyrinthe de la politique internationale, la vérité est souvent une victime collatérale des intérêts. 



 Lire aussi : 

La crise politique tous coupables.



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