Livraison de la nouvelle corniche d’Aïn Sebaâ à Casablanca : Les raisons d’un blocage ?

Le 20 juin 2025

Chantier emblématique censé revitaliser le littoral Est de Casablanca, le projet de la corniche d’Aïn Sebaâ se heurte à de vives controverses !!!

Le 20 juin 2025
Chantier emblématique censé revitaliser le littoral Est de Casablanca, le projet de la corniche d’Aïn Sebaâ se heurte à de vives controverses !!!
À l’origine de la polémique, un manque de coordination entre la société de développement local et les instances élues, doublé d’un déficit de transparence technique.
L’opposition est montée au créneau.
La réalisation de la corniche d’Aïn Sebaâ, attendue comme une nouvelle aire de repos urbaine pour les habitants de l’Est casablancais, est loin de faire l’unanimité.
L’opposition au sein du Conseil de la Ville dénonce de graves dysfonctionnements dans la gestion du projet, en particulier l’absence d’implication des ingénieurs et techniciens relevant de la commune ainsi que des conseils d’arrondissement concernés, indique le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce mercredi 18 juin.
Selon plusieurs élus, la société de développement local «Casablanca Aménagement» aurait mené ce projet en vase clos, sans véritable concertation avec les structures locales, ni partage des données techniques essentielles.
Un fonctionnement qui, selon eux, engendre des erreurs de conception, des lacunes d’infrastructure et une réception souvent purement administrative des chantiers.
L’affaire de la corniche d’Aïn Sebaâ, bien qu’emblématique, ne serait que la partie émergée de l’iceberg.
L’opposition dénonce une tendance plus large à l’exclusion des instances élues et des ressources humaines internes dans de nombreux projets d’aménagement à Casablanca, écrit-on.
Plusieurs groupes politiques, aujourd’hui dans l’opposition, affirment avoir hérité par le passé de projets bouclés sans marge d’adaptation, révélant des «dysfonctionnements structurels» dans la gouvernance urbaine.
L’une des critiques les plus récurrentes porte sur l’absence de documentation technique détaillée remise aux services municipaux lors de la réception des travaux: plans de réseaux d’eau et d’assainissement, tracés électriques, systèmes de télécommunications…
Ces données, pourtant fondamentales pour l’entretien, l’extension ou la réhabilitation future des infrastructures, manquent souvent à l’appel.
Résultat, selon Al Akhbar, les services techniques de la ville se retrouvent démunis face à d’éventuelles opérations de maintenance.
Face à cette situation, l’opposition appelle à une réforme profonde des mécanismes de pilotage des projets urbains à Casablanca.
Elle exige notamment le respect strict des cahiers des charges, l’intégration systématique des compétences locales (ingénieurs, architectes, techniciens) dans toutes les phases de projet et la mise en place d’instances de suivi conjointes entre la société de développement local et les représentants des collectivités.
Pour les élus contestataires, cette approche collaborative permettrait non seulement d’améliorer la qualité des projets, mais aussi de garantir leur durabilité, leur adaptabilité et leur ancrage local.
Par Al Akhbar
L’opposition au sein du Conseil de la Ville dénonce de graves dysfonctionnements dans la gestion du projet, en particulier l’absence d’implication des ingénieurs et techniciens relevant de la commune ainsi que des conseils d’arrondissement concernés, indique le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce mercredi 18 juin.
Selon plusieurs élus, la société de développement local «Casablanca Aménagement» aurait mené ce projet en vase clos, sans véritable concertation avec les structures locales, ni partage des données techniques essentielles.
Un fonctionnement qui, selon eux, engendre des erreurs de conception, des lacunes d’infrastructure et une réception souvent purement administrative des chantiers.
L’affaire de la corniche d’Aïn Sebaâ, bien qu’emblématique, ne serait que la partie émergée de l’iceberg.
L’opposition dénonce une tendance plus large à l’exclusion des instances élues et des ressources humaines internes dans de nombreux projets d’aménagement à Casablanca, écrit-on.
Plusieurs groupes politiques, aujourd’hui dans l’opposition, affirment avoir hérité par le passé de projets bouclés sans marge d’adaptation, révélant des «dysfonctionnements structurels» dans la gouvernance urbaine.
L’une des critiques les plus récurrentes porte sur l’absence de documentation technique détaillée remise aux services municipaux lors de la réception des travaux: plans de réseaux d’eau et d’assainissement, tracés électriques, systèmes de télécommunications…
Ces données, pourtant fondamentales pour l’entretien, l’extension ou la réhabilitation future des infrastructures, manquent souvent à l’appel.
Résultat, selon Al Akhbar, les services techniques de la ville se retrouvent démunis face à d’éventuelles opérations de maintenance.
Face à cette situation, l’opposition appelle à une réforme profonde des mécanismes de pilotage des projets urbains à Casablanca.
Elle exige notamment le respect strict des cahiers des charges, l’intégration systématique des compétences locales (ingénieurs, architectes, techniciens) dans toutes les phases de projet et la mise en place d’instances de suivi conjointes entre la société de développement local et les représentants des collectivités.
Pour les élus contestataires, cette approche collaborative permettrait non seulement d’améliorer la qualité des projets, mais aussi de garantir leur durabilité, leur adaptabilité et leur ancrage local.
Par Al Akhbar
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