Bouznika: un fils de Driss Basri tire des coups de feu sur un conseiller municipal.
Rodéo en voiture et usage d’un fusil de chasse ont obligé la gendarmerie à intervenir.
Jeudi
dernier, la localité de Bouznika, située à mi-autoroute entre
Casablanca et Rabat, a été le théâtre d’un virulent conflit qui a
opposé, jeudi dernier vers 18h, Khalid Basri, fils de l’ancien ministre
de l’Intérieur Driss Basri, et le vice-président du Conseil municipal de
Bouznika.
Selon les informations rapportées par le quotidien Al Akhbar du week-end des 20 et 21 mai, Khalid Basri est propriétaire de deux terrains agricoles d’une superficie de 40 ha l’un et 190 ha l’autre.
Ces deux superficies sont louées à un conseiller municipal de Bouznika qui les cultive moyennant certaines redevances.
Ainsi pour le terrain de 40 ha, situé au Douar Oulad Kaoui, non loin du Palais royal de Bouznika, sa valeur locative est de 40.000 DH, payés non pas en espèces, mais en tête de bétail (moutons) pour sa première moitié (20.000 DH), l’autre moitié étant payée par des récoltes tirées de l’exploitation de 130 ha du second terrain agricole.
Telle est du moins la version du conseiller municipal.
Sauf que ce dernier a été surpris ces derniers jours par l’arrivée de Khalid Basri sur place, intimant aux employés l’ordre d’empêcher le conseiller d’accéder désormais aux deux superficies agricoles et d’y procéder à une quelconque opération de récolte.
Il a justifié cette mesure par le vol d'un de ses tracteurs dans l’une de ses fermes, vol dont il accuse le conseiller, et contre lequel il a porté plainte devant le Parquet.
Ce dernier a transmis le dossier, après enquête, au procureur du roi à Bouznika.
Le journal rappelle aussi que le conseiller municipal a déposé une plainte contre Khalid Basri depuis qu’il lui a été interdit d’accéder aux exploitations agricoles.
Il a même versé au dossier des documents légalisés dans lesquels certains employés attestent qu’il exploite effectivement les deux terrains selon le contrat qui le lie à leur propriétaire.
C’est fort de cette plainte qu’il a décidé jeudi dernier de forcer l’entrée de l’une des exploitations pour y procéder à des récoltes.
Informé de cette venue, Basri-fils, accompagné de son épouse, a fait une incursion remarquée à bord d’un tout-terrain de luxe, avec lequel il a effectué un périlleux rallye en plein champ de cultures (comme pour les détruire), avant de sortir un fusil de chasse et de tirer plusieurs balles en l’air.
De quoi alerter la gendarmerie royale, dont les éléments sont intervenus et ont embarqué tous les présumés impliqués dans cette rixe qui aurait pu très mal tourner. Khalid Basri et son épouse, ainsi que l’élu local de Bouznika, ont quasiment passé toute la nuit de jeudi à vendredi dans les locaux de la gendarmerie pour les besoins de l’interrogatoire.
Si Khalid Basri a nié avoir tiré la moindre balle avec le fusil de chasse qui a été retrouvé sur lui, l’autre protagoniste a diffusé une vidéo, que le journal dit avoir visionnée, dans laquelle il appelle les hautes autorités du pays à le protéger contre les «longs bras» de Basri qui pourraient peser sur le cours de l’enquête dans cette affaire.
Selon les informations rapportées par le quotidien Al Akhbar du week-end des 20 et 21 mai, Khalid Basri est propriétaire de deux terrains agricoles d’une superficie de 40 ha l’un et 190 ha l’autre.
Ces deux superficies sont louées à un conseiller municipal de Bouznika qui les cultive moyennant certaines redevances.
Ainsi pour le terrain de 40 ha, situé au Douar Oulad Kaoui, non loin du Palais royal de Bouznika, sa valeur locative est de 40.000 DH, payés non pas en espèces, mais en tête de bétail (moutons) pour sa première moitié (20.000 DH), l’autre moitié étant payée par des récoltes tirées de l’exploitation de 130 ha du second terrain agricole.
Telle est du moins la version du conseiller municipal.
Sauf que ce dernier a été surpris ces derniers jours par l’arrivée de Khalid Basri sur place, intimant aux employés l’ordre d’empêcher le conseiller d’accéder désormais aux deux superficies agricoles et d’y procéder à une quelconque opération de récolte.
Il a justifié cette mesure par le vol d'un de ses tracteurs dans l’une de ses fermes, vol dont il accuse le conseiller, et contre lequel il a porté plainte devant le Parquet.
Ce dernier a transmis le dossier, après enquête, au procureur du roi à Bouznika.
Le journal rappelle aussi que le conseiller municipal a déposé une plainte contre Khalid Basri depuis qu’il lui a été interdit d’accéder aux exploitations agricoles.
Il a même versé au dossier des documents légalisés dans lesquels certains employés attestent qu’il exploite effectivement les deux terrains selon le contrat qui le lie à leur propriétaire.
C’est fort de cette plainte qu’il a décidé jeudi dernier de forcer l’entrée de l’une des exploitations pour y procéder à des récoltes.
Informé de cette venue, Basri-fils, accompagné de son épouse, a fait une incursion remarquée à bord d’un tout-terrain de luxe, avec lequel il a effectué un périlleux rallye en plein champ de cultures (comme pour les détruire), avant de sortir un fusil de chasse et de tirer plusieurs balles en l’air.
De quoi alerter la gendarmerie royale, dont les éléments sont intervenus et ont embarqué tous les présumés impliqués dans cette rixe qui aurait pu très mal tourner. Khalid Basri et son épouse, ainsi que l’élu local de Bouznika, ont quasiment passé toute la nuit de jeudi à vendredi dans les locaux de la gendarmerie pour les besoins de l’interrogatoire.
Si Khalid Basri a nié avoir tiré la moindre balle avec le fusil de chasse qui a été retrouvé sur lui, l’autre protagoniste a diffusé une vidéo, que le journal dit avoir visionnée, dans laquelle il appelle les hautes autorités du pays à le protéger contre les «longs bras» de Basri qui pourraient peser sur le cours de l’enquête dans cette affaire.
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