Aziz Akhannouch retire sa plainte contre Khalid Jamaï.
Le patron du RNI vient de retirer la plainte qu’il
avait émise contre trois journalistes, dont Khalid Jamaï et le directeur
du site arabophone badil.info.
Khalid Jamaï était soulagé à sa sortie du tribunal de première
instance de Salé en cette matinée du lundi 22 mai. Alors qu’il était
visé par une plainte pour diffamation portée contre lui et deux autres
journalistes -dont le patron du portail d’information arabophone
Badil.info Hamid El Mahdaoui- par Aziz Akhannouch, le président du RNI a
finalement décidé de retirer sa plainte.
«C’est tout à son honneur», réagit Khalid Jamaï à l’issue de cette
deuxième audience. «Nous sommes venus au tribunal. Nous avons alors
constaté que l’avocat de M. Akhanouch était arrivé muni d’une lettre
dans laquelle son client exprimait le retrait de sa plainte», se réjouit
l’ancien éditorialiste de L’Opinion.
Tout en se disant satisfait de cette issue, Khalid Jamaï compte bien
continuer à s’opposer au ministre de l’Agriculture, contre lequel il
estime avoir «gagné une bataille sans l’avoir livré». «Akhannouch avait
beaucoup à perdre dans ce procès. Il aurait certainement gagné
juridiquement mais il aurait sûrement perdu politiquement», estime le
vieux journaliste pour qui l’homme d’affaires est «un homme charmant,
quelqu’un de bien. Mais cela ne (l)’ empêche pas de (s)’opposer à lui
politiquement».
Pour rappel, Aziz Akhannouch réclamait la somme de 1 million de
dirhams à trois journalistes, dont Khalid Jamaï, Hamid Elmahdaoui et
Hicham El Amrani, à cause d’une interview de Khalid Jamaï paru sur le
site arabophone en janvier dernier.
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