Le Maroc sera le 1er pays non producteur de pétrole du MENA à devenir émergent.
Le
Maroc deviendra, au cours des prochaines décennies, le premier pays non
producteur de pétrole de la région MENA à rejoindre le club des pays
émergents, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) intitulé « Le
Maroc à l’horizon 2040: Investir dans le capital immatériel pour
accélérer l’émergence économique ».
Selon ce
rapport, présenté mardi à Casablanca par Marie-Françoise Marie-Nelly,
directrice de la Banque mondiale pour les pays du Maghreb et Malte, le
Maroc a réalisé des avancées incontestables au cours des 15 dernières
années, tant sur le plan économique et social que sur celui des libertés
individuelles et des droits civiques et politiques.
Ces avancées se
sont notamment traduites par une croissance économique relativement
élevée, une augmentation sensible de la richesse nationale et du niveau
de vie moyen de la population, une éradication de l’extrême pauvreté, un
accès universel à l’éducation primaire, un meilleur accès aux services
publics de base et un développement considérable des infrastructures.
Grace à ces
avancées, le Maroc a pu enclencher un processus de rattrapage économique
vers les pays d’Europe du Sud (Espagne, France, Italie, Portugal),
affirme le rapport.
Pour
appréhender les voies d’un tel rattrapage, le présent mémorandum établit
un diagnostic de la performance économique et sociale du Royaume au
cours des 15 dernières années avant de se projeter en 2040 et d’analyser
les scénarios économiques qui permettraient de doubler le rythme actuel
de convergence de l’économie marocaine vers les pays d’Europe du sud.
Le
rapport présente ensuite les voies de politiques économiques ainsi que
les circonstances en matière d’économie politique qui permettraient de
réaliser un tel scénario vertueux de rattrapage économique accéléré.
Ce scénario
repose sur une augmentation durable de la productivité de l’économie
marocaine à travers une plus grande accumulation de capital immatériel.
Le rapport a
été préparé par une équipe dirigé par Jean-Pierre Chauffour, économiste
principal à la Banque mondiale sous la supervision du manager August
Tano Kouame, et de Marie-Françoise Marie-Nelly.
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