L’homme qui ne crée pas assez d’emplois aux jeunes.


Enseignement, santé, agriculture… pour les ministères sensibles, Akhannouch privilégie les (très) proches.



Aziz Akhannouch & Band.

L’homme qui ne crée pas assez d’emplois pour les jeunes.

Déjà le journal TelQuel avait sonné l’alarme avec un article pertinent y a environ un an déjà.

Et pour cause : Le marché de l’emploi au Maroc traverse une période de tension extrême avec des indicateurs alarmants.

Le taux d’activité est historiquement bas, le chômage continue d’augmenter et le travail se précarise de plus en plus. On est loin des promesses du Chef du gouvernement. Très loin.




Lire le dossier :

Pauvreté et chômage des jeunes, obstacles persistants au développement social, affirment les délégations devant la Troisième Commission

La cohérence des politiques et la mobilisation de ressources parmi les solutions envisageables pour surmonter ces obstacles.

La pauvreté et le chômage de la jeunesse sont des défis majeurs que tous les pays doivent relever dans le cadre du suivi du Sommet mondial pour le développement social, ont souligné aujourd’hui, au dernier jour du débat général de la Troisième Commission, les délégations qui se sont exprimées sur les questions sociales, humanitaires et culturelles.

Partant du constat du Secrétaire général* que si le taux de diminution observé entre 1990 et 2005 se poursuivait, il faudrait 88 ans de plus pour éliminer l’extrême pauvreté, le Pakistan, l’Indonésie et le Viet Nam, en particulier, ont estimé que la cohérence des politiques et la mobilisation de ressources financières suffisantes s’imposaient.

Certains intervenants ont évoqué, à cet égard, la cinquantième session de la Commission du développement social dont le thème prioritaire fut consacré à l’élimination de la pauvreté.

Beaucoup de pays ayant réussi à réduire la pauvreté sur le plan des revenus se heurtent, néanmoins, à des difficultés considérables dans des secteurs tels que l’accès à l’éducation, à l’alimentation et à d’autres services de base, aggravées par la crise alimentaire.

Il s’avère, dès lors, que pour les pays en développement, et de plus en plus pour les pays développés depuis la crise de la dette souveraine dans la zone euro, les programmes de protection sociale sont essentiels pour réduire la précarité. Ainsi, près de 75% de la population mondiale n’est pas encore couverte par une sécurité sociale adéquate.

L’Algérie, qui se faisait la voix du continent africain, a mis en relief « l’urgence pour la communauté internationale d’apporter son soutien afin que les résultats très encourageants enregistrés ces dernières années sur le continent, en termes de croissance du PIB, de santé publique, et de réduction de la pauvreté, ne soient pas remis en cause ».
D’autre part, « l’absence d’opportunités de développement des jeunes est porteuse de comportements asociaux dans cette catégorie de la population », a observé le Bélarus, qui a mis en place un système d’assurance chômage.

« Si l’excuse est la crise, alors je réponds que c’est l’occasion idéale pour faire preuve de créativité ! 

 Réveillez les talents des jeunes ! », a lancé la jeune représentante de Slovaquie, en rejetant les « prétextes » invoqués par les gouvernements pour justifier l’absence de progrès dans le système éducatif, clef de voûte du développement social.

Des pays ayant traversé un conflit armé ont fait part de difficultés spécifiques héritées de cette période.

« Le Gouvernement libyen actuel est confronté à des responsabilités colossales et à des enjeux très importants pour faire face au chômage, à la corruption et à la distribution de services sociaux comme l’approvisionnement en eau et l’assainissement », a déclaré la représentante de la Libye.

La République démocratique populaire Laos a rappelé, pour sa part, qu’elle a été « la nation la plus lourdement bombardée au monde, spécialement lors de la guerre du Viet Nam ».

De ce fait, aujourd’hui encore, quelque 120 000 Laotiens souffrent d’un handicap consécutif à l’utilisation d’armes à sous-munitions et autres engins explosifs, a expliqué le représentant de ce pays qui a d’ailleurs ratifié, en 2009, la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées.

La représentante de la République démocratique du Congo (RDC) a constaté, que, malgré tous les efforts déployés par son pays, « il se trouve confronté aux conflits armés et à l’instabilité politique dans l’est, perpétrés par la milice M23 hostile au développement social du pays ». 
 Le représentant des jeunes de Géorgie a, lui, traité des traumatismes chez les enfants et les jeunes suite au conflit avec la Fédération de Russie, en août 2008.

Le Burkina Faso, le Mexique, Saint-Marin et d’autres délégations ont salué la décision de l’Assemblée générale de tenir, en 2013, une Réunion de haut niveau en vue de définir un programme de développement qui tiendrait compte de la question du handicap pour 2015 et au-delà.

Dans le cadre du développement social, la Commission a notamment discuté de la « Suite donnée au Sommet mondial pour le développement social et à la vingt-quatrième session extraordinaire de l’Assemblée générale »; du « Développement social : développement social, y compris les questions relatives à la situation sociale dans le monde et aux jeunes, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille »; et de la « Suite donnée à l’Année internationale des personnes âgées: deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement ».

La Troisième Commission se réunira à nouveau demain, mercredi 10 octobre, à 10 h 15, pour entamer l’examen combiné de deux points à son ordre du jour : Prévention du crime et justice pénale, et contrôle international des drogues.

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L’agriculture marocaine en plein naufrage.
 

Alors que les secteurs des services et de l’industrie affichent une certaine résilience, l’agriculture sombre avec la perte de 137 000 emplois en 2024. 
Aziz Akhannouch minimise l’impact de cette saignée, la qualifiant d’“ajustement naturel” lié à la sécheresse et à la disparition d’emplois informels.


Un chômage qui refuse de plier.

Malgré la création de 82 000 postes en 2024, le chômage continue de progresser, atteignant 1,64 million de demandeurs d’emploi.

Aziz Akhannouch met en avant des “avancées qualitatives”, notamment la hausse des emplois qualifiés et des contrats formels, mais l’opposition reste sceptique.

.Des milliards investis, mais peu d’impact sur l’emploi.

Le gouvernement mise sur l’investissement pour relancer l’emploi, avec 17,3 milliards de dirhams injectés dans une vingtaine de projets devant générer 27 000 postes.

Mais cette stratégie soulève des doutes sur son efficacité.

L'ancien ministre du Budget, Driss El Azami El Idrissi critique “un coût par emploi disproportionné” et une concentration des investissements dans des secteurs capitalistiques, peu générateurs d’emplois.

Des dispositifs d’emploi fragilisés. 
Driss El Azami El Idrissi, déplore l’abandon de dispositifs efficaces comme Intilaka au profit de Forsa, jugé “insuffisant au regard des besoins du marché”. 
Il pointe aussi les difficultés du statut d’auto-entrepreneur, dont seulement 6 % déclarent leurs revenus, signe d’un manque d’accompagnement plutôt que de fraude fiscale.
 
Le marché de l’emploi au Maroc est en crise : Taux d’activité historiquement bas, chômage en hausse, précarisation croissante et fraudes massive et détournement des budgets de l’État. …
Une situation qui contraste avec les engagements du Chef du gouvernement et ses incompétences. 






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